Le rôle et la place de la position géostratégique de la république démocratique du Congo dans le développement de l'Afrique des grands lacs.( Télécharger le fichier original )par Didier UKANE ASSUMANI Université officielle de Bukavu (UOB) - Relations Internationales 2011 |
I.1.2. Développement durableSelon la formule consacrée, le développement durable est celui qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Le succès de la notion de développement durable tient au fait qu'elle prétend concilier l'inconciliable22(*). I.1.3. IntégrationPar intégration, il faut entendre le processus par lequel une partie entre dans un tout, tout en préservant la cohésion. L'intégration est généralement présentée comme un processus positif, comme une réussite. Certes, une intégration parfaite comprend nécessairement une centralisation optimum, mais elle implique fondamentalement une réalité plus vaste. Elle comporte une adéquation parfaite de tous les moyens au but poursuivi23(*). Au niveau le plus abstrait, l'intégration peut être considérée avec MYRDALL comme la réalisation d'un idéal, plus précisément comme la réalisation du vieil idéal occidental de l'égalité des chances. A ce niveau, l'intégration économique se définit comme l'équilibre des structures au sein d'un ensemble économique. Mais dans un sens plus concret, le même mot « intégration » sert souvent à designer le processus par lequel l'idéal en question tend à se réaliser. Et comme le vieil idéal occidental de l'égalité des chances ne se conçoit que dans un développement toujours plus grand de chaque homme en particulier, l'intégration économique apparaît comme un moyen de progrès et, pour la CEE, comme le moyen de progresser plus rapidement par la mise en commun des ressources et énergies24(*). L'intégration peut être un but, un processus ou un moyen de développement. a) Intégration comme butDans ce sens, l'intégration économique désigne une situation de cohérence totale et représente donc l'équilibre des structures au sein d'un ensemble économique. Par définition encore, elle implique d'abord que chaque partie du tout, du fait de sa participation à l'oeuvre commune, possède une efficience plus grande qu'antérieurement, mais aussi que le tout, par la perfection des relations en son sein, acquiert l'efficience la plus grande qui soit compatible avec les données de base. Le degré de réalisation de l'intégration projetée dépendra donc d'une part des talents d'organisation orientés vers des structures plus ou moins complexes, d'autre part de la stabilité des conditions de départ25(*). * 22 M. SMOUTS et alii, Op. Cit., pp. 127-128. * 23 M. NORRO, Le rôle du temps dans l'intégration économique, éditions Nauwelaerts, Louvain, 1962, p.95. * 24 M. NORRO, Op. Cit., p.95. * 25 Idem, p.96. |
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