De la politique africaine de la Chine à l'ère de la mondialisation.( Télécharger le fichier original )par TAMBWE KITENGE Université de Kolwezi - Graduat 2013 |
§.3. Soubassement politico-économique ou de la politique chinoise.La chute du mur de Berlin en novembre 1989, n'a pas seulement marqué la fin des totalitarismes en Europe de l'Est. Elle a répandu les vents de la démocratie à travers les continents ou appelant à une plus grande participation des peuples aux choix de leurs destins respectifs. En Afrique, les années 90 inaugurent l'ère des conférences nationales et de la démocratisation de la vie politique. Au cours de la conférence de la Baule de 1990, le président Mitterrand sonne le glas du monopartisme. A partir de cette date, on assisté à la mise en place progressive de l'aide, désormais jaugée à l'a une des efforts de démocratisation des régimes africains. Cette approche a été plus ou moins maintenue par son successeur Jacques Chirac pour qui, « être donneur d'aide aujourd'hui, c'est en règle générale appartenir à la grande famille des nations industrialisées et démocratiques. Une famille qui a sa culture, ses solidarités et ses réflexes, notamment la bonne gouvernance, la transparence, le dialogue, la rigueur, l'efficacité. C'est pourquoi les donneurs tendent à se tourner des pays aidés qui ne respectent pas ces mêmes critères que, par ailleurs, ils s'imposent à eux-mêmes.46(*) En grosso modo, le retour de la Chine survient à un moment où la recherche d'un environnement politique stable, commandé par des règles de dévolution du pouvoir transparentes, est en marche. Dans le même temps, la percée chinoise est envoie de modifier profondément les perspectives de développement économique du continent. * 46 CHAPONNIERE, J-R, « un demi-siècle de relation Chine Afrique contemporaine. |
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