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L'union et la désunion dans le sport.


par Samuel CHARLET
ISEFAC Lille - Bachelor Communication Marketing Evenementiel et Management du Sport 2020
  

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PARTIE 3 : Préconisation

A. Exploitation des résultats

Après analyse il est intéressant de voir que nous avons 65,9% d'homme, et 34,1% de femme qui ont répondus à nos questions, ce qui est d'autant plus intéressant sachant que l'idée populaire dit que le football est un sport pour les hommes.

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La richesse de cette étude est également issue des différentes tranches d'âges qu'on peut recevoir dans notre étude, étant donné qu'on observe une population de tout âge, hormis celle des moins de 18 ans, qui aurait pu être intéressant étant donné que cette génération est née dans cette version du football. Plus de 80% de personne ont entre 18 et 24 ans, ce qui donne un oeil avisé sur cette manière plus inconsciente de voir le

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football et le monde qui l'entoure. Les catégories 25-34 ans et 34-45 ans, sont pertinentes sur leurs proximités respectives sur la manière de vivre les événements tel que la coupe du monde 1998, en comparaison avec ce qu'on a pu vivre en 2018, ou encore en 2016 et il en est de même pour tout ce qui gravite autour du football, tout ceci à bien évolué au cours des 20 dernières années. Au sujet de la dernière catégorie, les personnes ayant plus de 45 ans, nous estimons que ce regard peut avoir beaucoup plus de recule sur la situation, et sera beaucoup plus consciencieux des éléments extérieurs, de plus il pourra apporter son regard sur la société d'avant qui n'est plus la même via les réseaux sociaux et toute la technologie qui suit.

Il était important pour nous de connaitre le rapport que l'individu avait avec le sport, donc en se basant sur cinq possibilités ci-dessous, nous pouvons observer qu'il y a plus de 68% des personnes interogées qui pratiquent le sport pour leur loisir. La pratique nous intéresse d'autant plus que ça permet de voir qu'ils sont immiscés directement dans les valeurs du sport, ainsi que les bienfaits que la pratique procure.

Un sportif (semi) professionnel, qui représente uniquement 4,9% des réponses, va pouvoir nous livrer son ressenti sur ce qu'il voit autour de lui, la ferveur autour de sa discipline, son club, ou sa personne, en quelques sortes voir le comportement des supporters/spectateurs.

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Pour le professionnel dans le milieu du sport, un retour en minorité, équivalent à 3%, nous est intéressant car cette personne oeuvre pour et grâce à cette union en général, si il y a une activité (quelque soit ça nature) autour du sport, c'est bien parce qu'elle bénéficie de la ferveur présente autour du sport.

Les personnes suivant l'actualités représentent 32% de nos réponses, ils ont donc consciences de l'ecosystème présent dans le sport, les événements autour du sport, s'intéressent aux causes des événements et ont un avis surement plus analytique du sujet.

Et enfin, les personnes qui ne se retrouvent dans aucun des choix évoqués précédement, ont un rapport particulier avec le sport, qui serait trop infimes pour pouvoir l'étudier dans une étude de masse (non pas qu'il ne serait pas intéressant), ou bien n'ont absoluement aucun rapport avec le sport, ce qui paradoxalement est d'autant plus intéressant car nous parlons d'union et de désunion, donc savoir ce qui les éloignes du sport est pertinent.

Dans ce constat nous avons donc 84,1% des personnes qui ont un rapport avec le sport.

Après avoir vu le degré d'intérêt de ce panel sur un secteur vaste comme le sport, nous avons voulu nous concentrer sur le football, le domaine principal de notre mémoire. Evaluer le degré d'intérêt pour la discipline est une prise de position brève, sont-ils

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captivés par ce que le football dégage, ou au contraire. Nous considèrons que l'intérêt est réel a partir de six, cinq étant une médiane qui se positionne comme étant trop indécise.

91 personnes sur les 164 situent leur intérêt inférieur à 6, ce qui correspond à 55% des personnes, une majorité. 16,5% estiment leur intérêt à 1 pour le football, ce qui est la réponse la plus données sur cette question. Ce qu'on peut voir et que parmis les 84% de personnes ayant un rapport avec le sport, il y a 73 personnes qui s'intéressent au football de façon plus ou moins intense (21 réponses correspondant à 10), soit 44,5%. Cette information est à prendre sous plusieurs aspects : le football intéresse moins d'une personne sur deux, et bénéficie donc du côte de popularité non unanime, et incontestable ; mais le football attire 44,5% d'un panel de 164 personnes, et si on considère l'atomisation du monde sportif qui comporte une multitude de sport, tel que le rugby, le hockey, le basket-ball etc, (pas moins de 59 disciplines différentes rien qu'au Jeux Olympiques), réussir à attirer quasiment la moitié des personnes est un score remarquable.

La discorde est moindre lorsque l'on demande si l'on estime le football comme un phénomène fédérateur, on retrouve en majorité des réponses indiquant que le football réunit, fédère et unit.

Malgré le fait que ce soit une estimation, donc qui ne relève pas forcément d'un vécu, mais d'une impression plutôt, nous avons quand même regardé qui étaient les 6 personnes estimant le football comme non fédérateur. 5 femmes ayant entre 18 et 24 ans, 1 homme ayant entre 34 et 45 ans, 3 d'entre eux pratiquent le sport pour leur loisir et 3 qui n'ont aucun rapport avec le sport. Sur le meme barême que la question précédente, 82,4% des personnes estiment le football comme fédérateur.

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Cette question

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Pour cette question, une proposition à réponse multiple étaient possible, et ce qui est ressortit en majorité est la faculté à réunir à 76,8%, suivi par le jeu en lui-même avec 32,9%, les valeurs arrivent en 3e position avec 27,4% et la communication autour du sport avec 23,8%. Certaines personnes viennent donc sans forcément s'intéresser au sport, au football, mais le côté partage, union peut être un élément qui les attire au-delà même du spectacle proposé par les joueurs. 27,4% des personnes se retrouvent dans les valeurs que proposent le football (valeurs subjectives, propres à chacun), ce qui est quand même assez important. Les 76,8% de personnes qui aime le plus la faculté du football à réunir est gage d'espoir pour le football, et ce qui pourrait être un élément à capitaliser et exploiter pour se rapprocher de ses prospects.

Sur cette question, nous avons essayé de savoir si la population interrogée considérée le football comme élément de division sociale, et la réponse fut non à 64,6%. Réponse pour le moins étonnante selon nous, comme énuméré précédemment, les faits de division, d'exclusion sont nombreux mais ce qui est intéressant dans cette réponse c'est que le panel n'a pas conscience de ces événements, ou ne considère pas ces événements comme étant graves, ou notables.

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Comme énuméré dans la première partie, les événements qui ternissent l'image du football sont nombreux, et nous avons essayés de comprendre d'où viennent-ils ? Qui est responsable de ça ? En majorité, les supporters sont ressortis, étant considérés comme responsables à 81,7%, ciblé notamment aux vues de leur comportement pendant et hors des matchs, le supporter communique de manière impulsive et transmet rapidement sa ferveur comme sa haine. En deuxième position nous avons les médias à 48,8%, responsable d'interpréter des faits, des paroles du football qui, mal tourné, résulte d'une polémique. Les tensions entre différentes entités sportives (personnalité ou organisation) sont parfois issues des journaux qui sont les premiers relais des actualités sportives. 27,4% jugent responsables les clubs, fédérations et autres institutions, et au vu des polémiques récentes concernant la FIFA et l'UEFA pour les attributions arrangées de certaines compétitions, ça se comprend.

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Derrière cette question nous avons voulu savoir quels sont les éléments qui séparent le football de la population, et donc voir autour de quels vecteurs il faut travailler. En première position on retrouve les sommes d'argents investis, le football est un marché comme un autre, mais représentant des milliards d'euros, un nombre incalculable de transaction sont recensés chaque année, les salaires considérés comme excessifs sont au coeur de cette « gêne ». En deuxième position, en cohérence avec la question précédente, on retrouve l'attitude des supporters, mais une réponse que nous considérons plutôt comme une précision judicieuse est « l'attitude de certains supporters ». Car oui, il ne faut pas englober tous les supporters comme étant problématique, car ce n'est pas le cas, il n'existe pas uniquement des sauvages qui se battent à chaque match dans le football, il existe également des supporters bienveillant et amoureux de leur club qui viennent les soutenir de manière respectueuse. Le comportement des joueurs se retrouvent en troisième position, un joueur peut paraitre comme arrogant, pourri par l'argent, voyous, irrespectueux, etc. ce qui pose un problème à certaines personnes qui estiment qu'un joueur doit être irréprochable, car il est une forme d'exemple pour les plus jeunes.

Nous avons également pu recevoir des remarques supplémentaires, en voici certaines qui sont intéressantes à notifier :

C'est un sport que j'aime regarder à plusieurs, et surtout lors de grands

événements publics tels les coupes du Monde ou l'Euro. Je pense que les

médias devraient surveiller leurs propos et ne pas accorder plus

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d'importance à un sport qu'à la santé par exemple (aux vues des

événements actuels). Cela concoure à un agacement de certaines personnes

vis à vis de ce sport.

"Le football est un sport de gentlemen pratiqué par des voyous"

Le foot c'est un sport pouvant réunir plusieurs classes sociales sur un même

terrain pour « courir après un ballon ». On peut y jouer partout dans le

monde, il suffit d'un caillou et c'est parti. Il n'y a pas de pré requis pour en

faire. Mais ce sport a tellement de supporters que la part de « mauvais

supporters » est beaucoup plus grande ce qui laisse apparaître des gens qui

sont là prêt à tout pour déconcentrer l'équipe adverse (évidemment ça va

trop loin genre racisme etc.) et bien souvent ils ne seront jamais punis...

mais il suffit de voir l'état d'esprit en France après la victoire en CDM pour se

rendre compte de l'importance du foot !

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery