Production et commercialisation de la biere locale « kasiksi » dans la ville de Goma. cas du quartier Kyeshero. dès mars à juin 2015.( Télécharger le fichier original )par Amani AMANI CHEKA Institut Superieur de Commerce - Graduat 2015 |
I.3. NOTION DE LA RENTABILITE8(*)Plusieurs appréhensions sont à attribuer au concept rentabilité. Au départ, elle est le rapport entre le revenu obtenu ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir. La notion s'applique notamment aux entreprises mais aussi à tout autre investissement. Elle est la capacité d'un capital placé ou investi à procurer des revenus exprimés en terme financiers. I.3.1. Les enjeux de la rentabilité : Dans ce point, nous aimerons nous atteler sur la rentabilité rétrospective. On distingue ainsi deux types de rentabilité restrospectective : v La rentabilité économique qui mesure le rapport entre le revenu courant et le capital stable mis en oeuvre. v La rentabilité financière qui mésure le rapport entre le revenu courant après paiement des intérêts, des impôts et les capitaux propres. Cette dernière rentabilité est essentiellement pour les apporteurs des capitaux puisqu'elle mesure la performance des ressources qu'ils ont investie dans l'entreprise. a) La rétabilité financière La rentabité financière n'est que toutefois pas significative pour les apporteurs des capitaux. Ce qui est pertinent c'est la rentabilité non pas de l'ensemble des capitaux mais des seuls capitaux propres. Le bénéfice analysé est le résultat net courant, c'est-à-dire le résultat d'exploitation au quel on a soustrait l'impôt sur les bénéfices et les intérêts versés aux dettes financières. On divise ce résultat net courant par le montant des capitaux propres de l'entreprise, la rentabilité financière sera donc égal à Résutat Net de l'exercice R.f = X 100 Capitaux propres Ce ratio correspond à ce que la comptabilité anglo-saxonne appelé le « Retourn on equity » ou encore « ROE » il exprime la capacité des capitaux investis par les actionnaires à dégager un certain niveau de profit. La différence entre les deux rentabilités va dépendre de la différence entre les taux d'intérêt et la rentabilité économique, à proportion du poids de l'endettement. Pour le niveau de taux d'intérêt donné ; la rentabilité financière sera plus éloignée, plus élevée ou faible, de la rentabilité économique que l'endettement sera fort. Cet effet s'appelle levier d'endettement. Cet effet de levier, nous permet de mesurer l'effet de l'endettement sur la rentabilité lors d'une opération d'investissement. L'effet de levier traduit le fait que la rentabilité des capitaux propres n'est pas égale à la rentabilité économique de l'entreprise en raison de l'endettement contracté par celle-ci. I.3.2. Rentabilité commerciale La rentabilité commerciale est généralement déterminée par le ratio. Résultat net de l'exercice Chiffre d'affaire Toutes fois, compte tenu des éléments financiers exceptionnels qui peuvent avoir indice non négligeable dans le calcul du résultat net, il est préferable d'analyser la rentabilité d'une entreprise avec les indicateurs plus économiques. Ainsi, le rapport de l'excédent brut d'exploitation sur le chiffre d'affaire sera un meilleur indicateur pour déterminer la marge obtenu sur le coût de revient de la production. En effet, ce ratio ne tient pas compte de la politique d'investissement, de la gestion de l'entreprise et encore moins des évenements exceptionnels. I.3.3. La marge brute Elle est considérée comme étant la différence qu'on trouve entre le montant des ventes des marchandises ou les services et le prix de vente. Quant à la marge brute d'autofinancement (MBA), elle est l'excèdent des produits externes sur les charges externes. Nous comprenons en effet ; les produits externes comment étant des produits entrainant, un encaissement ou une créance. Ce pendant, les charges externes sont des charges qui entrainent un décaissement ou une dette. I.3.4. Le chiffre d'affaire Le chiffre d'affaire (C.A) d'une entreprise présente le total des ventes de biens ou de services facturés sur un exercice, il est présenté hors taxes et après déduction des éventuelles ristournes accordées aux clients. Dans le cas d'un groupe, on parle du chiffre d'affaire consolidé lorsque sont additionnés les chiffres d'affaire de l'ensemble de filiale (après avoir déduit les ventes effectuées entre elles). Le chiffre d'affaire est un très bon indicateur de l'activité d'une entreprise, il peut notamment appréhender la taille d'une société et de connaitre sa part marché dans son secteur. La variation du chiffre d'affaire permet quant à elle de définir si l'entreprise est en situation de croissance ou de décroissance. I.3.5. la valeur ajoutée En comptabilité, la valeur ajoutée (VA) est une notion qui s'efforce de mesurer la valeur économique ajoutée par l'activité d'une entreprise. Elle est aussi le solde du compte de production diminuée de la consommation intermédiaire. Cette grandeur réputée pour être une mesure plus pertinente de l'augmentation de la richesse explique l'administration fiscale utilisée ; la valeur ajoutée comme assiette de l'impôt. Le calcul de sa valeur ajoutée nécessite parfois des approximations ou des conventions lorsque la valeur ajoutée de certaines consommations intermédiaire n'est pas vendue (service non marchands). Dans ce dernier cas, la valeur finale de la production est estimée dans la comptabilité nationale comme égale au coût de production du service. Pour l'ensemble des agents économiques, la somme des valeurs ajoutées d'un pays constitue son produit intérieur brut (PIB). Cette somme ne dépend pas du monde de réduction, mais seulement de la valeur des produits finis et des matières premières. Les dépenses d'acquisition des biens et services constituent des consommations intermédiaires : ces biens et services sont consommés dans le processus de productions d'un bien ou d'un service final et sont donc intermédiaires. Les consommations intermédiaires sont l'ensemble des biens et services (généralement achetés d'autres entreprises), qui sont détruits ou transformés, lors du processus de produit ou incorporés. V.A = valeurs des biens et services produits- consommation intermédiaire + Marges commerciales. Au vue de ce qui précède, nous pouvons donner d'une manière simplifiée la formule de la valeur ajoutée. La formule de la valeur ajoutée qui sera : Les marges commerciales étant les valeurs des ventes de marchandises revendues moins leurs valeurs d'achat. I.3.6. Résultat d'exploitation Il exprime le résultat réalisé par une entreprise à travers l'exploitation habituelle de ses facteurs de production. Il ne prend en compte ni les produits et charges financiers, ni les produits et les charges exceptionnelles ; ce résultat est calculé à partir du chiffre d'affaire et autres produits d'exploitations de quels sont soustrait les soustrait les charges d'exploitations. I.4. L'AUTOFINANCEMENT.9(*)L'autofinancement est le fait pour une enreprise de financer son activité et notamment ses investissements à partir : v De ses capitaux propres existants ; v De sa propre rentabilité ; v De son epargne ; v Et de ses amortissements comptables. La capacité d'autofinancement calculée année par année inclut amortissement comptables de l'année et le bénéfice net de l'année. Les amortissements comptables sont la principale partie de l'autofinancement. Ils ne nécessitent pas l'accord des actionnaires. Ce sont des charges dites « non décaissées ». La capacité d'autofinancement est un terme comptable bien précis qui désigne la somme du bénéfice net de ce qu'on appelle les « charges non décaissées » (dotation aux amortissements et provisions pour risque et charges futures). * 8 Martinet Alain Charles et Sillem, Lexique et Gestion, 5ème édition, Paris, 2000 * 9 Meyer J, Gestion budgétaire, éd.Dunod, Paris, 1984. |
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