Contribution des ONG internationales à l'amélioration de fourniture de services sociaux de base de ménages précaires dans la ville de Bukavu. Cas de Mercy corps.par MoàƒÂ¯se ALANGA Institut supérieur de développement rural de Bukavu - Licence en développement rural 2019 |
INTRODUCTION GENERALE1.1. ETAT DE LA QUESTIONLa question relative aux ONG est l'une de celles qui datent de longtemps et nous ne pouvons en aucun cas affirmer que nous sommes le premier à pouvoir l'aborder. Nous avons consulté les ouvrages de nos aînés qui ont largement travaillé sur la question et dont la lecture préalable s'impose avant de dégager la spécificité de notre travail. C'est ainsi que nous avons consulté différents ouvrages pour ce qui est de notre Sujet : «Contribution des ONG internationales dans la fourniture de services sociaux de base aux ménages précaires au Sud-Kivu : cas de Mercy Corps dans la ville de Bukavu » Ainsi avons-nous parcouru les travaux suivants : KANGA KALEMBA -VITA et LONGANGE, pensent qu'en République Démocratique du Congo, la pauvreté est devenue un phénomène de masse. Elle frappe toutes les catégories sociales tant du milieu urbain que du milieu rural1(*) Cette affirmation mérite une complémentarité, on ne peut pas dire qu'en RDC la pauvreté frappe toutes les catégories sociales car nous avons aujourd'hui certaines catégories d'individus qui profitent de la faiblesse et de la misère des autres pour s'enrichir au détriment de ces derniers, certaines catégories s'épargnent de la pauvreté avec un degré élevé au même moment où les autres accroupissent dans celle-ci, c'est pourquoi nous pensons que c'est un peu prétentieux de généraliser la pauvreté en RDC, mais nous devons reconnaitre qu'elle est un phénomène qui touche la majorité de la population congolaise, c'est-à-dire certains acteurs sociaux font engendrer la pauvreté par des guerres en versant le sang des nationaux et en causant l'insécurité au village où les villageois abandonnent leurs champs pour venir se concentre en ville sans emploi. Carine CHAVAROCHETTE , affirme que, pour les actions humanitaires et philanthropiques, le volontariat, pour trouver des fonds, fait surtout appel au monde des affaires, à des fondations et à des organismes qui y sont liés, ou encore aux gouvernements. Des mesures fiscales favorables et une bonne image sociale incitent les donateurs à apporter leur soutien. Cette auteure ajoute que tous les gouvernements d'Amérique latine n'autorisent pas la présence d'O.N.G. sur leur sol. Et que L'Etat mexicain, nettement plus structuré que son homologue guatémaltèque, a refusé aux associations humanitaires internationales de régler seules le problème des populations guatémaltèques réfugiées dans son pays. Le domaine d'action des volontaires, individuels ou en groupe, est d'une infinie diversité. Ils agissent comme des facteurs de changement. Leurs actions vont des plus simples aux plus complexes. Toutefois, le volontaire doit répondre à un profil-type, c'est-à-dire qu'il doit faire oeuvre de justice sociale, de solidarité et d'égalité entre les personnes, de respect de la dignité humaine. Par ailleurs, le volontaire doit acquérir des connaissances pour son action, sur les réalités nationales et locales du lieu de mission, avant d'être confronté au terrain2(*). Ces pensées de Carine CHAVAROCHETTE posent en nous une problématique dans le contexte de la RDC, celle de comprendre comment avec tout l'afflux des ONG qu'elle connaît aujourd'hui, peut-elle être incapable de se tirer du gouffre de la pauvreté, et pourtant cet afflux devrait contribuer au développement social et économique de la population qui reste toujours précaire. Comme vient de le dire l'auteure précitée en Amérique latine, on n'autorise pas la présence des ONG sur leur sol, or, la plupart de ces pays sont des pays en voie de développement et plus en émergence que la RDC où certains habitants vivent encore avec moins de 1$ par jour. Pour J.P.DELER et ses collaborateurs, l'intervention croissante des ONG dans le processus de développement et l'évolution des sociétés tout particulièrement dans le pays du Sud est un fait aujourd'hui. Si celles-ci ont, en effet, longtemps agi discrètement, que ce soit dans l'urgence humanitaire ou en réponse à des situations ponctuelles de détresse, elle s'implique désormais de plus en plus dans le champ des interventions sociales et économiques et revendiquent à ce titre, leur identité et leurs conceptions propres dans le monde des acteurs du développement et des bailleurs de fonds. Cette montée en puissance des ONG, leur importance institutionnelle grandissante, leur diversification organisationnelle, l'éventail de leurs activités qui cessent de s'élargir et de se modifier ne manquent pas de poser nombre d'interrogations en termes d'enjeux politiques et géographiques, économiques et sociologiques, intellectuels et opérationnels3(*) Nous remarquons que ces auteurs ont fait leur constat, celui de reconnaître que l'intervention croissante des ONG dans le processus de développement et l'évolution des sociétés dans le pays du sud est un fait aujourd'hui mais il reste une tâche pour nous de faire entendre aux lecteurs les répercussions que peut faire engendre ce fait généralement en RDC et particulièrement à Bukavu. Il s'agit pour nous de relever les faiblesses de leur intervention à la lumière de la lecture minutieuse du contexte. J.K LATZANN, montre que l'aide alimentaire réservée autre fois au mendiants, à la veuve ,et à l'orphelin s'est généralisée dans les pays riches ,on accorde des aides financières à ceux qui sont en situation difficile :familles nombreuses ,chômeurs ,pauvres4(*) . A partir de cette opinion, nous pouvons comprendre que les occidentaux considèrent les aides qu'ils offrent aux pays pauvres comme une action de routine où le tiers monde doit rester en situation de dépendance. La preuve en est que si les organisations humanitaires qui interviennent dans les pays du tiers monde avaient le désir de développer ceux-ci, elles devraient militer pour qu'il ait un arrêt sur l'exploitation abusive et sanglante des ressources du tiers monde dans leur pays. C'est à dire Elles doivent s'attaquer préalablement aux causes qui font engendre la pauvreté au lieu de s'attaquer aux effets collatéraux de celle-ci NKAFUESHEBA Guillain, Aborde la décentralisation parce qu'elle met l'accent sur les ONG de développement face à la dynamique de décentralisation au Sud-Kivu. Pour lui, il ne suffit pas de parler chaque fois de la dynamique de décentralisation sans analyser les actions et stratégies d'intervention pour une véritable dynamique. Son souci est d'approfondir ce thème en évaluant le degré d'efficacité de mécanismes définis et mis en place par les différents acteurs pour la dynamique de décentralisation au Sud-Kivu.5(*) Il est impérieux de faire comprendre que la décentralisation est un phénomène purement politique, c'est pourquoi NKAFUESHEBA a dirigé son étude aux ONG qui soutiennent la décentralisation au sud Kivu notamment I'IFDP et l'OGP qui sont des ONG de développement, A notre niveau nous pensons que le domaine politique doit être concilié avec d'autres domaines sociaux, il ne s'agit pas de faire une étude sur l'efficacité de la décentralisation sans faire préalablement une étude minutieuse sur les conditions de vie de la population dont il est question, car quoique la fameuse décentralisation soit adoptée, aujourd'hui le gouvernement est incapable d'assurer l'efficacité de l'intervention sociale et d'ailleurs la contribution des ONG à la fourniture de services sociaux de base des ONG peut être l'une des preuves fondamentales. FAIDA TULIZO, cherche à découvrir les fonctions manifestes et les éléments dysfonctionnels de la Caritas diocésaine dans ses domaines d'intervention, dans l'assistance aux personnes vulnérables, afin de découvrir les causes qui font que la situation de misère de tout genre continue à persister dans la ville de Bukavu, en dépit des interventions multiformes.6(*) Comme nous le constatons, Dans son étude il s'agit de l'intervention de la Caritas diocésaine, le constat en est que la ville de Bukavu compte déjà un nombre important des ONG, ce qui impose une étude approfondie, la vulnérabilité à Bukavu fait aujourd'hui l'objet d'une question qui appelle les chercheurs de trouver les pistes des solutions pouvant contribuer à la résolution des problèmes sociaux : violences sexuelles, précarité économique, persistance des épidémies, insécurité grandissante, justice arbitraire..., c'est ce qui nous a poussé à ne pas limiter notre étude sur une seule organisation, car pour la plupart de ces anomalies précitées, nous trouvons des organisations qui asseyent d'intervenir dans les domaines confondus pour apporter des solutions. Malgré les ressources hydrologiques importantes que possède la République Démocratique du Congo (RDC) par rapport aux autres pays d'Afrique, nous continuons à remarquer une crise élevée dans le secteur d'approvisionnement en eau potable. Selon les analyses, seuls 26 pour cent de la population congolaise ont accès à une eau potable salubre, une estimation bien en dessous de la moyenne de 60 pour cent pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne. En raison des infrastructures endommagées, fragilisées par des années de sous-investissements et des conflits mais aussi par la croissance rapide de la population, le taux de couverture de l'approvisionnement en eau a décliné jusqu'à récemment. De cette situation découlent des conséquences sociales et sanitaires de la rupture des services d'eau ont été considérables Les plus pauvres de la société sont plus victimes de ce problème. Cette situation a été observée dans les zones rurales mais également de façon croissante dans les villes connaissant une expansion rapide. Malgré la situation post-conflit, nous constatons une forte volonté politique et l'aide internationale qui ont généré aujourd'hui une dynamique positive au sein du secteur de l'eau. Ainsi, depuis 2004, la RDC a réussi à enrayer le phénomène du déclin de l'accès à l'eau puis à renverser progressivement la tendance. Les efforts qui ont mené à cette réussite importante méritent d'être reconnus et soutenus. Malgré ces efforts importants, les prévisions actuelles indiquent que même dans le meilleur des scénarios, la RDC ne sera pas en mesure d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et les buts relatifs à l'eau. Pour arriver à atteindre les objectifs nationaux de développement, pourtant significativement en dessous des OMD relatifs à l'eau, la RD Congo devra déjà faire face aux défis que représente l'approvisionnement en eau potable de plus de 20,3 millions de personnes supplémentaires en 2035.. Dans le contexte administratif fragile de la RDC, l'absence de contrôle effectif du développement du territoire représente une menace fondamentale pour les sources stratégiques d'eau potable. En effet, la durabilité des investissements dans les infrastructures hydrauliques est fréquemment menacée par la dégradation environnementale. Par conséquent, des mesures provisoires prioritaires doivent être mises en oeuvre, à savoir la sécurisation des périmètres attenants aux sources d'eau potable et l'application du plan de gestion des sources. Plus généralement, la déforestation accrue et la dégradation des services éco systémiques forestiers représentent une menace directe pour l'approvisionnement en eau des communautés locales ainsi que pour la réalisation des OMD et des objectifs nationaux relatifs à l'eau. Ceci est particulièrement vrai dans les zones rurales, où plus de 90 pour cent de la population dépendent des sources situées dans les forêts denses. Les années de conflit ayant entraîné le délabrement progressif des capacités publiques, l'administration des services de l'eau dans les zones rurales et périurbaines est devenue aujourd'hui en grande partie informelle et ne fait plus l'objet d'une surveillance indépendante. En raison du manque global d'expertise technique des divers acteurs en zones urbaines et périurbaines, la qualité des structures d'approvisionnement en eau ainsi que leur entretien ont été compromis, ce qui a de graves conséquences pour la santé publique. Après avoir réalisé des contrôles ponctuels de la qualité de l'eau, le PNUE a conclu à un taux élevé de contamination bactériologique. Le renforcement des capacités des autorités nationales en termes de coordination d'activités ou de garantie du respect des standards minimums est donc une priorité. Parallèlement, il incombe aux acteurs humanitaires d'établir un mécanisme au travers du cluster WASH (traitant de questions relatives à l'eau, l'assainissement et l'hygiène) afin de contrôler et d'évaluer leurs propres interventions. Nous constatons que toutes ces études ont été objectives mais elles méritent une complémentarité, A chaque fois qu'on fait une étude concernant une ONG ou un phénomène social, on ne doit pas se limiter à apprécier seulement son domaine d'intervention théorique mais on doit également braquer les yeux vers la société pour analyser les failles qui affaiblissent le progrès dans celle-ci afin d'apporter les pistes de solutions. C'est pourquoi nous nous sommes proposé de savoir la une Contribution des ONG internationales dans la fourniture de services sociaux de base aux ménages précaires au Sud-Kivu : cas de Mercy Corps dans la ville de Bukavu. 1.1.1. PROBLEMATIQUELe constat montre que la ville de Bukavu est l'une des villes de la RDC affluées par des ONG dont leurs objectifs définissent les progrès sociaux en vue de lutter contre la pauvreté La pauvreté est une réalité complexe et pluridimensionnelle ; elle est, d'une part, monétaire ou financière lorsqu'on se réfère par exemple au pouvoir économique, au revenu, et d'autre part, humaine lorsqu'on envisage les secteurs comme l'éducation, la santé etc....Généralement, on considère que la pauvreté humaine est une conséquence de la pauvreté monétaire. Il faut aussi noter que ni les programmes nationaux de reconstruction de l'Etat, ni la coopération bilatérale du type classique ne sont parvenus à soulager la misère de la population. L'échec est attribué d'une part à la mauvaise gestion des ressources dans le chef des dirigeants et d'autre part à la non participation de la population à la gestion de la chose publique. C'est ainsi que l'Etat n'est plus à mesure de répondre positivement à un certain nombre de besoins de la population. Face à ces insuffisances et à l'échec de l'Etat, la population a entrepris de développer des mécanismes de suivi qui préludent aux problèmes de développement en créant des ONGD, structures d'intervention plus proches de la population et ont pour rôle d'encadrer les actions humanitaires et de développement du pays. Dans le cadre du processus de développement en Afrique en général et en République Démocratique du Congo en particulier, un rôle important est dévolu à la société, principalement dans le choix et l'analyse des stratégies concrètes de lutte contre la pauvreté. L'adoption d'une démarche d'appui à son égard a pour objectif de responsabiliser les acteurs locaux composés essentiellement des ONG et leur permet d'acquérir une véritable capacité d'intervention des pays dans le processus d'un développement autocentré et durable. Dans la nouvelle conception de l'Etat, les ONGD jouent de plus un rôle de partenaire. Les gouvernements ont aujourd'hui pris conscience de l'importance du rôle Grandiose des ONGD dans la lutte contre la pauvreté et commencent à faire appel à leur collaboration.7(*) Le développement des ONG au Kivu est, contrairement aux coopératives, dû au concours de plusieurs acteurs: L'Église Catholique a monté après la rébellion Muleliste, en 1965, le Service des oeuvres sociales pour combattre la malnutrition et apporter une assistance à la population démunie. En réalité, son action sociale est ancienne dans le Diocèse de Bukavu et remonte en 1951 au moment où le Père GEETER fut nommé curé de la paroisse de Kadutu. En 1952, il y ouvrit pour la première fois un complexe récréatif et culturel, des mutuelles chrétiennes, des syndicats chrétiens, la JOC, etc. La redéfinition des termes de l'action sociale surtout au niveau du Diocèse de Bukavu à partir de 1965 visait à promouvoir un laïcat adulte, à réorienter la pastorale vers la prise en compte des réalités locales et à assister le chrétien dans ses problèmes quotidiens8(*) A partir de ces approches nous comprenons que l'irresponsabilité de l'Etat est parmi les causes saillantes qui sont à la base de l'afflux des ONG en RDC en général et en particulier à Bukavu, car le fait pour l'Etat de fuir ses responsabilités en les laissant aux ONG peut nous amener à le croire, A cela on peut ajouter des guerres dont a été victime la RDC. Le bouleversement des équilibres macro-économiques mondiaux a entraîné des conséquences tant au niveau des Etats qu'au niveau des individus. Dans plusieurs pays et en République Démocratique du Congo en particulier, la population est plongée dans une pauvreté extrême. Pourtant "Plusieurs programmes visant à l'éradiquer ont été initiés dans le cadre de la coopération bilatérale et multilatérale. Son élimination constitue l'un des objectifs centraux des politiques contemporaines du développement. La volonté de la communauté internationale de faire face efficacement à ces problèmes a été mise en relief par la récente proclamation de la première décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté"9(*) Quand on se donne comme tâche de sauver les vies humaines, on doit être conséquent, bien sûr c'est une tâche noble mais également ardue, qui ne doit pas apparaitre comme une mascarade car aujourd'hui Bukavu est une ville où on observe les injustices sociales: certaines personnes occupent plus de deux emplois au même moment les autres subissent un chômage total et pourtant ils ont un niveau scientifique acceptable. Cela nous amène à soutenir que l'Etat congolais doit parrainer les actions des ONG comme font les autres Etats en effectuant un audit dès la naissance jusqu'à la fin du mandat, cela permettra au gouvernement de savoir si les ONG exécutent leurs tâche dans une objectivité. Le grand problème qui se passe dans la ville de Bukavu particulièrement dans le quartier PANZI est qu'aussi comme dans l'ensemble du pays, la grande majorité de la population est pauvre et elle ne parvient pas à accéder aux services sociaux de base de qualité, dont l'accès à l'eau potable, accès aux soins de santé de qualité, l'accès aux logements décents et d'autres facteurs cités ci-haut. En outre, on observe une pluralité des ONG de toutes les sortes dans la ville, mais elles aussi ne parviennent pas comme le gouvernement à satisfaire tous les besoins ou le bien être de la classe inférieure des habitants de Bukavu. Mais on observe quelques actions positives que font certaines ONG, cas de Mercy Corps. Mercy Corps est une ONGI, opérant dans des contextes de transition qui ont subi diverses formes d'instabilité économique, environnementale, sociale et politique. Cette organisation affirme avoir aidé plus de 220 millions de personnes à survivre à des conflits humanitaires et d'améliorer leurs conditions de vie en leur assurant un développement durable pour leurs communautés. Mercy Corps propose des allocations pour « soulager la souffrance, la pauvreté et l'oppression en aidant les gens à rebâtir des communautés sûres, productives et justes.» Actuellement, l'organisation opère dans 38 pays, avec des programmes axés sur un certain nombre de secteurs humanitaires allant de la gestion des conflits, des enfants et des jeunes à l'agriculture et à la sécurité alimentaire10(*). Cette ONG essaie de répondre à quelques besoins de la population la plus vulnérable dans la ville, cas d'adduction d'eaux, intervient dans le domaine sanitaire, accompagnement des femmes vulnérable ... La ville de Bukavu est l'une de ville de la RD Congo dont l'exode rural est à l'actualité, et cette migration de la population des villages en ville est l'une de conséquence de la pauvreté observée dans la ville. Ces pauvres citoyens qui proviennent des différents villages ont les mêmes droits que tous les citadins, ce qui n'est pas le cas dans la ville de Bukavu, car ces derniers sont abandonnés à leurs tristes sorts et cette situation bloc le développement de la Ville et du quartier malgré les décrets et les lois que possèdent le gouvernement national et provincial sur le social des citoyens congolais, en regardant notre ville il s'observe un écart entre ce qui est écrit sur les décrets et lois et la réalité que vivent la population Bukavienne surtout la plus vulnérable. Ce qui nous pousse à nous demander pourquoi l'état abandonne la population à leur triste sort et essaie de laisser aux différentes ONG qui sont partenaires de l'Etat d'accomplir les taches qui reviennent à l'Etat. Cependant, on sait que malgré la présence de beaucoup des ONG dans la ville, ces dernières ne peuvent jamais développer le bien être de cette population car c'est le rôle qui revient exclusivement toujours à l'Etat. Ce travail va essayer de savoir la contribution de Mercy Corps en tant qu'une ONG internationale à l'accès des ménages précaires dans la ville de Bukavu aux services sociaux, dans la période allant de 2018 à la moitié de 2020. Pour bien le savoir on va se poser 3 questions et ces questions vont constituer notre travail. Premièrement on va établir l'état de lieux de notre sujet de recherche pour savoir les services sociaux de base que l'ONG Mercy corps fournit aux ménages précaires dans le quartier PANZI, ensuite on va montrer les défis auxquels fait face Mercy corps dans la fourniture des services sociaux de base à la population de Bukavu et enfin on va proposer les stratégies à mettre en place pour l'amélioration de services sociaux de Base de la population dans la ville de Bukavu. * 11 KANGA KALEMBA -VITA et LONGANGE., Etude Nationale sur la situation actuelle de la coopération tripartite, du dialogue social et relation professionnelle en RDC, CNONGD, Kinshasa, Décembre 2002, pp.38. * 2 C. CHAVORECHETTE, « Les archives des O.N.G : une nouvelle source documentaire pour l'historien ? », p.4, 1997 disponible sur www google.com 2012. * 3 J.P. DELLER et alii, ONG et développement : société, économie, politiques, Karthala, Paris, 1998, pp.19-26. * 4 J.K. Latzan, « aide alimentaire et développement », paris, 1988, p.56. * 5 G. NKAFUESHEBA « ONG de développement face à la dynamique de décentralisation au Sud- Kivu » mémoire, SPA, inédit, UOB, 2010-2011. * 6 F.TULIZO, "L'apport de la Caritas diocésaine dans l'assistance des personnes vulnérables dans la ville de Bukavu», TFC, Sociologie, UOB, 2010-2011.
* 7 ANINGINA TSHUFU BIBIANE, Diagnostic des ONG en RDC, PNUD, rapport de consultant, Kinshasa, Juin, 1999, p.17. * 8 NTAKOBAJIRA CIBAMBO PIERRE, L'action du Diocèse de Bukavu pour le développement. Essai d'analyse critique, Mémoire de fin d'études, POPES, UCL, janvier 1994, p.33. * 9 9MBAYA KANKWENDA et alii, Lutte contre la pauvreté en Afrique Subsaharienne, Economica, Paris, 1999, p.72. * 10 www.google.wikipedia.com site officiel, Mercy corps |
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