SIGLES ET ABREVIATIONS
APD : Agence du partenariat pour le
développement
APEN : Agence de la promotion de l'expertise
nationale
ARCEP : Autorité de régulation des
communications électroniques et des postes
ARCOP : Autorité de régulation de
la commande publique
ARSE : Autorité de régulation du
sous-secteur de l'électricité
ASCE : Autorité supérieure de
contrôle d'Etat
BAMO : Bureau d'appui à la maîtrise
d'ouvrage
CNE : Comité national d'éthique
CNPAL : Commission nationale de lutte contre la
prolifération des armes légères
DAF : Direction de l'administration et des
finances
DAPDI : Département des affaires
politiques, diplomatiques et institutionnelles
DCJEE : Département de la culture, de la
jeunesse, de l'éducation et de l'emploi
DCPM : Direction de la communication et de la
presse ministérielle
DDA : Direction de la documentation et des
archives
DERE : Département de l'économie
rurale et de l'environnement
DGAS : Département du genre et des
affaires sociales
DGEA : Département de la gouvernance
économique et administrative
DIEE : Département des infrastructures
économiques et de l'entreprise
DMP : Direction des marchés publics
DPG : Déclaration de politique
générale
DPPD : Département des politiques,
projets et programmes de développement
DRH : Direction des Ressources humaines
DSN : Discours sur la situation de la Nation
FESPACO : Festival panafricain du cinéma
et de la télévision de Ouagadougou
FILEP : Festival international de la
liberté d'expression et de presse
HACIAU : Haute autorité de contrôle
des importations d'armes et de leur
utilisation
PNCOM : Politique nationale de communication
PRFP : Programme de renforcement de la formation
professionnelle
SEFOR : Séminaire de formation des
organismes de radios et télévisions de
V
La Communication institutionnelle au service du rayonnement
du Premier ministère du Burkina Faso : acquis, limites et
solutions
l'espace francophone
SGDN : Secrétariat
général de la défense nationale
SIAO : Salon international de l'artisanat de
Ouagadougou
SIG : Service d'information du
gouvernement
SITHO : Salon international du tourisme et de
l'hôtellerie
SMS : Short message system
SND : Service national pour le
développement
TIC : Technologie de l'information et de la
communication
1
La Communication institutionnelle au service du rayonnement
du Premier ministère du Burkina Faso : acquis, limites et
solutions
INTRODUCTION GENERALE
« La communication est-elle la voie de salut pour
l'institution ?»1, se demandait Réné Lourau
dans Dictionnaire critique de la communication. D'autres encore vont
plus loin dans leur élan dubitatif, estimant que la communication n'est
pas la panacée à tout.
Mais à l'heure de la société de la
connaissance, la marche du monde et des hommes s'imagine difficilement en
dehors de la communication. La communication est au centre des relations
interpersonnelles et professionnelles, dans les foyers comme aux lieux de
travail. Elle donne aux Hommes de se rencontrer, de se parler, de prendre des
défis communs, de se mobiliser pour les relever, de se faire
connaître, de vendre, etc. « Vivre, c'est communiquer
»2, écrivait Dominique Wolton.
Il faut admettre avec lui qu'au-delà de certaines
dénégations théoriques de l'intérêt de la
communication, celle-ci s'est imposée dans la pratique comme une
stratégie d'actions, aussi bien dans les entreprises, dans les
associations, dans les administrations publiques, dans les projets et
programmes que dans les partis politiques.
Toutes ses entités sont désormais dotées
ou ont recours à des structures de communication chargées de
piloter leur politique de communication. Impensable à nos jours de
mettre sur pied une organisation, sans prévoir une direction ou un
département de la communication.
Le Premier ministère, deuxième pôle
d'exercice du pouvoir exécutif, s'est inscrit dans cette dynamique,
convaincu que la communication vaut son pesant d'or, non seulement dans
l'accomplissement de ses missions, mais aussi dans la réceptivité
de ses messages et de leur influence sur les populations. Sa Direction de la
communication a reçu pour mission d'oeuvrer à son rayonnement
auprès du public. Il sied bien de se demander si elle y parvient, tant
du point de vue de la communication interne, que sous l'angle de la
communication externe.
C'est toute l'essence de notre étude sur « La
communication institutionnelle au service du rayonnement du Premier
ministère : acquis, limites et solutions ».
1 SFEZ Lucien, Dictionnaire critique de la
communication, Tome 1, Paris, Presse universitaire française,
p.48
2 WOLTON Dominique, Informer n'est pas
communiquer, Paris, CNRS Ed, Collection Débats, p. 147
2
La Communication institutionnelle au service du rayonnement
du Premier ministère du Burkina Faso : acquis, limites et
solutions
Il nous semble opportun de procéder à un
diagnostic de la communication au Premier ministère, en termes de ce qui
est fait, de ce qui ne l'est pas, et de ce qui doit l'être pour
l'atteinte de cet objectif stratégique qu'est le rayonnement de
l'institution.
La réflexion est bâtie autour de deux grandes
parties : le cadre théorique, organique et conceptuel de l'étude
d'une part et la communication institutionnelle au Premier ministère du
Burkina Faso d'une part.
CADRE THEORIQUE, ORGANIQUE ET CONCEPTUEL DE
L'ETUDE
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