1.2.2. MODE DE REPRODUCTION.
L'anthère se produit le plus généralement
à fleur ouverte, le matin de bonne heure. La déhiscence des
anthères ayant lieu un peu avant l'ouverture de la fleur,
l'autofécondation est de règle. La fécondation
croisée que parait favoriser un temps humide et couvert, est rare, et ne
se produit qu'à courte distance (quelques mètres au maximum).
Après fécondation la panicule murit 30 à
40 jours selon les variétés, on peut constater quelques cas de
stérilité dépendant de très nombreux facteurs
extérieurs (sol et surtout climat), physiologiques,
génétiques (hybrides indica croise japonica par exemple) (ANDRE
A., 1967).
1.2.3. CLASSIFICATION DU RIZ.
Les classifications actuelles reconnaissent deux
sous-espèces de l'espèce Oryza sativa L. :
Ø Brevis pour les variétés à
caryopses de moins de 4mm de longueur ;
Ø Communis pour les variétés à
caryopses de plus de 4mm de longueur la quasi-totalité des
variétés appartiennent à cette sous espèce.
La sous-espèce Oryza sativa ssp comporte trois
types :
Japonica, Indica et intermédiaire (Bulu ou Subjaponica
ou Javanica) cette distinction repose sur des caractères morphologiques
tels que le rapport longueur/largeur du grain (inférieur à 3 pour
japonica et supérieur à 3 pour indica), la présence d'une
barbe (les bulus sont aristés, et aussi sur des caractères
biologiques et notamment l'adaptation des indica aux conditions
tropicales :
- Rusticité des indica ;
- Repousse aux engrais : Les japonica au contraire de la
plupart des indica répondent à de très hauts niveaux de
fertilité ;
- Sensibilité des indica aux différences de
longueur du jour ;
Les javanica sont intermédiaires.
La répartition des variétés entre les
trois types n'est pas absolues, des intermédiaires existent et les
hybrides entre les variétés de types différents (ANDRE A.,
1967).
1.3. TECHNIQUES CULTURALES DE RIZ
PLUVIALE ET TRAITEMENT DE LA RECOLTE.
1.3.1. TECHNIQUES CULTURALES DE
RIZ PLUVIALE.
La riziculture pluviale suppose une alimentation hydrique par
la pluie (riz strictement pluvial) assistée parfois en bas de pente par
la nappe phréatique. Le riz pluvial (uplond rice, rainfed rice), parfois
dénommé riz de montagne ou riz de plateau, est cultivé
aussi bien en plaine que sur des terres à pentes plus ou moins fortes,
en haute altitude comme au niveau de la mer. La riziculture pluviale ne couvre
que 9pourcent des rizières en Asie, elle est par contre très
importante en Afrique où elle concernait 60 pourcent des
rizières, soit 1,2million d'hectares. (RAEMAEKERS, 2001).
L'extrême variabilité du riz en fait une plante
adaptée à divers écosystèmes dont la classification
fait référence tantôt au régime hydrique,
tantôt à la topographie du site de culture. On peut distinguer, en
fonction de l'alimentation en eau, trois principaux types des cultures :
la riziculture pluviale, la riziculture irriguée et la riziculture avec
maitrise incomplète de l'eau (RAEMAEKERS, 2001).
Les opérations culturales sont nombreuses et ont
chacune leurs particularités : On peut envisager ainsi
séparément la préparation du terrain, le labour, le semis
avec ou sans repiquage, l'entretien de la culture, l'irrigation, la protection
phytosanitaire, la fertilisation, la rotation, la récolte...
a) La préparation du terrain.
Dans les zones forestières ; Le défrichage
est effectué avec des outils simples, il coupe le sous bois et laisse
quelques grands arbres (PNR, 1993), ce travail est suivi par un ou deux labours
et plusieurs hersages en sol sec ou après la mise en eau lorsque la mise
en place de la culture se fait sur la boue ; Le labour du fin de cycle est
recommandé, pour enfouir les résidus de la récolte et
aérer le sol, toute fois ces opérations peuvent être
réalisées aussi bien en culture mécanisée qu'en
culture attelée ou manuelle (ANONYME, 2002).
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