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La communication interne comme pilier de la performance d'une organisation. Cas de la Caritas, développement UVIRA.

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par Joseph Shabani
Université Evangélique en Afrique - Licence 2015
  

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II.2.2. PRESENTATION DU MODELE DE BASE THEORIQUE

Il nous sera question dans cette partie de présenter, la méthode d'analyse, le modèle d'interprétation de la méthode proposée, les différents tests choisis, ainsi que la présentation du modèle.

1) Modèle théorique d'estimation

Avant tout, il sied de rappeler que la performance constitue notre variable dépendante, en termes de l'objectif atteint par l'organisation.

Cela étant, nous ferons recours aux modèles logit polytomiques non ordonnés, qui constituent une famille de modèles économétriques adaptés au cas où la variable à expliquer est une variable qualitative, dont les modalités ne peuvent être classées les unes par rapport aux autres. A cet égard, nous pouvons dire que la variable à expliquer qui est la performance dans le cas de notre étude a plus de deux modalités d'où elle est polytomique.

2) Présentation du modèle théorique

A ce stade, il convient d'attirer l'attention sur le flottement terminologique qui existe dans la littérature. Boskin(1974) a dénommé son modèle loit conditionnel, alors que Schmidt et Strauss(1975) ont appelé le leur logit multinomial. Cette distinction coïncide en fait avec la nature des variables explicatives retenues dans l'une et l'autre modélisation. Celles du modèle de Boskin sont des caractéristiques des choix offerts, alors que celles du modèle de Schmidt et Strauss sont des caractéristiques des individus qui choisissent. Ce sont les dénominations que nous adopterons dans le document du moins dans un premier temps. Elles ne font cependant pas l'unanimité. En réalité, nous verrons que ces deux modèles « purs » sont deux cas particuliers d'un modèle logit qui rassemble des variables explicatives caractérisant les choix et les variables explicatives décrivant les individus ; c'est plutôt la dénomination de multinomial qui lui sera réservée.

31

3) Définition des modèles logit multinomial et logit conditionnel a. Le modèle logit multinomial

On observe un échantillon de n individus, répartis en J catégories disjointes. Chaque individu i appartient à une catégorie j parmi les J possibles. Il est décrit par un ensemble de K caractéristiques xi1, xi2, ..., xik (par exemple son âge, sexe, niveau d'études, etc).

Le modèle est construit sur l'idée suivante : La probabilité que l'individu i, compte tenu de ses caractéristiques xik, fasse partie de la catégorie j est supposée dépendre des xik, ou, plus précisément d'une combinaison linéaire des xik. Formellement, cela s'écrit :

Le vecteur est le vecteur (ligne) des variables explicatives du modèle.

Sa première composante vaut systématiquement 1.

Elle prend en compte dans le modèle, le fait que les catégories n'ont pas les mêmes effectifs. On remarquera que les paramètres de la combinaison linéaire dépendent de la catégorie j.

On note le vecteur (colonne) de ces paramètres. Le problème

est de trouver une forme fonctionnelle G telle que chaque quantité P (j/xi) soit bien une probabilité, c'est-à-dire possède les propriétés suivantes :

 

(1)

Pour assurer la stricte positivité de P (j/xi), on prend la fonction exponentielle. C'est ce choix qui fonde le modèle logit. On pose donc :

Mais cette quantité peut prendre des valeurs supérieures à 1. On la nomme alors par la

somme des , et le modèle s'écrit de la manière suivante : (2)

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La forme fonctionnelle donnée par (2) répond bien aux propriétés (1). Le modèle possède a priori un nombre relativement élevé de paramètres : (K+1) x J. En l'état, les effets des caractéristiques x sur l'appartenance à l'une des J catégories ne sont pas identifiés (on dit aussi que le modèle n'est pas identifié, ou que les paramètres ne le sont pas). En effet,

supposons que l'on ajoute un terme quelconque aux J paramètres , un terme aux J

paramètres ,..., un terme aux J paramètres . On a alors, en notant

Une infinité de valeurs de est donc possible, qui conduit à une même valeur de la

probabilité. Il faut alors imposer aux paramètres une condition qui permet l'identification du modèle. Celle qui est retenue en règle très générale est d'imposer la nullité de tous les paramètres relatifs à une catégorie donnée appelée alors catégorie de référence. Si on décide que la catégorie de référence correspond à j = J, alors la condition d'identification est :

Avec cette condition identifiante, le modèle s'écrit finalement de la manière suivante :

On a parfois intérêt à écrire le modèle sous une forme plus facile à manier. En divisant P (j/xi) par P (J/xi) et en prenant le logarithme, on obtient :

On notera qu'avec J = 2, on retrouve l'expression d'un logit dichotomique. On peut aisément changer de catégorie de référence. Prenons j = 1, par exemple comme nouvelle référence. En utilisant (4), on a :

33

Les « nouveaux » paramètres s'obtiennent par différence des anciens. Plus généralement, j1 et j2 étant deux catégories quelconques, on a :

Le rapport des deux probabilités ne dépend pas des catégories autres que f1 et f2 On notera une autre propriété intéressante du modèle. Puisque deux catégories sont disjointes,

Ainsi, conditionnellement au fait que i appartient aux catégories f1 ou f2, la probabilité P (j1/xi) est modélisée par un logit dichotomique de paramètre

Cette propriété se traduit, sur le plan pratique, par le fait qu'on peut estimer les paramètres d'un logit multinomial en menant plusieurs estimations de logit dichotomiques opposant une catégorie à chacune des (J-1) autres. Seule la précision des paramètres estimés diffère (Begg et Gray, 1984).

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