PARTIE 3 : Préconisation
A. Exploitation des résultats
Après analyse il est intéressant de voir que
nous avons 65,9% d'homme, et 34,1% de femme qui ont répondus à
nos questions, ce qui est d'autant plus intéressant sachant que
l'idée populaire dit que le football est un sport pour les hommes.
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La richesse de cette étude est également issue
des différentes tranches d'âges qu'on peut recevoir dans notre
étude, étant donné qu'on observe une population de tout
âge, hormis celle des moins de 18 ans, qui aurait pu être
intéressant étant donné que cette génération
est née dans cette version du football. Plus de 80% de personne ont
entre 18 et 24 ans, ce qui donne un oeil avisé sur cette manière
plus inconsciente de voir le
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football et le monde qui l'entoure. Les catégories
25-34 ans et 34-45 ans, sont pertinentes sur leurs proximités
respectives sur la manière de vivre les événements tel que
la coupe du monde 1998, en comparaison avec ce qu'on a pu vivre en 2018, ou
encore en 2016 et il en est de même pour tout ce qui gravite autour du
football, tout ceci à bien évolué au cours des 20
dernières années. Au sujet de la dernière
catégorie, les personnes ayant plus de 45 ans, nous estimons que ce
regard peut avoir beaucoup plus de recule sur la situation, et sera beaucoup
plus consciencieux des éléments extérieurs, de plus il
pourra apporter son regard sur la société d'avant qui n'est plus
la même via les réseaux sociaux et toute la technologie qui
suit.
Il était important pour nous de connaitre le rapport
que l'individu avait avec le sport, donc en se basant sur cinq
possibilités ci-dessous, nous pouvons observer qu'il y a plus de 68% des
personnes interogées qui pratiquent le sport pour leur loisir. La
pratique nous intéresse d'autant plus que ça permet de voir
qu'ils sont immiscés directement dans les valeurs du sport, ainsi que
les bienfaits que la pratique procure.
Un sportif (semi) professionnel, qui représente
uniquement 4,9% des réponses, va pouvoir nous livrer son ressenti sur ce
qu'il voit autour de lui, la ferveur autour de sa discipline, son club, ou sa
personne, en quelques sortes voir le comportement des
supporters/spectateurs.
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Pour le professionnel dans le milieu du sport, un retour en
minorité, équivalent à 3%, nous est intéressant car
cette personne oeuvre pour et grâce à cette union en
général, si il y a une activité (quelque soit ça
nature) autour du sport, c'est bien parce qu'elle bénéficie de la
ferveur présente autour du sport.
Les personnes suivant l'actualités représentent
32% de nos réponses, ils ont donc consciences de l'ecosystème
présent dans le sport, les événements autour du sport,
s'intéressent aux causes des événements et ont un avis
surement plus analytique du sujet.
Et enfin, les personnes qui ne se retrouvent dans aucun des
choix évoqués précédement, ont un rapport
particulier avec le sport, qui serait trop infimes pour pouvoir
l'étudier dans une étude de masse (non pas qu'il ne serait pas
intéressant), ou bien n'ont absoluement aucun rapport avec le sport, ce
qui paradoxalement est d'autant plus intéressant car nous parlons
d'union et de désunion, donc savoir ce qui les éloignes du sport
est pertinent.
Dans ce constat nous avons donc 84,1% des personnes qui ont un
rapport avec le sport.
Après avoir vu le degré d'intérêt
de ce panel sur un secteur vaste comme le sport, nous avons voulu nous
concentrer sur le football, le domaine principal de notre mémoire.
Evaluer le degré d'intérêt pour la discipline est une prise
de position brève, sont-ils
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captivés par ce que le football dégage, ou au
contraire. Nous considèrons que l'intérêt est réel a
partir de six, cinq étant une médiane qui se positionne comme
étant trop indécise.
91 personnes sur les 164 situent leur intérêt
inférieur à 6, ce qui correspond à 55% des personnes, une
majorité. 16,5% estiment leur intérêt à 1 pour le
football, ce qui est la réponse la plus données sur cette
question. Ce qu'on peut voir et que parmis les 84% de personnes ayant un
rapport avec le sport, il y a 73 personnes qui s'intéressent au football
de façon plus ou moins intense (21 réponses correspondant
à 10), soit 44,5%. Cette information est à prendre sous plusieurs
aspects : le football intéresse moins d'une personne sur deux, et
bénéficie donc du côte de popularité non unanime, et
incontestable ; mais le football attire 44,5% d'un panel de 164 personnes, et
si on considère l'atomisation du monde sportif qui comporte une
multitude de sport, tel que le rugby, le hockey, le basket-ball etc, (pas moins
de 59 disciplines différentes rien qu'au Jeux Olympiques),
réussir à attirer quasiment la moitié des personnes est un
score remarquable.
La discorde est moindre lorsque l'on demande si l'on estime le
football comme un phénomène fédérateur, on retrouve
en majorité des réponses indiquant que le football réunit,
fédère et unit.
Malgré le fait que ce soit une estimation, donc qui ne
relève pas forcément d'un vécu, mais d'une impression
plutôt, nous avons quand même regardé qui étaient les
6 personnes estimant le football comme non fédérateur. 5 femmes
ayant entre 18 et 24 ans, 1 homme ayant entre 34 et 45 ans, 3 d'entre eux
pratiquent le sport pour leur loisir et 3 qui n'ont aucun rapport avec le
sport. Sur le meme barême que la question précédente, 82,4%
des personnes estiment le football comme fédérateur.
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Cette question
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Pour cette question, une proposition à réponse
multiple étaient possible, et ce qui est ressortit en majorité
est la faculté à réunir à 76,8%, suivi par le jeu
en lui-même avec 32,9%, les valeurs arrivent en 3e position
avec 27,4% et la communication autour du sport avec 23,8%. Certaines personnes
viennent donc sans forcément s'intéresser au sport, au football,
mais le côté partage, union peut être un
élément qui les attire au-delà même du spectacle
proposé par les joueurs. 27,4% des personnes se retrouvent dans les
valeurs que proposent le football (valeurs subjectives, propres à
chacun), ce qui est quand même assez important. Les 76,8% de personnes
qui aime le plus la faculté du football à réunir est gage
d'espoir pour le football, et ce qui pourrait être un
élément à capitaliser et exploiter pour se rapprocher de
ses prospects.
Sur cette question, nous avons essayé de savoir si la
population interrogée considérée le football comme
élément de division sociale, et la réponse fut non
à 64,6%. Réponse pour le moins étonnante selon nous, comme
énuméré précédemment, les faits de division,
d'exclusion sont nombreux mais ce qui est intéressant dans cette
réponse c'est que le panel n'a pas conscience de ces
événements, ou ne considère pas ces
événements comme étant graves, ou notables.
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Comme énuméré dans la première
partie, les événements qui ternissent l'image du football sont
nombreux, et nous avons essayés de comprendre d'où viennent-ils ?
Qui est responsable de ça ? En majorité, les supporters sont
ressortis, étant considérés comme responsables à
81,7%, ciblé notamment aux vues de leur comportement pendant et hors des
matchs, le supporter communique de manière impulsive et transmet
rapidement sa ferveur comme sa haine. En deuxième position nous avons
les médias à 48,8%, responsable d'interpréter des faits,
des paroles du football qui, mal tourné, résulte d'une
polémique. Les tensions entre différentes entités
sportives (personnalité ou organisation) sont parfois issues des
journaux qui sont les premiers relais des actualités sportives. 27,4%
jugent responsables les clubs, fédérations et autres
institutions, et au vu des polémiques récentes concernant la FIFA
et l'UEFA pour les attributions arrangées de certaines
compétitions, ça se comprend.
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Derrière cette question nous avons voulu savoir quels sont
les éléments qui séparent le football de la population, et
donc voir autour de quels vecteurs il faut travailler. En première
position on retrouve les sommes d'argents investis, le football est un
marché comme un autre, mais représentant des milliards d'euros,
un nombre incalculable de transaction sont recensés chaque année,
les salaires considérés comme excessifs sont au coeur de cette
« gêne ». En deuxième position, en cohérence avec
la question précédente, on retrouve l'attitude des supporters,
mais une réponse que nous considérons plutôt comme une
précision judicieuse est « l'attitude de certains supporters
». Car oui, il ne faut pas englober tous les supporters comme étant
problématique, car ce n'est pas le cas, il n'existe pas uniquement des
sauvages qui se battent à chaque match dans le football, il existe
également des supporters bienveillant et amoureux de leur club qui
viennent les soutenir de manière respectueuse. Le comportement des
joueurs se retrouvent en troisième position, un joueur peut paraitre
comme arrogant, pourri par l'argent, voyous, irrespectueux, etc. ce qui pose un
problème à certaines personnes qui estiment qu'un joueur doit
être irréprochable, car il est une forme d'exemple pour les plus
jeunes.
Nous avons également pu recevoir des remarques
supplémentaires, en voici certaines qui sont intéressantes
à notifier :
C'est un sport que j'aime regarder à plusieurs, et
surtout lors de grands
événements publics tels les coupes du Monde ou
l'Euro. Je pense que les
médias devraient surveiller leurs propos et ne pas
accorder plus
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d'importance à un sport qu'à la santé
par exemple (aux vues des
événements actuels). Cela concoure à un
agacement de certaines personnes
vis à vis de ce sport.
"Le football est un sport de gentlemen pratiqué par
des voyous"
Le foot c'est un sport pouvant réunir plusieurs
classes sociales sur un même
terrain pour « courir après un ballon ». On
peut y jouer partout dans le
monde, il suffit d'un caillou et c'est parti. Il n'y a pas de
pré requis pour en
faire. Mais ce sport a tellement de supporters que la part
de « mauvais
supporters » est beaucoup plus grande ce qui laisse
apparaître des gens qui
sont là prêt à tout pour
déconcentrer l'équipe adverse (évidemment ça
va
trop loin genre racisme etc.) et bien souvent ils ne seront
jamais punis...
mais il suffit de voir l'état d'esprit en France
après la victoire en CDM pour se
rendre compte de l'importance du foot !
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