2.3 Échange inégal avec le tiers-monde
:
Les différentes théories du commerce international
définissent dans leur globalité un état optimal pour
l'économie mondiale. Cependant ces théories sont le
résultat d'études, d'analyses qui sont exprimées sans
tenir compte des variables liées aux situations des pays du tiers monde.
Il ne faudra plus dorénavant se mettre dans une bulle parfaite,
où la libre-échange ne provoque que des résultats
positives mais par exemple laisser place aux
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situations d'oligopole[1]. Il y a une sorte de pessimisme vis
à vis des théories précédentes mais cela
n'empêche la recherche de l'amélioration des conditions de
libre-échange.
Les États disposent d'instruments d'actions directs sur
les flux commerciaux : administration douanières, ou indirects : les
taux de change. Les multinationales ont un rôle important dans la
régulation des flux commerciaux, les fixations de prix et les
échanges de marchandises.
2.4 Avantages comparatifs autoconsolidants :
Avec le développement d'une industrie apparaissent des
externalités positives : accroissement des qualifications,
développement des industries sous-traitantes et des fournisseurs
à proximité. Dès lors on peut conclure que la taille du
marché consolide l'avantage comparatif. En d'autres termes, plus un
marché est grand, plus les entreprises sont compétitives en
comparaison de celles des autres marchés. D'autres facteurs sont alors
susceptibles de créer l'avantage comparatif : subventions publiques,
volume de la consommation nationale ...De plus il en découle que
l'ouverture au commerce international ne fait qu'accroître les
écarts de compétitivité en renforçant les
entreprises dominantes et en concentrant les industries là où se
présentent les avantages comparatifs initiaux. Cette dynamique du
commerce international provoque une tendance à l'émergence de
forme de monopoles. Avantages comparatifs souvent étudiés en
termes de rendements croissants.
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