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à‰tat des lieux de la gestion des déchets solides dans les institutions d'enseignement supérieur de la ville de Bukavu et perspective. Cas de ISP, ISDR et ISTM Bukavu.

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par Jim MUGANZA IGUNZI
Institut Supérieur de Développement Rural/Bukavu  - Licence en Environnement et développement Durable 2014
  

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I.2.2. La gestion des déchets solides

Les déchets urbains posent un problème environnemental très préoccupant pour les pays en développement. Dans certaines capitales africaines, moins de 30 % des déchets sont évacués. La décentralisation en cours apparaît comme une caisse de résonance de la question des déchets. En effet, l'enlèvement des ordures ménagères est perçu comme le plus «municipal» des services urbains et tout responsable local joue une partie de sa crédibilité sur les résultats qu'il obtient dans ce domaine. Pourtant, avec la croissance urbaine rapide, l'organisation et le financement de la gestion des déchets sont des équations de plus en plus difficiles à résoudre pour les municipalités.

Le défi est d'envergure pour les villes de ces pays qui manquent de moyens et ne peuvent s'offrir les solutions techniques des pays industrialisés. En revanche, elles disposent d'atouts non négligeables comme l'existence, sur leur territoire, de nombreuses petites entreprises privées et d'associations communautaires qui interviennent déjà dans la collecte et le recyclage des déchets.

Dans ces villes, les initiatives émanant des populations se multiplient, débordant le cadre administratif et réglementaire maîtrisé par les pouvoirs publics. Les politiques publiques aussi se rénovent et deviennent plus offensives face à l'invasion des déchets. De nouvelles pratiques, de nouveaux modes de financement, de nouvelles activités économiques liées à la gestion des déchets, se développent.

Une impression de confusion se dégage actuellement, qui déroute les autorités nationales et locales autant que les bailleurs de fonds. De grandes interrogations entourent la coordination de ces initiatives et, surtout, leur pérennité. Partout, on est à la recherche d'un cadre global pour renouveler la gestion des déchets urbains, d'autant plus que tous ont l'intuition que les enjeux sont énormes.

Sur la base de ces constats, et fort de l'expérience et des résultats très encourageants d'un précédent programme de recherches/actions sur l'Eau potable dans les quartiers périurbains et les petits centres d'Afrique subsaharienne, le ministère des Affaires étrangères a décidé d'engager en 2000 le programme sur la Gestion durable des déchets solides et de l'assainissement des eaux usées et des excrétas en milieu urbain.

I.2.3. Gestion des déchets solides d'activités de soins dans les

centres de santé primaires : Guide à la décision (OMS, 2005)

Dans l'objectif de fournir une aide au choix des méthodes les plus appropriées à la gestion des déchets solides générés dans les centres de soins de santé primaires des pays en développement. Six arbres de décision ont été proposés par OMS pour aider l'utilisateur à identifier les méthodes appropriées de gestion des déchets. Ce guide tient compte des conditions locales à ne pas négliger, de la sécurité des personnels de santé et de la population générale, ainsi que des critères environnementaux. Celui-ci peut également servir à évaluer les pratiques existantes de la GDAS. A son annexe A, on trouve différentes informations concernant des sources plus précises de renseignements sur les pratiques de manipulation et de stockage, les options techniques de traitement et d'élimination des déchets, la formation et la protection individuelle, et l'évaluation de la situation dans un pays donné. Toutefois la gestion des déchets liquides générés par les centres de soins de santé primaires n'est pas traitée dans ce guide. Les CSSP peuvent être situés en milieu urbain, périurbain ou rural.

La mauvaise gestion des déchets d'activités de soins peut être à l'origine de maladies graves pour le personnel de santé, le personnel chargé de l'élimination des déchets, les patients et la population générale. Le risque le plus important dû aux déchets infectieux est le risque de piqûre accidentelle avec des aiguilles, qui peut être à l'origine d'une hépatite B, d'une hépatite C ou d'une infection par le VIH. Un grand nombre d'autres maladies peuvent cependant être transmises par le contact avec des déchets d'activités de soins à risque infectieux.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault