4.1.3. Principales essences forestières
exploitées
En forêts naturelles, 27 essences forestières
sont exploitées pour la production de bois énergie dans la zone
d'étude. La figure 3 indique les espèces couramment
utilisées par les producteurs de bois énergie en raison de la
qualité de leur bois et de leur charbon de bois. Il s'agit
essentiellement de :
? Pentaclethra macrophylla
(Mouvandza);
? Hymenocardia ulmoides
(Mbaka) ;
? Dacryodes pubescens
(Tchissafoukala).
Les autres espèces comme Cola griseflora
(Kassoukoumbi), Harungana madagascariensis (Moussassa),
ainsi que les espèces dont les noms scientifiques n'ont pas pu
être identifiés par manque de temps notamment Nguianouni, Nkassa,
Niang Nianga, Ntéla, Moussénga, Ndélipoukou, Tarimoutchi,
Nsangani, Moundianouni, Moubète, Kissélélé ,Tibogi,
Ndoulou, Nsetchi, Koukouma, Bandou, Nkal sont également
exploitées mais de façon moins intense compte tenue de leur
faible qualité à la production de charbon de bois ou de bois de
feu.
Figure 3 : Avis des producteurs de bois énergie
sur les principales essences forestiers
abondantes.
Il faut signaler que Pentaclethra macrophylla qui est
une légumineuses est totalement absentes parmi les essences
citées par les producteurs de bois-énergie des villages de Bilala
(forêt dense du Mayombe), ainsi qu'à Nanga centre et Tchizalamou
(éventuelle en voix disparition).
En plantations industrielles d'eucalyptus, les principaux clones
exploités sont les clones d'eucalyptus Urograndis. Ces clones
d'eucalyptus occupent une place de choix dans les massifs EFC à cause de
leurs hautes productivités (25 m3/ha/an) de bois exploitable tous les
7ans.
Par ailleurs, la figure 4 indique les avis des producteurs de
bois-énergie sur l'abondance ou la rareté des essences
forestières exploitées pour la production de charbon de bois
et/ou de bois de feu.
Figure 4 : Avis des producteurs de bois énergie
sur les essences forestiers rares
Diahambana Mayala Rommel Mémoire de fin de
formation. IDR Page 36
Diahambana Mayala Rommel Mémoire de fin de
formation. IDR Page 37
Cette figure montre qu'en forêts naturelles comme en
plantations industrielles d'eucalyptus, 43 à 100% des producteurs de
bois-énergie affirment l'abondance relative des essences qu'ils
exploitent. Toutefois, onze (11) essences forestières sont
considérées par ces producteurs comme des essences de plus en
plus rares. Parmi les espèces appréciées et
réputées rares citées par les producteurs de bois
énergie dans les villages enquêtés figurent en bonne place
Pentaclethra macrophylla (Mouvanza) à Nanga, puis Nauclea
diderichii (Bilinga), Piptadeniastrum africanum (Moussinga) et
Angokea gore (Sanou) à Loemé Nangama et Staudtia
kamerunensis (Niové), Pentaclethra eetveldeana
(Tchissalala) à Makola. La tendance à la raréfaction
de ces essences est observée sur les deux principaux axes
d'approvisionnement urbain en bois-énergie : la route de Brazzaville
(Mengo centre, Mongo Tandou, Makola, Loemé Nangama) et l'axe de
Tchissoko (Nanga et Tchissoko).
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