WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Dynamique du PIB et prévision du rendement des impôts et taxes au Cameroun.


par Sergiot Patrick SAà¢â‚¬â„¢A TANTCHI
Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée ISSEA - Mémoire professionnel d'Ingénieur Statisticien Economiste  2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.1.2. Approche méthodologique de construction

La spécification du modèle ARDL utilisé considère qu'il existe une relation de court terme entre le PI3 et le rendement I de l'impôt, matérialisée par une régression où ???? est la variable dépendante :

?????? = ? ????

?? ??=1 ??????-?? + ? ????

??=0 ??????????-?? + ???? (ARDL (p, q))
??

La spécification du modèle MCE quant à elle considère qu'il existe un lien entre le PI3 et le rendement I d'un impôt autour d'une relation de long terme (la variable ???? étant la variable dépendante du modèle de régression retenu) :

?? ??

?????? = ??(????-1 - ??????????-1) + ? ???? ??????-?? + ????? ??????????-?? + ????

??=1 ??=0

L'estimation du modèle MCE se fera à l'aide de la procédure en deux étapes d'Engel-Granger, la première étant celle qui permet de vérifier l'hypothèse d'existence d'une relation de long terme. Il sera étudié d'abord la stationnarité de chacune des séries. Cela passe par l'appréciation des graphiques, des fonctions d'autocorrélations, des tests de Dickey Fuller Augmentés (après détermination du nombre de retards optimal), etc. Par la suite, il sera examiné l'existence d'une

35

Patrick SA'A, Elève Ingénieur Statisticien Economiste, CEMAC-ISSEA

Dynamique du PI3 et prévision du rendement des impôts et taxes

relation de long terme entre le PIB et l'impôt étudié grâce à l'analyse de relation de cointégration.

Quant-t-à la modélisation VAR, la spécification retenue repose sur l'hypothèse que l'évolution de l'économie est bien approchée par la description du comportement dynamique du vecteur X à trois variables (T, PI3 et G supposées intégrées d'ordre 1) dépendant linéairement du passé de sorte que l'on peut modéliser le vecteur X sous la forme d'un AR(p) vectoriel :

??

?????? = ??+ ? ??D????-?? + ????

??=1

Dans le cas où il existerait une relation de long terme entre le PI3, les recettes fiscales et les dépenses publiques (hypothèse possible de vérifier empiriquement à l'aide du test de cointégration de JOHASEN), la spécification deviendra :

??

?????? = ?? + Ð????-1 + ? ??D????-?? + ????

??=1

Cette nouvelle spécification régit l'évolution de l'activité économique selon une relation vectorielle de long terme Ð???? = ???? où ???? est un processus stationnaire.

3.1.3. Principe de l'analyse de la stationnarité des séries

3.1.3.1. La notion de stationnarité

Une des grandes questions dans l'étude de séries temporelles (ou chronologiques) est de savoir si celles-ci suivent un processus stationnaire. On entend par là le fait que la structure du processus sous-jacent supposé évolue ou non avec le temps. Si la structure reste la même, le processus est dit alors stationnaire.

La notion de stationnarité est importante dans la modélisation de séries temporelles, le problème de régression fallacieuse montrant qu'une régression linéaire avec des variables non-stationnaires n'est pas valide. Ainsi les travaux empiriques sur les séries temporelles débutent généralement par une analyse de la stationnarité. Et c'est d'ailleurs le cas pour cette étude.

Il existe de nombreux types de non-stationnarité, dont deux sont généralement exposés : la stationnarité en tendance et la stationnarité en différence. Une série est stationnaire en tendance

36

Patrick SA'A, Elève Ingénieur Statisticien Economiste, CEMAC-ISSEA

Dynamique du PIB et prévision du rendement des impôts et taxes

si la série obtenue en « enlevant » la tendance temporelle de la série originale est stationnaire. Et une série est stationnaire en différence si la série obtenue en différenciant les valeurs de la série originale est stationnaire. Une série temporelle est dite intégrée d'ordre d, que l'on note I(d), si la série obtenue après d différenciations est stationnaire.

Plusieurs tests statistiques existent pour confirmer toute hypothèse de stationnarité ou de non stationnarité des séries : le test de Dickey-Fuller, le test de Dickey-Fuller Augmenté et le test de Phillips-Perron, le test de Kwiatkowski-Phillips-Schmidt-Shin, etc.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote