d) La peine doit rester respectueuse
« Personne, proclame l'article 5 de la charte de la
déclaration universelle des droits de l'homme, ne peut être soumis
à la torture ou au traitement cruel, inhumain, dégradant. Le
même principe est prononcé à l'article 7 du pacte
international relatif au droit civil particulier du 16 décembre 1966.
Par son article 13 alinéa 2 de la constitution de 1966
l'a intégré dans le droit positif congolais : « nul ne peut
être soumis à la torture ni à des traitements inhumains
dégradants ». C'est en vertu des exigences de la dignité
humaine que les châtiments corporels, tels que les coups de fouet ont
été abolis dans la plupart des législations modernes. Ils
sont considérés comme civilement constitutifs d'un retour
inadmissible à la barbarie ancienne.
De même, la stérilisation et la castration
connues par le régime hitlérien en certains Etats
Américains ont été combattues ou rejetées à
cause de l'atteinte irréparable portée à la dignité
humaine. Enfin la peine de mort est mise en cause avec certains succès
parce qu'elle est rangée par les abolitionnistes en
1ère place parmi les peines cruelles et inhumaines.
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