WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Désintermédiation de la finance islamique

( Télécharger le fichier original )
par Youssef AITKADISS
Université Ibn Tofail - Master spécialisé en ingénierie financière et finance islamique 2017
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 3 : Le Crowdfunding au Maroc

À partir de 2014, des plateformes de Crowdfunding commençaient à s'intéresser au Maroc ou, plus généralement, à l'Afrique. Ce sont quatre plateformes de Crowdfunding : Afineety, Smala & Co, Cotizi et Atadamone. Mais, parmi ces quatre plateformes, deux seulement se concentrent exclusivement sur les projets marocains : Smala & Co et Cotizi, à la différence près que Smala & Co a décidé de se localiser en France pour éviter les contraintes juridiques au Maroc. La deuxième plateforme Cotizi est la première plateforme de Crowdfunding à relever le défi du 100 % marocain, mais aussi la première plateforme à être exclusivement dédiée à la collecte de dons pour le compte d'associations et donc à offrir ses services à titre gracieux.

Mais comparé à d'autres pays, les chiffres de smala & Co et Cotizi restent très faibles, et donc on ne peut pas dire vraiment que le crowdfunding existe au Maroc.

Depuis sa création en 2014, smala & Co n'a collecté que 246 000 MAD, ce chiffre est insignifiant comparé à une plateforme comme Ulule en France qui a pu collecter 80 968 408 Euros.

Le crowdfunding peut-il réussir au Maroc ? Pour répondre à cette question, je vais essayer d'analyser l'environnement législatif, social, et technologique au Maroc.

3.1 L'environnement culturel et social

L'attachement des marocains aux principes de l'islam, principale religion dans le pays, qui prône pour l'entraide collective est un facteur qui peut aider au développement du crowdfunding au Maroc. Ce constat a été signalé par Sherwood Neiss et Jason Best, tous deux directeurs du cabinet de conseil spécialisée dans l'investissement par crowdfunding « crowdfund Capital Advisors », ils ont mentionné que ce dernier se base sur certains principes de la finance islamique et que les nations musulmanes peuvent bénéficier de la construction d'une « charia crowdfunding ». Un tel système pourrait bâtir des relations solides entre les peuples, promouvoir la distribution des richesses et encourager le partage des risques dans les transactions économiques. (79)

Selon l'indice mondial de la générosité "World Giving Index 2016" publié par l'Association britannique Charities Aid Foundation (CAF), le Maroc est classé 123 ème parmi 140 pays.

(79) Le Crowdfunding au Maroc : Essai sur les facteurs d'émergence, de blocage et de développement, Y. ALAMI & M. R. OUEZZAN

Depuis sa création en 2010, l'indice de générosité de CAF mesure trois facteurs : le pourcentage de personnes qui ont aidé un étranger, donné de l'argent à un organisme de bienfaisance ou fait du bénévolat au cours du dernier mois. Au moins 1, 48,000 personnes dans 140 pays ont été interrogées. Le sondage mondial a été effectué par le cabinet Gallup à la demande de l'organisme Charities Aid Foundation (CAF). Cependant, le sondage ne prend en compte que les réponses de 1.000 personnes (en moyenne) des 140 pays, et Charities Aid Foundation reconnaît qu'il existe une marge d'erreur.

Pour le cas du Maroc ces chiffres ne reflètent pas le classement cité en haut à 100% pour plusieurs raisons (80) : premièrement, un Marocain préfère tendre la main à un inconnu qui a besoin d'aide sans passer par les organismes de bienfaisance. Le même rapport à montrer que 55% de la population marocaine sondée a tendu la main à une tierce personne, ce qui vaut au Maroc la 48ème place mondiale sur cet indicateur. Par contre 3% seulement des sondés ont fait un don d'argent aux organisations de bienfaisance, tandis que 5% ont offert de leur temps pour le bénévolat.

La deuxième raison et que cette études est faite sur un échantillon faible de 1057 personnes par pays, ce qui est ce reflète pas la vérité à 100%.

La religion a également un impact sur la façon dont un marocain musulman procède pour aider quelqu'un pour éviter de tomber dans l'hypocrisie sociale (*LIA) en suivant plusieurs textes religieuses, je cite 2 dans sahih muslim :

åäííã ÞäÊ Çã åáÇÔã ãáÚÊ áÇ ÊìÍ ÇåÇÎ ÉÞÏÕÈ ÞÏÕÊ áÌÑæ ãåäã ÑßÐæ :åáÙ áÇÅ áÙ áÇ ãæí åáÙ í Çááå ãåáÙí ÉÚÈÓ (1)

åÊÚáÓ ÞäáãÇæ åÑÇÒÅ áÈÓáãÇæ ìØÚ

ÇÈã äÇäáãÇ

ãíá

ÈÇÐÚ ãáåæ ãåíß Òí áÇæ ãåíáÅ ÑÙäí áÇæ ÉãÇíÞáÇ ãæí Çááå ãåãáßí áÇ

ÉËáÇË (2)

53

.ÈÐÇÜßáÇ ááÍÈÇ

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984