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1.2.1.2. Le seuil de pauvreté selon la banque
mondiale3
La banque mondiale propose deux seuils de pauvreté
absolue : 1$ pour les pays pauvres et 2$ pour les pays riches, par jour et par
personne en parité du pouvoir d'achat (il s'agit d'aller au-delà
d'une simple conversion des unités monétaires locales en une
unité commune(le dollar) et d'estimer le pouvoir d'achat des monnaies en
tenant compte du référentiel du niveau des prix entre les pays)
et permet de déterminer les contours des populations en situation
d'extrême pauvreté.
Le seuil fixé par la banque mondiale a fait l'objet de
critique diverses. Le choix de ces seuils n'a pas été
fondé théoriquement, la justification de la comparabilité
internationale étant loin d'être suffisante. Ladite
comparabilité est loin d'être claire compte tenu des
méthodes de détermination et d'actualisation des parités
de pouvoir d'achat. L'absence d'arguments d'ordre théorique conduit
à poser la question du sens même de ces seuils de pauvreté.
Que signifient-ils, à quels concepts ?
1.2.1.3. Le seuil de pauvreté selon la FAO
(seuil de consommation alimentaire)
La mesure de la pauvreté monétaire
dépend du choix crucial de la variable pertinente, entre revenu et
consommation. On considère que les revenus sont plus fréquemment
mal saisis que la consommation. Entre autres, en raison de leur
irrégularité, des effets de mémoire des personnes. En
revanche, la consommation des ménages serait mieux saisie et les
données relatives seraient plutôt stables et moins sujettes aux
réticences des ménages.
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