CHAPITRE V. CONCLUSION ET SUGGESTIONS
V.1.Conclusion
Notre rapport porte sur une problématique
intitulée «Le respect du secret professionnel chez le
personnel infirmier à l'Hôpital Autonome de Ngozi
».Il s'agit d'une étude descriptive, transversale et
observationnelle auprès 35 infirmiers et 40 clients des services de
Médecine Interne, Gynéco-Obstétrique et Laboratoire de
l'Hôpital Autonome de Ngozi sur une période de trois mois allant
du 1er Août au 31 Octobre 2017. L'analyse des résultats
nous a permis de dégager les faits suivants :
45.7% des cas soit 16 infirmiers définissent le secret
professionnel comme la non divulgation à des tiers non concerné
de tout renseignement d'ordre médical ou personnel concernant une
personne soignée au moment où 40% des cas soit 14 infirmiers le
définissent comme étant un droit du patient au respect de sa vie
privée et au maintient du secret de ses informations
médicales.
Tous les infirmiers enquêtés (100% des cas)
affirment que le secret professionnel est un acte d'ordre éthique de la
profession infirmière.
D'après 28 infirmiers enquêtés soit 80 %,
les conséquences induites par le non respect du secret professionnel
sont la non consultation des milieux hospitaliers et 15 infirmiers
enquêtés soit 42,8% affirment que les clients feront confiance aux
charlatans (féticheurs).
La méconnaissance de l'éthique et de la
déontologie infirmière ainsi que la mauvaise gestion des dossiers
médicaux sont respectivement évoqués dans 62,8% des cas
comme les facteurs influençant le non respect du secret
professionnel.
Les faits, les confidences qui sont connus dans l'exercice de
la profession sont dans 60% des cas les éléments à tenir
comme secret en santé ainsi que les confidences pouvant concerner la
maladie du client, son traitement ou sa vie privée dans 32,4% des
cas.
D'après 32 infirmiers enquêtés soit 94,4
%, il y a des cas où on peut dévoiler le secret professionnel.
Parmi eux 28 infirmiers enquêtés soit 87,5% affirment qu'en cas de
maladie contagieuse le secret professionnel peut être
dévoilé et 11 infirmiers soit 34,3 % des cas affirment que le
secret peut être dévoilé dans le cadre de surveillance
sanitaire. Néanmoins, 28 infirmiers enquêtés soit 80%,
affirment que le médecin seul peut communiquer les
éléments du dossier médical.
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D'après les résultats, 23 clients soit 57, 5%
des cas affirment que les infirmiers qui assurent leurs soins ne gardent pas en
secret leurs problèmes.
Pour que le secret professionnel soit respecté, les
clients suggèrent que les infirmiers doivent éviter de dire
à haute voie les problèmes du client à leurs
collègues pour 28 clients soit 70% des cas et que les infirmiers doivent
essayer d'utiliser en salle de soins ou salles communes des termes
médicaux (12 clients soit 30% des cas).
Les observations montrent qu'il y a présence d'endroit
réservé à la conservation des documents médicaux
dans 100% des cas.
Les documents médicaux sont laissés sur le lit
des clients en hospitalisation dans 100% des cas. Dans 100% des cas les
infirmiers se disent les problèmes du malade au corridor.
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