WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Stratégie achat basée sur le développement de la consommation locale et les circuits-courts d'approvisionnement. Cas du petit déjeuner dans l'hôtellerie


par Sophie WIDERA
ESSEC Business School - Mastère Spécialisé International Purchasing Management 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Résumé

Longtemps marginalisée face aux mastodontes de la grande distribution, la commercialisation en circuits courts revient sur le devant de la scène comme une réponse à un souhait de consommer différemment.

Le circuit court est un mode de commercialisation qui s'exerce soit par la vente directe aux consommateurs soit par la vente indirecte aux professionnels, à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire (définition actée par le Ministère de l'Agriculture en 2009). Cette définition n'inclut pas

40 http://www.la-croix.com/Actualite/Economie/Economie/Ce-monde-qui-cherche-a-consommer-autrement-_NG_-2009-02-13-531373

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 58 sur 198

de critère de distance. On parle également de circuits de proximité mais cette notion ne comporte pas de critère en ce qui concerne le nombre d'intermédiaires. Les experts et chercheurs sur le sujet ont donc institué une nouvelle dénomination qui prend en compte les 2 aspects des circuits courts. On parle donc de circuits courts de proximité.

La notion de consommation locale renvoie quant à elle à la consommation de produits cultivés ou transformés dans un espace géographique restreint. Là encore, aucune définition stricte et officielle n'existe. L'espace géographique conférant à un produit son origine locale n'est pas défini. Un consensus semble vouloir s'établir autour de 100 miles dans les pays anglo-saxons soit environ 160 km en France. Dans une étude menée en IDF sur l'introduction de produits locaux dans les cantines scolaires, la notion de local s'étend de quelques km pour le pain, à 100 km pour les légumes et enfin à beaucoup plus loin pour la viande et le poisson.

83% des consommateurs français déclarent privilégier la production locale occasionnellement. La vente en CC n'en reste pas moins encore actuellement assez marginale : seuls 7% des achats alimentaires sont réalisés directement auprès des producteurs. Toutefois, ce pourcentage pourrait évoluer rapidement grâce à l'apparition des produits locaux issus des CC d'approvisionnement dans les rayons de la grande distribution alimentaire. En effet, de nombreuses initiatives émergent, afin d'attirer ce nouveau segment de clientèle, prêt à payer plus cher pour manger mieux tout en participant à une consommation qu'il espère plus raisonnée. Il est à noter que cet engouement pour les produits issus des CC n'est pas une particularité franco-française. En effet, des initiatives visant à développer ces circuits de distribution sont lancés dans de nombreux pays occidentaux (cf annexe1).

Les facteurs de croissance de la consommation de produits locaux issus des CC sont assez nombreux. La réforme de la politique agricole commune a entrainé la suppression de nombreuses subventions et aides diverses aux agriculteurs européens, provoquant des faillites chez les plus fragiles d'entre eux et des baisses importantes de revenus chez d'autres. Afin de stabiliser et de renforcer la position des agriculteurs sur un marché désormais soumis aux règles mondiales de la concurrence, un plan d'actions en faveur des circuits courts a été mis en place par le Ministère de l'Agriculture en 2009. Ses principaux objectifs sont les suivants : mieux rémunérer les actes de production et diversifier les cultures afin de limiter les exploitations monocultures, synonymes de dépendance économique. Des mesures ont également été mises en oeuvre pour inciter les acheteurs publics à s'approvisionner

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 59 sur 198

localement (Modification du Code des Marchés Publics du 25 août 2011). Enfin des opérations sont menées dans certains établissements scolaires pour promouvoir les produits régionaux.

De leur côté, les consommateurs français tendent à favoriser de plus en plus souvent les produits locaux issus des CC. Leurs motivations peuvent être regroupées en 3 catégories. La première concerne la santé et les risques sanitaires. Elle s'explique par les crises alimentaires successives qui ont ébranlé leur confiance dans l'industrie agro-alimentaire et les circuits de distribution traditionnels. Les CC permettent de garantir plus facilement l'origine des produits. De plus, on a tendance à accorder sa confiance aux produits de l'agriculteur du coin plus facilement qu'à ceux qui sont passés par une multitude d'intermédiaires avant d'atterrir dans notre assiette.

Le goût et la fraicheur sont également évoqués comme des critères influençant les choix des consommateurs vers les CC. Une plus grande fraîcheur grâce à la proximité des producteurs et plus de goût en opposition aux produits issus de la grande distribution : l'absence de goût voire la « falsification » du goût en raison des additifs alimentaires sont souvent mentionnés.

Enfin, la 3ème catégorie de motivation pour acheter en CC est d'ordre social et environnemental. Consommer des produits qui ont parcouru des milliers de km apparaît de plus en plus comme un non-sens. A cela s'ajoute un contexte de crise économique dans lequel consommer local s'apparente à un geste solidaire. Une étude d'Ethicity menée en 2011 et en 2012 montre l'évolution rapide de cette tendance : alors que 51% des Français définissaient un produit responsable par le fait qu'il était fabriqué localement en 2011, 85% des Français en 2012 déclarent privilégier les entreprises qui ont conservé une implantation locale.

D'un point de vue écologique les CC ont pour principal avantage de limiter l'emballage et les déchets. Ils favorisent également les pratiques agricoles moins intensives. En effet, la relation directe entre consommateurs et producteurs incitent ces derniers à s'adapter à la demande de produits issus d'une agriculture plus « durable ». Le transport reste quant à lui un argument écologique très discutable et très discuté dans la mesure où la logistique dans les CC est encore actuellement très peu organisée et optimisée. Des études indiquent qu'à la tonne transportée, les CC génèrent plus de GES (gaz à effet de serre) que les circuits longs traditionnels.

Enfin, en ce qui concerne la législation, la création d'un label pour les produits vendus en CC est à l'étude au niveau européen. Parmi nos voisins, on peut noter la création d'un label national

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 60 sur 198

« Kilomètre 0 » en Italie, attribué aux agriculteurs qui effectuent la vente directe ainsi qu'aux restaurants s'approvisionnant à hauteur de 30% en produits locaux. En France, c'est un label régional qui a vu le jour en février 2013. Il distingue les restaurateurs d'IDF préparant leurs plats avec 50% de produits issus de productions franciliennes en CC.

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 61 sur 198

2. ELABORATION D'UNE STRATEGIE ACHAT EN PARTANT DE L'OFFRE

2.1. Comprendre les enjeux par le questionnement

Avant de se lancer dans un nouveau projet, il est indispensable de rappeler les éléments qui vont permettre aux concepteurs de l'offre d'apporter des réponses adaptées.

1. Quel est l'enjeu ? A quel problème répond l'offre PDJ ?

Enjeu : augmenter le chiffre d'affaires PDJ. Taux de captage PDJ stagnant, voire en baisse.

2. Quelle est la situation actuelle et en quoi est-elle insatisfaisante ?

Le taux de captage sur la prestation PDJ stagne. 70% environ des clients prennent le PDJ à l'hôtel. Comme il s'agit d'une prestation dont le taux de rentabilité est élevé (entre 30 et 40%), le manque à gagner est important.

3. Comment expliquer la situation actuelle ?

Les clients ont de nombreuses attentes sur ce service, notamment en termes de qualité, de fraîcheur, et de découverte. Ces critères ne sont pas toujours remplis. A cela s'ajoute un rapport qualité prix jugé élevé par une majorité de la clientèle.

L'insatisfaction des clients se traduit par un refus pur et simple de prendre un PDJ mais il existe également des offres alternatives à l'extérieur de l'hôtel : bars, brasseries, boulangeries, etc...

4. Quelle est la finalité de ce projet ?

Ce projet a pour finalité de maintenir le taux de captage actuel et de l'améliorer par une offre qui correspondrait aux attentes des clients tant en termes de produits que de rapport qualité prix.

Il a également pour but de se démarquer de la concurrence en proposant une offre plus attractive, voire de se positionner comme un précurseur.

Enfin, dans un environnement où les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux de la RSE, une offre intégrant des éléments liés au développement durable aurait un impact positif sur l'image de l'hôtel.

6.Comment?

Elaborer une stratégie permettant de prendre en compte tous ces critères.

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 62 sur 198

2.2. Mettre en place une stratégie marketing

2.2.1. Définition et objectifs

La stratégie consiste à définir les objectifs fondamentaux de l'entreprise et à mettre en oeuvre les moyens permettant de les atteindre.

Les objectifs d'une stratégie peuvent être nombreux et variés : gagner des parts de marché en affaiblissant la concurrence ou en lançant un produit innovant, améliorer sa rentabilité, augmenter son chiffre d'affaire, etc

Objectifs de la stratégie à mettre en place:

- augmenter les ventes (atteindre un taux de captage de 90%)

- se démarquer de la concurrence en proposant une offre plus attractive

- faire du PDJ un argument au service de l'image en termes de RSE, être précurseur sur ce créneau

Le point de départ de la stratégie est représenté par le marché : il s'agit de déterminer les demandes qu'on peut et qu'on veut satisfaire et développer les moyens permettant de créer l'offre en adéquation avec cette demande.

2.2.2. Choix : laquelle, comment et pour quel résultat attendu ?

Les choix stratégiques concernent les décisions qui vont orienter l'avenir de l'organisation et la manière dont elle doit répondre aux nombreuses pressions identifiées dans la première partie.

? Définitions des différents types de stratégies à l'aide des 3 stratégies génériques de Porter

Michael Porter distingue trois stratégies génériques :

1) La domination par les coûts

2) La différenciation

3) La concentration ou focalisation

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 63 sur 198

D'après les 3 stratégies de Michael Porter, cours de Management stratégique d'Olivier Fourcadet, professeur à l'Essec, 2011

1) Stratégie de domination par les coûts : il s'agit d'une stratégie consistant à vouloir conquérir des parts de marché en réduisant au maximum les coûts : coûts de production mais également tous les autres coûts de la chaîne de valeur. L'entreprise peut alors pratiquer des prix plus bas que ceux de la concurrence pour gagner des parts de marché.

Ainsi, en réduisant les coûts et en augmentant les quantités produites, on génère des économies d'échelle et d'apprentissage (effet d'expérience).

Avantages :

- augmenter le chiffre d'affaires - augmenter sa part de marché

Risques:

-guerre des prix avec la concurrence,

- insuffisance de la demande

- moins d'investissements dans l'innovation, le marketing et la promotion par souci d'économie

2) Stratégie de focalisation (ou de niche) : les efforts et les ressources portent sur un segment étroit et défini. On déploie tous les moyens de conception, de production, de distribution et de promotion,

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 64 sur 198

non pas vers un marché de masse déjà occupé par des concurrents importants mais vers une gamme de produits ou services ou à destination d'un segment de clientèle particulier et très restreint.

Avantages :

- pas de concurrence, marge bénéficiaire très élevée - en meilleure connaissance des attentes clients,

Risques :

- disparition de la spécificité du segment visé

- si le segment est très rentable, il y aura rapidement de nouveaux entrants

3) Stratégie de différenciation : elle s'inscrit plutôt dans une logique de recherche d'avantages compétitifs durables. Elle consiste à mettre en oeuvre des moyens autres que le prix pour rendre un produit difficilement comparable à celui des concurrents. Les sources de différenciation sont multiples. Elles ne résultent pas seulement des attributs du produit ou de la politique commerciale, mais de l'ensemble des activités de la chaîne de valeur, voire d'activités situées en aval. Il ne faut donc pas faire de confusion avec la notion de qualité, qui n'est qu'une composante de la différenciation.

On envisage une stratégie de ce type pour entrer sur un marché concurrentiel ou mature, avec des concurrents vendant quasiment le même produit aux mêmes clients selon des techniques de commercialisation identiques.

? La différenciation peut porter sur plusieurs aspects :

- caractéristique du produit (design, qualité, fiabilité, technologie, innovation), service associé, conseil personnalisé, la marque, l'image, le mode de distribution, le conditionnement

? Les conditions de réussite de cette stratégie :

- visibilité par les clients : le client ne paie en effet que pour une valeur perçue. Il peut même payer un surprix plus important pour une valeur plus faible, si celle-ci est mieux signalée. La réussite d'une

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 65 sur 198

telle stratégie dépend donc autant de critères de signalisation (publicité, notoriété) que de ceux d'utilisation (valeur réellement créée : qualité du produit, délai de livraison...).

- l'offre doit correspondre à une demande réelle

Avantages :

- possibilité de se concentrer sur la valeur en générant un prix et une marge plus élevés - permet d'éviter une concurrence directe avec d'autres offres

Risques :

- perte de l'avantage en étant copié rapidement

- confusion entre unicité de l'offre et valeur créée

Absence de stratégie :

L'absence d'orientation stratégique claire dans l'une des trois stratégies de base empêche l'entreprise de dégager une forte rentabilité. Coûts pas assez maîtrisés / image pas assez forte. On parle d'enlisement dans la voie médiane.

?Conclusion : la stratégie retenue

La stratégie de différenciation est la plus adaptée sur ce marché déjà mature et concurrentiel : en effet, il existe de nombreuses offres et des substituts au PDJ, il ne s'agit pas d'un marché de niche. L'objectif ici est de concevoir une offre PDJ qui conviendra à tous. Il s'agit de conserver la clientèle qui prend déjà son PDJ à l'hôtel et qui fait partie des 70% du taux de captage moyen afin de maintenir ce

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 66 sur 198

taux. Il faut également construire une offre susceptible de séduire les clients potentiels, à savoir ceux qui optent pour l'hébergement, sans PDJ.

Une stratégie par les coûts n'est pas envisageable car les clients de l'hôtellerie 3 et 4 étoiles souhaitent obtenir des prestations correspondant à la gamme d'hôtels qu'ils ont choisie. Même si le prix est un facteur de choix non négligeable, le rapport qualité/prix prédomine, on ne s'adresse pas à une clientèle d'hôtel low cost. Si la valeur d'une offre le justifie, les clients sont prêts à payer plus.

De plus, la tendance dans l'hôtellerie est à la personnalisation des services, à la découverte et au plaisir. On souhaite faire vivre une expérience différente à la clientèle d'où des efforts en termes de services, de décoration, d'aménagements d'espaces conviviaux, d'accueil et de restauration. En restauration justement, de nouvelles offres axées sur le plaisir, la santé, les sens sont développées pour séduire une clientèle qui voyage de plus en plus.

Les clients des hôtels 3 et 4 étoiles veulent être étonnés, avoir à disposition des services et des produits auxquels ils n'ont pas forcément accès chez eux.

Une stratégie de différenciation sur le service PDJ permettant de répondre aux besoins de plaisir, de découverte et de qualité de la clientèle, tout en prenant en compte sa sensibilité pour le développement durable va permettre d'augmenter la valeur perçue de l'offre.

2.3. Construction de l'offre

2.3.1. Positionnement

On peut définir le positionnement comme un choix stratégique qui cherche à donner à une offre une position crédible, différente et attractive au sein d'un marché et dans l'esprit des clients (Mercator, 8ème édition, 2006).

Cette définition souligne trois aspects d'un positionnement :

1) le positionnement est la politique qui cherche à influencer la perception qu'ont les clients d'un produit, d'un service ou d'une marque ;

2)

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 67 sur 198

c'est un choix stratégique global en matière d'offre : un positionnement se traduit dans la communication ou la publicité, mais c'est dans l'ensemble des dimensions d'une offre que perçoit le client (politique de produit, de prix, de distribution...) qu'il doit s'exprimer ;

3) la finalité du positionnement est une finalité de perception. L'offre doit être perçue comme crédible, différente et attractive dans l'esprit des clients par rapport aux concurrents.

? Offre PDJ intégrant des produits locaux issus des circuits courts de distribution

Cette offre permet de se différencier de la concurrence tout en apportant une réponse pertinente aux enjeux identifiés précédemment:

- produits frais et sains car cultivés ou fabriqués en région parisienne : réponse à une demande de la clientèle hôtelière au niveau qualitatif et aux exigences de traçabilité

- des produits de la région Ile de France, généralement inconnues du grand public, ce qui correspond aux attentes de diversité et de découverte de la clientèle hôtelière

- produits s'intégrant dans une démarche RSE : réponse à la sensibilité croissante des clients pour les méthodes de production moins intensives et la préservation des emplois de proximité

- démarche de différenciation par rapport à la concurrence, d'améliorer son image et de se positionner comme un précurseur

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 68 sur 198

2.3.2. Contenu

L'offre PDJ local sera élaborée à l'aide d'un marketing-mix 4P.

Définition et enjeux :

Le marketing-mix désigne la combinaison de paramètres tels que le produit, le prix, la promotion, le circuit de distribution entrant en ligne de compte, dans un environnement économique donné, pour assurer le succès de la commercialisation d'un produit, d'un service ou d'une enseigne.

Dans son ouvrage Marketing Management (éditions Pearson), Philip Kotler définit ainsi la notion de marketing-mix : "Le marketing-mix comprend l'ensemble des outils dont l'entreprise dispose pour atteindre ses objectifs auprès du marché visé ".

Mc Carthy a regroupé les composants du mix sous l'appellation mnémotechnique des 4P (désignant le produit, son prix, sa distribution et sa promotion). Son objectif était de simplifier la prise de décision marketing.

Les 4P du Marketing-Mix doivent permettre de combiner ses moyens afin d'atteindre à moindre coût les objectifs fixés.

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 69 sur 198

? Le produit

Proposer pour chaque type de références tout produit pouvant figurer sur un buffet de petit-déjeuner, cultivés ou fabriqués en Ile de France.

Sur 70 références que comptent en moyenne un PDJ buffet en 3 et 4 étoiles, afin que l'offre soit suffisamment visible, il faudrait idéalement que chaque pôle propose au moins un à deux produits locaux. Comme cela ne peut pas s'appliquer à toutes les catégories faute d'offre (boissons chaudes par exemple).

Conditionnement :

Pas d'emballage individuel pour identifier plus rapidement le caractère « authentique » des produits locaux par opposition aux produits plus industriels.

? Le prix

Le prix du petit-déjeuner ne peut pas être augmenté sachant que 70% des clients le trouvent déjà trop élevé et que 52% des clients estiment le rapport qualité prix de cette prestation médiocre. L'objectif est d'augmenter les ventes.

? La distribution

Circuits courts de proximité : les produits doivent être cultivés ou fabriqués en région Ile de France

? La promotion

Rendre l'offre visible depuis le site internet de l'hôtel jusqu'à la table du petit déjeuner :

Sur le site internet de l'hôtel :

Ex : Offre Petit-déjeuner Hôtel des Grands Hommes

http://www.hotels-paris-rive-gauche.com/blog/2010/03/30/nouveau-petit-dejeuner-hotel-grands-hommes-paris/

Dans l'hôtel :

- livret d'accueil de la chambre : signaler l'offre en mentionnant ses principales caractéristiques et les avantages pour le client : produits fabriqués ou cultivés en Ile de France, produits frais et sains, découverte de produits issus d'un terroir encore peu connu, informations sur la démarche de développement durable entreprise par l'hôtel grâce aux filières d'achat responsable.

- Dans la salle de petit-déjeuner, un petit dépliant sur chaque table : une photo des produits locaux et un logo indiquant comment les identifier rapidement sur le buffet.

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 70 sur 198

- Sur le buffet : logo sur les produits, très discret

Thèse professionnelle Sophie Widera 2013 Page 71 sur 198

Exemple emprunté au groupe Starwood :

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite