C. Environnement interne
L'environnement interne englobe la culture et l'esprit de
l'entreprise. Il détermine la façon dont les risques sont
appréhendés et pris en compte par l'ensemble des collaborateurs
au sein de l'entreprise, et plus particulièrement la conception du
management du risque et son goût pour le risque,
l'intégrité et les valeurs éthiques. 
II. Les différentes étapes du processus de
gestion des risques
Nous avons pu observer au cours de notre revue de
littérature que la plupart des processus ou modèles de gestion
risques respectent les trois étapes suivantes : Identification des
risques - Evaluation des risques - Mise en oeuvre des stratégies de
protection contre les risques. Nous avons pu identifier les différents
risques existants dans le financement de la commercialisation intérieure
suite à notre enquête. Les risques les plus significatifs sont :
le risque fournisseur et le risque de crédit. 
Les autres étapes : Evaluation des risques et Mise en
oeuvre des stratégies de protection sont perceptibles dans le processus
de gestion des risques. 
  
105 
ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE 
« Étude et Analyse des risques encourus
par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation
intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire
» 
Les étapes de ce processus sont les suivantes : 
A.  Fixation des objectifs 
 Les objectifs doivent avoir été
préalablement définis pour permettre au gestionnaire des risques
(le gestionnaire des achats) de pouvoir identifier les événements
potentiels susceptibles d'en affecter la réalisation. 
 Les objectifs en termes de volume des achats (tonnage
prévisionnel), de coûts (qualité/prix/frais
généraux), de gestion des financements (budget
prévisionnel des financements et seuils de tolérance des
mauvaises créances par rapport à ce budget) doivent être
identifiés au préalable. Les objectifs s'établissent
généralement en fonction de la demande des clients à
l'étranger (contrats fermes à l'export), des déblocages
obtenus auprès du Conseil du Café - Cacao (CCC), des rapports de
prévisions des récoltes. 
B.  Evaluation et sélection des fournisseurs
performants 
 
L'évaluation et la sélection des fournisseurs
doivent respecter les principes suivants : 
1.  Les critères de sélection choisis : les
critères qui nous apparaissent les plus pertinents pour évaluer
la performance d'une société coopérative ou d'un traitant
agréé peuvent être : le niveau d'endettement, le potentiel
ou l'historique des livraisons passées, le respect des délais de
livraisons (la crédibilité ou fiabilité), les
installations (magasin principal et annexes), les équipements
(équipements roulants, matériels de bureau). 
2.  les méthodes d'évaluation et de
sélection des fournisseurs choisies : la méthode
catégorique (pour la première année) et la méthode
des sommes pondérées (pour la deuxième année) de
Timmerman semblent appropriées pour évaluer et
sélectionner les fournisseurs à partir des critères
précédemment définis ; en raison de leur relative
simplicité, de la qualité des fournisseurs locaux (peu de
clarté et de transparence dans l'établissement des états
financiers 
 
  
106 
ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE 
« Étude et Analyse des risques encourus
par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation
intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire
» 
de fin d'exercice), et du fait majeur que ces deux
méthodes s'appuient énormément sur le jugement et
l'expérience de l'acheteur. 
Exemple Année 1 : Tableau Excel -
Méthode catégorique (voir page suivante) 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
 ADAPTATION DE LA METHODE CATEGORIQUE DE TIMMERMAN
A UN PROBLEME DE SELECTION PRIMAIRE DES 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
 FOURNISSEURS DANS LE CADRE DE L'APPROVISIONNEMENT
BORD CHAMP DE CAFE - CACAO EN CÔTE
D'IVOIRE 
 | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
 EVALUATION DES CREANCES OU DE
L'ENDETTEMENT 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 FOURNISSEURS 
 | 
 VIS-À-VIS DES
EXPORTATEURS 
 | 
 VIS-À-VIS DES PRODUCTEURS 
 | 
 AUTRES 
 | 
 CUMUL 
 | 
 
| 
 SCOOPS A 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 SCOOP-CA B 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 TRAITANT A 
TRAITANT B 
 | 
 AUCUNE RECONNUE 
PRODUCTEURS 
EXPORTATEURS 
 | 
   | 
   | 
 
| 
 SCOOPS C SCOOP
- CA D TRAITANT C TRAITANT D 
LEGENDE : 
 | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
| 
 CREANCES 
 | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
   | 
 
  
AUTRES/DIVERSES 
PRODUCTEURS +EXPORTATEURS 
PRODUCTEURS +
AUTRES 
EXPORTATEURS +
AUTRES 
PRODUCTEURS+EXPORTATEURS+AUTRES 
Source : Elaboré dans le cadre de cette
étude 
Exemple Année 2 : Tableau Excel -
Méthode de la moyenne pondérée 
  
107 
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« Étude et Analyse des risques encourus
par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation
intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire
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   | 
 
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   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 APPLICATION DE LA METHODE DE LA MOYENNE PONDEREE A
UN PROBLEME 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
 DE SELECTION DES FOURNISSEURS DANS LE CADRE DES
APPROVISIONNEMENTS 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
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   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Critères /
Sous - critères 
 | 
 Poids 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 Performance (historique des
livraisons) 
 | 
   | 
   | 
   | 
   | 
   | 
 
| 
 AN N-1 
 | 
 15% 
 | 
 3 
 | 
 4 
 | 
 3 
 | 
   | 
 
| 
 AN N-2 
 | 
 15% 
 | 
 4 
 | 
 2 
 | 
 2 
 | 
   | 
 
| 
 AN N-3 
10% 
 | 
 5 
 | 
 4 
 | 
 3 
 | 
   | 
 
  
BORD CHAMP DE CAFE -
CACAO EN CÔTE D'IVOIRE 
Total 
Capacité logistique (Matériels et
Installations) 
Matériels roulants (véhicules de collecte et
de 
transferts) 
Respect des délais /
Réputation 
Mandat 
Pondérations des critères et des
sous-critères : 
Matériels informatiques et d'analyses
qualité 
Magasin principal et secondaires 
Total 
Performance (historique des
livraisons) : 40% Livraison
passée < 200 MT : 2 
200 MT = Livraison passée <
700 MT: 3 700 MT = Livraison passée
< 1,000 MT : 4 1,000 MT = Livraison
passée : 5 
Capacité logistique (matériels et
installations) : 20% 
Total 
Score global 
CLASSEMENT 
Matériels roulants 
1 à 3 véhicules de collectes :
2 plus de 03 KIA et 01 remorque: 3 plus de 03 KIA et
02 remorques : 4 plus de 03 KIA et 03 remorques :
5 
SCOOPS A SCOOP-CA B TRAITANT A TRAITANT
B 40% 20% 10%
5% 5% 40%
15% 
FOURNISSEURS 
1,3 
1,05 
3 
2 
3 
3 
3 
3 
0,6 
0,5 
3 
5 
5 
3 
3 
3 
1,5 
1,5 
3,4 
3,05 
4 Magasin principal et
auxiliaires Magasin principal uniquement :
3 Magasin principal et auxiliaires : 5 
Revolvings 
15% 
Certification 
10% 
100% 
1 2 Matériels
informatiques et analyses qualité Aucun
matériels info et analyse qualité : 0
Matériels informatiques uniquement : 3
Matériels analyse qualité uniquement : 3
Matériels informatique et analyses qualité :
5 
Respects des délais
/ Réputation : 40% Délais /
Mandat 
Mandat non soldé : 0 
Mandat soldé après l'écheance :
3 Mandat soldé avant et à
l'échéance : 5 
Délais /
Revolvings 
Durée moy > 10 jours :
2 
10 jours = Durée moy = 07
jours : 3 Durée moy < 07 jours
: 5 
5 
5 
5 
1 
3 
3 
5 
1,4 
3,95 
Certification (UTZ/RA/FT) 
Aucune certification : 0 
01 certification : 3 
02 certifications : 5 
  
3 
108 
Source : Elaboré dans le
cadre de cette étude 
ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE 
« Étude et Analyse des risques encourus
par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation
intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire
» 
C.  Evaluation de la probabilité des
évènements 
 Les événements internes et externes
susceptibles d'affecter l'atteinte des objectifs de l'organisation doivent
être identifiés en faisant la distinction entre risques et
opportunités. Les opportunités sont prises en compte lors de
l'élaboration de la stratégie ou au cours du processus de
fixation des objectifs. Il est question à cette étape de mettre
en application la méthode des cinq forces de PORTER. M en vue de
surveiller le risque stratégique : Menaces des nouveaux entrants -
Menace des produits de substitution ou des productions concurrentes telles que
le palmier à huile ou l'hévéa - Pouvoir de
négociation des fournisseurs locaux - Pouvoir de négociation des
clients étrangers - Intensité de la concurrence. 
D.  Traitement de la réponse à donner
à chaque type de risque 
 La direction générale de l'entreprise
définit en accord avec le gestionnaire des achats (des risques), les
solutions permettant de faire face à chaque type de risque :
évitement, acceptation, réduction ou partage. Pour ce faire le
gestionnaire élabore un ensemble de mesures permettant de mettre en
adéquation le niveau des risques avec le seuil de tolérance pour
le risque de son organisation. Pour exemple, prendre la décision de
poursuivre la relation (le financement) avec un fournisseur (loyale et bien
connu) qui n'a pas pu solder son dernier revolving à l'approche du pic
de la production cacaoyère au mois de Novembre. 
E.  Activités de surveillance et de contrôle
des risques 
 
Des politiques et procédures sont définies par
le gestionnaire des achats en accord avec la direction générale
et le département Finance ou Trésorerie (si l'entreprise en
dispose), et déployées afin de veiller à la mise en place
et à l'application effective des mesures de gestion des risques. Les
indicateurs de performances à prendre en considération pour
assurer un suivi et une évaluation 
  
109 
ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE 
« Étude et Analyse des risques encourus
par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation
intérieure du café-cacao en Côte d'Ivoire
» 
de la performance des financements octroyés sur une
période peuvent être les suivants : 
? Taux d'impayés sur une période
= [Montant Total des impayés (Mandat et
Révolvings) + Coûts du financement] / Financement total
octroyés sur la même période : il donne une mesure de
la performance du recouvrement des financements octroyés sur une
période. Le meilleur taux est celui qui se rapproche le plus de
zéro (0). 
? Volume additionnel prévisionnel pour
combler le déficit = Montant total des impayés
(Mandat et révolvings) sur une période (un trimestre) / Taux
moyen de rentabilité prévisionnel (FCFA/Tonne) .Il mesure le
volume additionnel à obtenir en cas d'impayés ou de mauvaises
créances pour combler le déficit. Il correspond au DDSO («
Delinquents Days Sales Outstanding » qui met l'accent sur les dettes
échues en termes de ventes moyennes effectives. 
? Coût Total du Risque (CTR) =
[Montant Total des impayés (Mandat et Révolvings) +
Coûts du financement] / Volume collectée sur la même
période. Il mesure le coût total du risque de crédits
sur une période, et est exprimé en FCFA la tonne. 
F.  Information et communication : 
 Les informations utiles sont identifiées,
collectées, et communiquées sous un format et dans des
délais permettant à tous les collaborateurs d'exercer leurs
responsabilités en matière de gestion des risques. Plus
globalement, la communication doit circuler verticalement et transversalement
au sein de l'organisation de manière efficace. 
G.  Pilotage 
 
Le processus de gestion des risques est piloté dans sa
globalité et modifié en fonction des besoins par la direction
générale. Le pilotage s'effectue au travers des activités
permanentes de management ou par le biais d'évaluations 
  
110 
ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE 
« Étude et Analyse des risques encourus
par les Exportateurs/Usiniers dans le financement de la commercialisation
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» 
ou encore par une combinaison de ces deux modalités.
C'est elle qui initie et met en oeuvre la stratégie de gestion
des risques. 
III. Critiques 
La pertinence de ce processus de gestion des risques
fournisseur et de crédits s'apprécie à travers son
aptitude à réduire la criticité des risques, en
réduisant leurs fréquences d'apparition (probabilité
d'occurrence) ou en réduisant leurs gravités ou leurs impacts
potentiels. L'application des différentes étapes du
processus peuvent aboutir à ces deux résultats. 
Les critiques des différentes étapes de ce
processus de gestion des risques dans la commercialisation intérieure du
café-cacao sont résumées à travers le tableau
suivant : 
Tableau 5. Critiques des différentes
étapes du processus 
| 
 Les différentes 
étapes du Processus 
 | 
 Avantages 
 | 
 Limites 
 | 
 
| 
 A/Fixation des 
objectifs 
 | 
 Cette étape permet de fixer les priorités en
matière de gestion des risques. 
 | 
 Des objectifs trop irréalistes 
peuvent générer des
coûts supplémentaires. 
 | 
 
| 
 B/Evaluation et 
sélection des 
fournisseurs performants 
 | 
 Cette étape permet 
d'accroître les performances en
réduisant les risques. 
 | 
 Cette étape peut s'avérer 
fastidieuse, et source de conflits
d'intérêts. 
 | 
 
| 
 C/Evaluation de la 
probabilité des évènements 
 | 
 Cette étape permet 
d'anticiper sur chaque type d'évènement, et
de prendre la bonne décision. 
 | 
 Cette étape peut entrainer des pertes de temps et
générer des coûts inutiles si les événements
prévus ne se réalisent pas. 
 | 
 
| 
 D/Traitement de la réponse à donner
à 
chaque type de risque 
 | 
 Cette étape a le principal 
avantage de réduire les impacts des risques. 
 | 
 Cette étape peut générer des coûts
supplémentaires. 
 | 
 
| 
 E/ Activités de Suivi 
et de contrôle des risques 
 | 
 Cette étape permet de 
neutraliser les risques. 
 | 
 Cette étape peut réduire les 
opportunités ; et générer
des coûts. 
 | 
 
  
  
111 
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« Étude et Analyse des risques encourus
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» 
 
| 
 F/Information et 
communication 
 | 
 Cette étape permet une prise 
de conscience et une implication du personnel au 
processus de gestion des risques. 
 | 
 Cette étape peut générer des 
coûts supplémentaires. Et le 
caractère confidentiel des informations limite le
nombre de destinataires. 
 | 
 
| 
 G/Pilotage 
 | 
 Cette étape permet une 
implication au plus haut niveau de la hiérarchie au 
processus de gestion des risques. 
 | 
 Une forte implication de la 
hiérarchie au plus haut niveau peut causer des lourdeurs
dans la prise de décision et réduire 
l'efficacité du processus de gestion des risques. 
 | 
 
  
Source : Elaboré dans le
cadre de cette étude 
Par ailleurs, d'autres difficultés peuvent résulter
des situations suivantes : 
- Une erreur de jugement dans la prise de décision ; 
- La prise en compte du rapport coûts /
bénéfices dans le choix du traitement des risques, et la mise en
place des contrôles et des solutions alternatives ; 
- Les faiblesses potentielles du processus, susceptibles de
survenir en raison de défaillances humaines (erreurs humaines) ; 
- La possibilité que peut avoir le gestionnaire des
risques de passer outre les décisions prises en matière de
gestion des risques. 
IV. Les conditions pour une meilleure mise en oeuvre du
processus de gestion des risques dans le financement de la commercialisation
intérieure Les conditions qui pourront faciliter la mise en
oeuvre de ce processus se situent à trois niveaux. 
Premièrement, au niveau du différentiel
de campagne qui doit prendre en compte le coût ou la valeur des
prélèvements (ou épargnes) qui servent à garantir
les financements octroyés aux fournisseurs locaux
(sociétés coopératives et traitants agréés),
les coûts des investissements que peuvent 
  
112 
ESG de Paris Mémoire de MBA FINANCE DJE STEVE 
« Étude et Analyse des risques encourus
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» 
réaliser ces derniers pour continuer d'exercer leurs
activités. Le différentiel de campagne doit nécessairement
prendre en compte ces deux facteurs : coûts des épargnes et des
investissements nécessaires à la survie de ces organisations. 
Deuxièmement, au niveau des documents de
commercialisation intérieure et des garanties : bien que plusieurs
documents existent pour assurer la traçabilité physique des
produits et la conformité des transactions aux règles et lois
établies ; il n'existe pas de document officiel et uniforme dans le
cadre des contrats de préfinancements des sociétés
coopératives et traitants agréés, ni de garantis et de
cautionnements pour le compte des entreprises exportatrices. Les contrats de
préfinancement devraient être standardisés,
cautionnés et garantis sur la base des recommandations de
l'autorité de régulation (CCC) et devraient permettre au secteur
bancaire de financer les activités des sociétés
coopératives et des traitants agréés au cours des
campagnes de commercialisation intérieure. Troisièmement,
la mise en place par le Conseil de mécanismes de garanties fiables
au profit de la société exportatrice qui octroie le financement
aux fournisseurs locaux dans le cadre de la commercialisation intérieure
(tels que le titre de propriété ou certificat foncier,
constitution par les sociétés coopératives et les
traitants agréés d'une épargne pour garantir le
remboursement de tout ou partie des financements octroyés, nantissement
ou caution volontaire émis par le Conseil). 
  
113 
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