3.1.1.2. Etat sanitaire de l'abeille pendant la
période d'installation du rucher au niveau des populations de Thymus
satureioides
? Méthode de diagnostic du Varroa
utilisée par les apiculteurs
La méthode utilisée à l'unanimité
est l'observation directe à l'oeil nu de l'état ou du
comportement de l'abeille (ailes mutilées, comportement
désorienté des abeilles, observation du Varroa
phorétique sur les abeilles)
? Ruches non traitées arrivant saines sur les
populations de thym
- 42% des apiculteurs affirment que le risque d'infestation est
faible,
- 29% affirment que le risque est moyen.
- 29% affirment que le risque est fort.
Dans ce cas, 86% des apiculteurs affirment qu'un traitement
n'est pas nécessaire (car la baisse de la population de Varroa se fera
naturellement et pour éviter aussi la contamination du miel par les
produits) et contre 14% qui affirment qu'un traitement est
nécessaire.
- En début de séjour, 86% des apiculteurs
affirment que l'agressivité des abeilles est forte (période
d'adaptation au milieu) contre 14 % qui affirment qu'elle est moyenne.
- En plein séjour, 86% des apiculteurs affirment que
l'agressivité des abeilles est faible (absence de couvain, absence de
nourriture, faiblesse de la colonie) contre 14% qui affirment qu'elle est
moyenne.
- A la fin du séjour, les apiculteurs affirment
à l'unanimité que l'agressivité des abeilles est faible
(absence de couvain, absence de nourriture, faiblesse de la colonie).
- Au retour du rucher à l'emplacement principal, tous
les apiculteurs affirment que la force des colonies est faible à cause
de l'épuisement des abeilles. 86% témoignent que les ruches sont
intactes contre 14 % qui disent qu'elles sont infestées. En effet la
transhumance dans les populations de thym s'effectue en été dans
les conditions climatiques extrêmes (chaleur). 14% des apiculteurs
affirment que la chaleur serait responsable de l'effondrement des populations
d'abeilles et des varroas contre 86% qui affirment que la baisse de la colonie
des varroas serait due aux vertus médicinales du thym. Le pourcentage de
ruche
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infesté/ruchers est de 0% pour 86% des apiculteurs
contre 100% pour 14% des apiculteurs. Selon ces derniers une baisse de la
colonie des varroas est observée mais le varroa existe toujours dans les
ruches. 71% des enquêtés disent que l'état du couvain est
régulier contre 29% qui disent qu'il est en mosaïque. L'état
régulier du couvain témoigne une bonne santé des
ruches.
? Ruches traitées arrivant saines sur les
populations de thym
? Tous les apiculteurs affirment que le risque d'infestation
est faible et qu'un traitement n'est pas nécessaire.
? En Début de séjour, 86% des apiculteurs
déclarent que l'agressivité des abeilles est fort (période
d'adaptation au milieu) contre 14 % qui disent qu'elle est moyenne.
? En plein séjour et à la fin du séjour,
100% des apiculteurs affirment que l'agressivité des abeilles est faible
(absence de couvain, absence de nourriture, faiblesse de la colonie).
? Au retour du rucher à l'emplacement principal, 86%
des apiculteurs affirment que la force des colonies est faible à cause
de l'épuisement des abeilles contre 14% qui témoignent qu'elle
est moyenne.
? 86% des enquêtés déclarent que les
ruches sont intactes contre 14 % qui disent qu'elles sont infestés. Tous
les apiculteurs affirment que le degré d'infestation par le varroa est
faible. En effet la transhumance dans les populations de thym s'effectue en
été (période de chaleur extrême).14% des apiculteurs
affirment que la chaleur serait responsable de l'effondrement des populations
d'abeilles et des varroas contre 86% qui affirment que la baisse de la colonie
des varroas serait du aux vertus médicinales du thym. Tous les
enquêtés disent que l'état du couvain est régulier.
L'état régulier du couvain témoigne une bonne santé
des ruches. Le pourcentage de ruches infestés/ruchers est de 0% pour 86%
des apiculteurs contre 100% pour 14% des apiculteurs. Selon ces derniers une
baisse de la colonie des varroas est observée mais le Varroa
existe toujours dans les ruches et aucune ruche n'est indemne.
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? Ruches arrivant infestées par le varroa sur les
populations de thym
- 57% des apiculteurs témoignent que le risque de
contamination des autres ruches est fort contre 43% qui disent que le risque
est moyen à cause de la période estival et de la présence
du thym.
- Dans ces conditions, 86% des enquêtés disent
qu'un traitement n'est pas nécessaire pour éviter la
contamination du miel contre 14 % qui disent qu'un traitement est
indispensable.
- En cas de non traitement ou en cas de traitement 14 % des
apiculteurs disent que 100% des ruches restent infestées mais on
constate une baisse de la population de Varroa en cas de traitement.
Le reste des apiculteurs (86%) sont sans avis à ce sujet.
Evolution de l'état du Rucher pour les ruches arrivant
infestées sur les populations de thym ? Evolution de
l'état du rucher en cas d'infestation forte ou moyenne.
Tous les apiculteurs affirment qu'il y a une diminution du niveau
d'infestation par le Varroa durant le séjour des ruches dans le
thym.
- En début du séjour, 86% des apiculteurs
déclarent que la vigueur des abeilles est faible à cause de la
forte ou moyenne infestation par le Varroa contre 14% qui disent
qu'elle est moyenne.
- En plein séjour, 86% des enquêtés disent
que la vigueur des abeilles est moyenne à cause de la baisse de
l'infestation par le Varroa contre 14% qui disent qu'elle est
forte.
- A la fin du séjour, les apiculteurs disent à
l'unanimité que la vigueur des abeilles est forte à cause d'une
baisse considérable de la population de Varroa.
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? Evolution de l'état du rucher en cas d'infestation
Faible.
86% des apiculteurs affirment qu'il ya une diminution de
l'infestation car il ya une baisse de la population de Varroa durant
le séjour des ruches dans le thym contre 14% qui disent qu'il y a
plutôt une stabilité de l'infestation. Selon ces derniers, le
Varroa restera et existera toujours dans les ruches.
? En début du séjour, 86% des apiculteurs
déclarent que la vigueur des abeilles est faible à cause de
l'infestation par le varroa contre 14% qui disent qu'elle est moyenne.
? En plein séjour, 86% des enquêtés disent
que la vigueur des abeilles est moyenne à cause de la baisse minime de
l'infestation par le varroa contre 14% qui disent qu'elle est faible.
? A la fin du séjour, 86% des apiculteurs disent que la
vigueur des abeilles est forte à cause d'une baisse considérable
de la population de varroa contre 14% qui disent qu'elle est faible.
Fin de récolte et hivernage
A la fin de la récolte, 57 % des apiculteurs affirment
qu'un traitement n'est pas indispensable (obligatoire) contre 43% qui disent
qu'un traitement est indispensable afin de pouvoir limiter encore plus la
population de Varroa et améliorer l'état sanitaire des
ruches pour les futures transhumances.
Les apiculteurs déclarent à l'unanimité
que d'autres maladies n'ont pas été constatées mais dans
des cas exceptionnels de manifestation de la fausse teigne, de la loque
américaine (transhumance en milieu humide), ou l'apparition de couvain
calcifié causée par les chocs thermiques.
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