1.1.13. Développement
alternatif
Le développement alternatif est un développement
dont les objectifs ont été redéfinis. Il se peut que la
dimension économique soit négligée par ceux qui
s'intéressent au développement, Ceux qui décident, il se
peut que aussi que ceux qui cherchent un dévelop-pement alternatif
visent peut-être une amélioration autre qu'économique et
sociale ou une autre dimension. Le développement alternatif est un autre
développement, n'importe quel développement, un
développement autosatisfaction (KABATUSUILA B., Op.cit.).
1.1.14. Développement
local (de communauté de base)
La théorie de développement local est née
à la suite des inégalités territoriales engendrées,
entre autres, par les différentes approches dites économiques,
exogènes qui n'ont pas souvent livré des résultats
appréciés.
Également, son émergence est en grande partie
due aux différentes réflexions qui ont eu lieu autour du concept
de développement local par certains auteurs, notamment les tenants du
pôle des systèmes productifs locaux (COURLET et PECQUEUR, 1992,
1993, 1998; Pecqueur, 2000), les tenants des milieux innovateurs (MAILLAT,
1991, 1996), les protagonistes des nouveaux districts industriels (BECATTINI,
1992; BAGNASCO, 1977), les auteurs de PME et l'entrepreneuriat (JOYAL, 1993,
1997; MARCHESNAY et JULIEN, 1996; PREVOST, 1993).
En somme, cette théorie est qualifiée
d'endogène parce qu'elle s'inscrit dans une perspective de
développement orienté principalement sur le territoire et la
collectivité ou dans une approche territoriale du développement
(AYDALOT, 1985).
Le développement local est la contribution qu'un petit
territoire, une organisation de de base (OB) apporte au mouvement
général du développement, en termes de plus-value
économique, sociale, culturelle, spatiale. C'est un produit de nature
globale, instrumenté par le projet de territoire d'une équipe,
articulé autour d'initiatives économiques et écologiques.
1.1.15. Communauté
La communauté est définie comme un groupement
dont les membres qui, mus par les intérêts et les gouts communs ne
sont pas nécessairement de même sang, mais constituent un
réseau d'interaction impersonnelle et vivent dans un territoire
donné où ils exercent au moins une activité productive
à laquelle ils sacrifient les temps et les ressources garantis par les
liens sacrés, les groupements s'intègrent habilement dans son
environnement et est prêt à de fendre ses intérêts
(KAPINGA Sophie, op.cit.).
Une communauté est un regroupement de personnes ayant
des traits, des caractères et d'intérêts communs,
organisée et structurée autour des objectifs communs avec des
moyens propres, vivant sur un territoire bien limité sous l'égide
d'un chef qui se trouve être le garant de la vie de ses populations.
Six facteurs déterminent cette communauté,
géographiques, démographiques, religieux et historique,
administratif et territorial, économiques et socio-culturels (BAMBI
clémentine, Idem).
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