Interventionnisme de l'état dans la régulation des prix des biens de première nécessité et son impact sur le consommateur de la ville de Kananga.par Marcel Tshikangu Tshikangu Université de Kananga - Graduat 2020 |
II.2. politique économiqueLa politique économique est l'ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre certains objectifs.42(*) C'est en d'autres termes les directives que le gouvernement arrête, en connivence avec la banque centrale, les directives nécessaires pour orienter l'économie vers une finalité visé. La politique économique rêver d'une importance capitale, voire nécessaire, vu qu'elle facilite l'atteinte des différents objectifs de l'État qui se synthétisent dans le bien-être. Pour comprendre la pertinence de la politique économique, saisissons le sens des objectifs qu'elle poursuit. A) objectifs de la politique économique La politique économique poursuit les objectifs ci-après: 5. Le plein emploi: la pleine utilisation des ressources. parlant des ressources on voit les ressources humaines, les ressources matérielles et financières, les ressources naturelles. Dans cet objectif l'État poursuit le travail et cherche à éradiquer le chômage. 6. la stabilité des prix: dans cet objectif on voit la lutte pour éviter l'inflation comme la déflation. 7. la croissance économique: promouvoir et garantir l'avenir et le bien-être futur de la nation. 8. Équilibre des paiements extérieurs: vise à assurer l'équilibre entre l'importation et l'exportation. à la l. Les instruments d'une politique économique à la ligne à la politique monétaire quel est l'ensemble des décisions qui ont pour effet de modifier la quantité de monnaie et le taux d'intérêt dans l'économie, qui vise à faire varier selon la circonstance le niveau général des prix à la ligne en d'autres termes elle consiste à réguler l'offre de monnaie pour rétablir un équilibre de plein-emploi et ou assurer une croissance non inflationniste. 2) LES INSTRUMENTS D'UNE POLITIQUE ÉCONOMIQUE A. La politique monétaire: "elle est l'ensemble des décisions qui ont pour effet de modifier la quantité de monnaie et le taux d'intérêt dens l'économie, et qui vise à faire varier, selon la circonstance, le niveau général des prix."143(*) Ici, la monnaie est perçue comme un outil de réglage des prix sur le marché pour. Quand la masse monétaire augmente sans que la production ait aussi augmenté, les prix des biens et services augmente. C'est dans cette même idée que le professeur KATO-KALE renchérit que "la politique monétaire consiste à réguler l'offre de la monnaie pour rétablir un équilibre de plein emploi et/ou pour assurer une croissance non inflationniste".44(*) Cette politique implique aussi la notion du taux de change. Quand le taux varie, il a toujours varié au même sens que les prix des biens et services. En R.D.C., Cette politique est co-orchestrée par le gouvernement et la banque centrale. B. Politique budgétaire: "ensemble des décisions des politiques économiques dont la mise en oeuvre implique une intervention financière de l'État celle-ci apparaissant dès lors à son budget.45(*) C'est comme en R.D.C., avant le début d'un exercice budgétaire, le gouvernement élabore le budget qui sera voté par les élus nationaux et ce budget est toujours annuel, sauf exception. Budget prévoit les dépenses que l'État va engager tout au long de l'année, et les recettes qui vont financer ces prévision. "La politique monétaire est actuellement connu comme un instrument de régulation de la demande dans le but de stabiliser l'économie''46(*) En fait, "l'action imprimée à la politique budgétaire est plus commandé par la situation économique général que par l'État' des finances publiques et le respect de l'équilibre budgétaire"47(*) C. Politique des prix et des revenus ou anti-inflationnistes : cette politique a pour objectif général la stabilisation du niveau général des prix. Jean-Luc Dagu les défini comme les "mesures générales par lesquelles les gouvernements tentent d'empêcher que les prix et/où les rémunérations dans leur ensemble, poursuivent leur évolution spontanée .11. Jacquemin, opcit. , P.365 Il est question ici de l'intervention publique sur la formation des prix des produits et des facteurs. En R.D.C., cette dimension est beaucoup plus pris en compte: l'État cherche à tout prix à réduire les coûts de production à fin d'arriver à la stabilisation des prix à partir de la structure des prix. À titre d'exemple, l'État a toujours cherché une entente avec les acteurs du secteur de l'hydrocarbure en régulant le prix à la pompe: cette action a de l'impact sur la structure de presque tous les produits car le coût de transport est régulé à partir du prix de carburant, car le transport est dans la structure de prix de la quasi-totalité des produits, voire des services. L'impôt et les taxes également font partie de la structure des prix: l'État congolais accorde des exonérations pour certains secteurs comme celui des produits de première nécessité (, à fin de réduire les coûts de ces derniers. Les actions anti-inflationnistes sont regroupées en deux: I. actions conjoncturelles: les actions conjoncturelles visent à soutenir l'activité à court terme. dans ce cadre, l'État peut: o prévoir dans son budget, des rubriques concernant la promotion de la production (politique budgétaire) o (politique monétaire) en réguler l'offre de la monnaie, maintenir la croissance de la masse monétaire dans les normes compatible avec le taux d'inflation des principaux pays partenaires. o (politique économique externe) dans le cas d'une inflammation importée, la politique anti-inflation cherche à s'opposer aux facteurs à l'origine de la hausse des prix. II. actions structurelles vise à agir sur le caractéristique à long terme du système productif: Agricole, aménagement de l'espace, planification, nationalisation, etc. Ces actions reposent sur les politiques : Ø de revenu et contrôle de prix : en luttant contre la hausse du coût de production. Ø De l'investissement et de l'épargne : dans le cadre de garantir la consommation future. Ø De la concurrence : l'analyse microéconomique renseigne que le régime le plus favorable au consommateur est celui de concurrence. Tout marché présentant une composante monopolistique ou oligopolistique entraîne un moindre bien-être social et des prix plus élevés pour les consommateurs. Ø la politique économique l'externe : les politiques visant à rétablir l'équilibre extérieur sont des trois natures différentes : Ø les mesures administratives, de protections commercial, contrôle des échanges, emprunt en devise... Ø les mesures macroéconomiques : l'objectif de ces mesures est de freiner la progression du revenu national afin de réduire le montant des importations.48(*) ??Y=??M ?Y = l'Accroissement du revenu national
?Y = L'Accroissement des importations. Schéma n°1 Modalité d'action de la politique budgétaire et finale sur l'équilibre économique externe Source : Bernier B. & Simonny, y., Op.Cit ? p.63 Schéma n°2 Modalité d'action de la politique monétaire sur l'équilibre externe Source : Idem, p.464. 3. La variation des prix: rééquilibrage de la balance des paiements peut être obtenue par la modification du taux de change ou celle du niveau général des prix des biens et services. Dans le premier cadre, le mécanisme mise en oeuvre est une dévaluation ou une dépréciation dans le second la politique adopté est la lutte contre l'inflation et la recherche de la rentabilité des prix liée à celle du taux de change.49(*) * 42 www.maxicours.com lu le 29/01/2020 à 08h * 43 Jacquemin A., opcit, P.340 * 44 Kato-Kale L., opcit. , P.116 * 45 Jacquemin A., opcit. , P.349 * 46 Kato-Kale L., opcit. , P.118 * 47 Bernier B. et Simony Y., initiation à la macroéconomie, 7eme édition PUF, Paris, 1998, P.403 * 48 Kato-Kale L., opcit., P.124 * 49 Idem, P.125 |
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