2.1.2 La variable « classe sociale» :
La classe sociale ou la situation socioprofessionnelle
constitue un des facteurs ayant une grande influence sur les
représentations linguistiques.
Nous avons présenté notre méthodologie de
travail à la page (....), nous avons mené notre enquête
auprès de deux différentes régions, urbaine et rurale.
Comme deuxième constat, les enquêtés
proviennent d'horizons socio-économiques et culturels variés.
Comme indique les pourcentages de graphique (voir la page....), les
lycéens campagnards de Hmadna Bourokba sont issus d'une classe sociale
défavorisée plus que moyenne, la plupart des parents sont des
chômeurs, des agriculteurs ou des commerçants qui ont un niveau
culturel assez faible, malgré ça ,une solide catégorie ont
une motivation positive d'apprentissage de la langue française ,ils
déclarent que l'apprentissage dans l'école ne suffit pas pour
cela ils se réfèrent à d'autres stratégies
extra-scolaires pour remédier et renforcer les acquis ,ils consultent
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par exemple l'internet (à proximité de leur
lycée) et ils font des cours supplémentaires ce qui justifie leur
auto-évaluation positive.
En revanche, les statistiques montrent que les lycéens
citadins sont issus d'un milieu favorisé, une minorité des
parents qui n'ont aucun métier ; nous avons constaté que ces
apprenants montrent certains désintérêt à la langue
française et son apprentissage pourtant il existe un lien entre la
scolarité des enfants et celle de leurs parents.
Vu l'importance de cette variable dans notre étude
comparative et en comparent les deux résultats, nous pouvons noter, dans
ce cas, que les lycéens d'une région rurale sont plus
motivés à apprendre le français par rapport à ceux
d'une région urbaine, donc les représentations seront
différente.
2.1.3 Variable linguistique :
Les variables linguistiques sont prises en
considérations dans cette étude comparative, d'une part nous
parlons de l'usage des langues, avec laquelle nous pourrions situer la langue
française par rapport aux autres langues en présence en
Algérie.
Troisième constat : Nous remarquons que
l'échantillon présente un amalgame de langues maternelles et de
langues parlées, il est donc linguistiquement
hétérogène.
La langue arabe est la langue maternelle de la grande
majorité des deux groupes enquêtés, nous avons
observé que certains lycéens campagnards ont la Kabylie comme une
langue maternelle car ils sont d'origine kabyle ou leurs mamans sont de
kabyles, voilà pourquoi nous avons constaté qu'ils ont plus de
volonté d'apprendre le français. Quant à la langue
française, elle est la première langue étrangère
pour ces lycéens, sachant qu'elle est la première langue apprise
à l'école primaire (à partir de la 3 ème
année primaire). Les réponses des lycéens indiquent une
pluralité linguistique caractéristique du paysage
algérien.
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