L'impact socio- économique des dépenses publiques en RDC( Télécharger le fichier original )par Blaise FELO Université protestante au Congo - Graduat 2012 |
§ 2 -- Le plafond des dépenses publiquesL'accroissement des dépenses publiques peut-il être illimité ? Ou existe-t-il un plafond au-delà duquel l'augmentation des dépenses met en péril la structure de l'Etat et la vie de la nation tout entière ? Il est vrai qu'en prenant en compte, d'une part, l'évolution des richesses produites au pays d'année en année, et d'autre part, l'augmentation inéluctable des prix sur le marché, les dépenses de l'Etat connaîtront toujours une constante augmentation. Toutefois, l'idée actuelle est qu'on ne puisse faire les dépenses que proportionnellement aux recettes recouvrées et en suivant la chaîne de la dépense. § 3-- Quelques termes d'usage courant en matière de dépenses publiques§ Dépenses ordinaires : il s'agit des dépenses de fonctionnement, qui sont couvertes par des ressources ordinaires. § Dépenses en capital ou dépenses d'investissement : Ce sont celles relatives aux travaux d'investissements publics. § Dépenses obligatoires et inéluctables : celles qu'il faut absolument faire, quelque soit la situation du compte du Trésor. Il s'agit par exemple des rémunérations du personnel, des loyers à payer, du service de la dette publique. § Dépenses facultatives : ce sont celles non obligatoires, qu'on peut ne pas réaliser sans que l'Etat n'en souffre pour autant. Il s'agit des dépenses de fonctionnement (missions de service, fournitures de bureaux, organisation des séminaires, etc....). § Dépenses somptuaires : celles qui sont exagérées et qui cachent des dilapidations et autres détournements. § Dépenses incompressibles : Qu'on ne saurait rabattre ou diminuer (ex loyers).14(*) * 14 BUBUA wa KAYEMBE, op.cit. p.18. |
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