I.1.4- Récapitulatif
des tableaux
Au regard de cette étude de sondage, nous
constatons que 83% des enquêtés trouvent important de pratiquer un
sport de combat. Pourquoi ? Et bien pour pouvoir se défendre en cas
d'agression physique et pour maintenir sa santé. Les sports de combat
les plus connus sont respectivement le taekwondo, et le karaté. La lutte
elle, est essentiellement connue par les plus de 33 ans. En revanche, le muay
thaï qui est très prisé par les élèves et les
étudiants est le plus aimé. Par ailleurs, sur les
enquêtés ayant déjà entendu parler du muay thaï
(soit 79 personnes sur les 100 interviewés), 60,76% portent un certain
intérêt pour la discipline. Le problème du muay thaï,
en ce qui concerne sa connaissance est essentiellement au niveau de la
communication qui est faite autour de la discipline. Même s'il est vrai
que le canal par lequel le muay thaï est plus connu est la
télévision, c'est en majorité grâce aux chaines
télévisées étrangères. Il y a donc un
important travail à faire ce niveau.
A côté de cela nous avons les articles de
sport de combat, qui intéressent tout le monde. D'abord, nous avons
évidemment ceux qui pratiquent un sport de combat, ensuite les sportifs
des autres sports comme le football, la gym, le rugby... Pour qui certains
équipements pourraient être utilisés par eux tels que les
chevillières, les cordent à sauter, les protège-dents,
etc. Enfin nous avons les accessoires vêtements à l'effigie du
muay thaï (chapeaux, bracelets, chaines, sacs,...) qui intéressent
tout le monde même ceux qui ne pratiquent pas la discipline, en
majorité les femmes. Pour elles, ça fait chic et original.
La population cible serait prêt à s'octroyer les
articles de sport de combat avec le CEMT essentiellement si les prix sont
abordables par tous. Outre cela, concernant les accessoires vêtements, il
faudrait qu'ils soient à la mode pour susciter un vif
intérêt.
I.2- Le guide d'entretien
Pour la présente recherche, il s'agit d'un
entretien avec Monsieur BELLA Arthur, président de la
fédération ivoirienne de muay thaï et disciplines
assimilées. Pour ce faire, nous nous sommes attelé à
mettre en relief les différents thèmes abordés par le
guide d'entretien.
En ce qui concerne la proportion des pratiquants de
muay thaï en Cote d'Ivoire, ils sont au nombre d'environ 5000
adhérents aujourd'hui dont 99,74% sont de la gente masculine et 0,26% de
la gente féminine soit 13 femmes. Les femmes refusent de faire du muay
thaï car elles le considèrent comme un style trop exigeant, trop
dur. Outre cela, très peu de campagnes de communication est faite
à leur égard. D'un autre côté, seulement 20 enfants
font du muay thaï soit un pourcentage de 0,40%.
De 1993 à 1997, le nombre d'adhérents
était de 2000 ; de 1998 à 2012 ce nombre est
monté à 5000 adhérents soit un taux d'évolution de
150% mais un nombre encore dérisoire face aux autres
disciplines de combat telles le taekwondo, le karaté et le wushu
(communément appelé kung-fu) qui comptent chacune d'elles au
moins des dizaines de milliers de pratiquant à travers tout le
territoire national. Ce qui nous amène à la communication faite
autour de la discipline. Des démonstrations pour parler de la discipline
ont été faites dans la ville d'Abidjan telles que des rencontres
entre boxeurs en 1999 au vital center, et en 2009 à la rue 12
Treichville (finale coupe Suwanthada) et celle de Décembre 2012 (coupe
Suwanthada) à l'espace Sprite au II plateaux. Un site internet a
été créé et la fédération est
représentée sur les réseaux sociaux (Facebook et You
tube).
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