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à‰tude du champ dynamique autour d'un réseau de quatre cylindres placé dans un écoulement à  surface libre.

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par Abdoulaye Haroun Boukoun
université de ngaoundéré - Mastter 2 2014
  

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II-4- Les équations pour un écoulement diphasique et turbulent

Notre milieu diphasique est constitué d'un milieu continu d'eau, dans lequel se trouvent des bulles d'air. Il existe une interaction forte entre l'eau et l'air. Les équations de conservation de la masse et de la quantité de mouvement doivent donc prendre en compte ce couplage.

ü Equations de continuité pour la phase q :

( ? ) ?

( )

: représente le transfert de masse de la pième phase à la qième phase

Où on a et

: la masse volumique de la phase q et sa vitesse (m.s-1)

ü Equation de la conservation du moment l'équation d'équilibre de la quantité de mouvement pour la phase q : en ne prenant en compte que les forces significatives donnent :

( ? ? ) ?????????? ?( ??? ? ) ( ?? ????????? ) ( )

Où:

- : tenseur des contraintes (Pa) de la qiéme phase.

- ??

: force extérieures de volumes (N.Kg-1 ) (poids, poussé d'Archimède).

-

????????? : force de masse ajoutée (N.Kg-1 ).

-

?? : force d'interaction (N.m-3) à l'interface.

Mémoire de Master Recherche en physique. Rédigé par Haroun Boukoun Abdoulaye Page 27

II-5 Modélisation de la méthode de volume finis

La méthode des volumes finis est caractérisée par son avantage à faciliter la résolution des équations de conservation de masse, de quantité de mouvement, et d'énergie dans tous les volumes finis ainsi que dans tout le domaine de calcul.

Elle facilite la linéarisation des termes non linéaires des équations de conservation telle que le terme source.

La méthode consiste à mettre les équations sous la forme d'une équation générale de transport (convection - Diffusion) pour la variable Ö :

( ) ( ? ) ? ( )

Où I est les termes de convection, II les termes de diffusion et III les termes sources de la grandeur considérée.

II-6 Problème de fermeture du système

Dans l'optique de modéliser la turbulence, il faut associer à ces équations de Reynolds des équations dites de « fermeture ». A cause de la nature non-linéaire des équations bilans, de nouveaux termes de corrélations doubles appelés les tenseurs de Reynolds apparaissent dans les équations de conservation moyenne (ces termes sont ici intégrés dans les termes de diffusion). Ils représentent le transport des fluctuations de vitesse par elles-mêmes et traduisent l'effet de la turbulence sur l'évolution du mouvement moyen et rendent le système d'équation ouvert (plus d'inconnues que de relations). Cette phase de formulation de nouvelles équations de fermeture du système correspond à la modélisation de la turbulence proprement dite.

Par définition, nous dirons qu'un modèle de turbulence est la procédure numérique de fermeture du système d'équations de l'écoulement moyen. Pour ce faire, depuis 1970, divers modèles de turbulence ont été développés et appliquées aux écoulements turbulents.

La première est celle des modèles à viscosité turbulente pour lesquels on évalue le tenseur des contraintes turbulentes à partir du tenseur des déformations.

La seconde est celle des modèles aux tensions de Reynolds, pour lesquels on résout une équation de transport pour chacune des composantes du tenseur des contraintes turbulentes.

Nous nous intéresserons aux modèles à viscosité turbulente (en Anglais, « Eddy-Viscosity Model »), il s'agit d'établir des équations reliant la viscosité turbulente aux autres inconnues du problème telles que les gradients de vitesse via une échelle de longueur appelée

Mémoire de Master Recherche en physique. Rédigé par Haroun Boukoun Abdoulaye Page 28

longueur de mélange (modèle à zéro équation), l'énergie cinétique turbulente (modèle à une équation) et des variables de turbulences (modèles à deux équations supplémentaires) (Wilcox, 1998 ;2006, Chassaing, 2000).

II-6.1 Modèles de fermeture en hydrodynamique

Parmi les modèles à deux équations supplémentaires qui existent nous pouvons citer le modèle «K - E» standard proposé par Jones et Launder (1972), qui consiste à exprimer la viscosité turbulente comme une fonction des variables de turbulences à savoir le taux de dissipation et l'énergie cinétique turbulente.

Une échelle de vitesse permet d'obtenir l'énergie cinétique turbulente k et l'équation de transport portant sur le taux de dissipation est définit par une échelle de longueur L quelconque tel que:

e=cuK2 /L

En adoptant comme hypothèse sur í une relation du type Prandtl-Kolmogorov reliant la viscosité turbulente et l'énergie cinétique turbulente (Jones et Launder, 1972):

ut = L-klK ( 2.15)

L est longueur homogène du canal K l'énergie cinétique turbulent

e=cuK3/2/L (2.16)

Les équations du modèle de K -epsilon sont obtenues en manipulant les équations algébriques de quantité de mouvement, allant de la multiplication par les termes de la vitesse appropriée et la modélisation découlant des termes.

Nous présentons ici les équations de l'énergie cinétique turbulente et du taux de dissipation du modèle de fermeture k- e standard tel qu'elles sont implémentées dans le code de calcul industriel FLUENT, et en tenant compte des hypothèses simplificatrices énoncées plus haut.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote