CONCLUSION PARTIELLE
Ce deuxième chapitre avait pour but de vérifier
la première hypothèse de notre recherche qui stipule que la
politique de la décentralisation a un impact positif sur la vie
socioéconomique ainsi que sur la santé et l'éducation. Au
début de ce chapitre nous avons commencé par une introduction et
ensuite avons identifié les personnes à enquêter et nous
avons analysé, interprété les résultats recueillis
auprès de nos enquêtés.
Concernant l'implication de la population dans la politique
de la décentralisation de la bonne gouvernance, 94% de la population
enquêtée affirment que la décentralisation et la bonne
gouvernance. En abordant le volet sur la contribution des élus locaux
dans la mise en oeuvre de la politique de la décentralisation. 94,8% de
répondants affirment qu'ils participent dans les réunions avec
les autorités du district, 15,6% de nos enquêtés disent
qu'ils ne participent jamais aux réunions.
Parlant sur la bonne gouvernance au Rwanda comme une voie qui
mène vers le développement, 89% de répondants affirment
que ce processus de la bonne gouvernance est une voie qui mène vers le
développement. Pour ce qui est de l'accès à l'eau potable,
ici la majorité de la population affirme avoir accès à
l'eau potable sauf dans le secteur Nzige où la majorité reste
sans eau potable suite à la rareté de cours d'eau dans ce
secteur.
En ce qui concerne l'adhésion au programme de la
planification familiale, 24.9 affirment que la planification familiale permet
aux femmes de se reposer, 29.1 répondants affirment que la planification
permet d'avoir du temps pour s'occuper de ses enfants, 13.4% affirment qu'ils
n'ont pas d'informations suffisantes en rapport avec le planning familial. Pour
le fonds de l'éducation, les résultats y relatifs montrent que
74% des enquêtés ont répondu qu'ils contribuent aux
cotisations pour financer le fonds de l'éducation 22% ont répondu
qu'ils ne contribuent pas.
Aussi nous avons parlé aussi des avantages
d'adhérer au programme de mutuelle de santé où 96,8% de
ménages ont adhéré à la mutuelle de santé
mais 12% de ménages n'ont pas encore adhéré au programme.
Enfin, concernant la participation de la participation de la population dans
l'élaboration des projets au niveau des cellules et secteurs,84.5%
jugent que l'implication de la population est suffisante, tandis que 56.2%
trouvent que l'implication de la population est très importante. Ce qui
nous permet d'affirmer notre première hypothèse.
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CHAPITRE III. LE ROLE DE LA DECENTRALISATION ET DE
LA BONNE GOUVERNANCE DANS LA REDUCTION DE LA PAUVRETE DANS LE DISTRICT DE
RWAMAGANA
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