Proposition 2
Le taux d'endettement optimal diminue lorsque les coûts
de défaillance augmentent et augmente lorsque la valeur de liquidation
augmente.
Le taux anticipé de couverture de la dette
évolue en sens inverse du taux d'endettement. De plus sous
l'hypothèse de rendements d'échelle constants, le niveau de la
dette est proportionnel à l'échelle de la firme et le taux
anticipé de couverture de la dette est indépendant de
l'échelle de la firme .
Proposition 3
Le taux d'endettement et la probabilité de
défaillance évoluent dans la même direction que les
changements dans les coûts de défaillance K et la valeur de
liquidation L . Sous l'hypothèse de rendements d'échelle
constants, la probabilité de défaillance est indépendante
de la taille de la firme.
Proposition 4
La valeur de marché de la firme augmente lorsque la
valeur de liquidation augmente et diminue lorsque les coûts de
défaillance augmentent. Sous l'hypothèse de rendements
d'échelle constants, la valeur de la firme est proportionnelle à
sa taille .
Proposition 5
Sous l'hypothèse de rendements d'échelle
constants, la probabilité pour que les créanciers
reçoivent ce qu'on leur a promis et le ratio de la dette sur la valeur
de la firme sont indépendants de l'échelle de la firme . La
valeur de marché de la dette est proportionnelle à
l'échelle de la firme.
Ce modèle se focalise sur le fait que la dette ou plus
exactement la manière dont elle est remboursée va fournir des
informations aux investisseurs. Ces informations vont permettre aux
investisseurs de contrôler le management et de prendre des
décisions efficientes (poursuite des activités,
réorganisation, liquidation).
Le fait de mettre en balance la valeur créée
grâce aux avantages de la dette avec les coûts de
défaillance conduit à la structure de capital optimale.
Cette théorie souligne l'importance de la valeur de
liquidation, des coûts de défaillance et des croyances des
investisseurs concernant la qualité de la firme.
Elle permet aussi de faire des prédictions concernant
la probabilité de défaillance et la probabilité pour
qu'une firme en détresse financière soit restructurée
plutôt que liquidée.
Les restructurations réalisées au début
du LBO et la réduction du pouvoir discrétionnaire des dirigeants
ne sont pas seules à l'origine des gains de productivité obtenus
dans les LBO . Le fait que les dirigeants soient réellement
associés aux cotés des investisseurs joue aussi un rôle
important.
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