Section2 : Tourisme : implication et contact libre
Les modalités de réponses
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Nombre de citation
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Fréquence
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oui
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64
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42.7%
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non
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86
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57.3%
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je ne sais pas
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0
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0.0%
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Tableau 5 : les réponses à la
question : Aimeriez-vous être impliqué dans l'activité
touristique directement ?
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En ce qui concerne l'implication dans le secteur touristique
(tableau 5), 64 personnes ont affirmé leur volonté de vouloir
être impliqué dans le secteur touristique mais plusieurs d'entre
eux ont posé comme condition la réglementation
du secteur avant de l'intégrer et cela à cause de certaines
situations inconfortables dont on peut être victimes : licenciement,
harcèlement sexuel, accidents de travail, etc. Par ailleurs, les
victimes ne jouissent d'aucun droit à faire valoir. Leur sentiment de
rejet demeure total. Les témoignages de certaines personnes
démontrent bel et bien cela.
Ceux qui ne veulent pas être impliqués dans le
secteur (86), soit ils sont satisfaits par le travail qu'ils exercent, soit ils
n'ont pas les compétences requises, soit ils craignent d'être
compromis dans un secteur à risques et de mauvaise réputation.
Par rapport au contact libre entre les touristes et les
autochtones, la moitié des enquêtés (77 personnes) ne sont
pas pour le contact libre contre 43 qui sont pour et 30 qui n'ont
pas d'opinion sur le sujet (graphe 8).
Il semble que le contact libre est une chance
considérable pour la population de profiter des dépenses et des
retombées économiques des touristes. De plus, il permet des
rencontres, du partage et en plus de l'enrichissement matériel, un
enrichissement intellectuel et culturel. Mais, 51,3% ne sont pas pour cette
option. Ils préfèrent la réglementation
rationnelle du secteur afin de protéger les touristes et aussi
eux-mêmes, ainsi que pour être dotés, s'ils sont
impliqués dans le secteur, d'un statut légitime devant les
touristes. Selon eux, le contact libre comporte un très grand risque
d'acculturation et d'escroquerie. Il peut se réduire parfois à un
rapport de profit instantané qui ne s'inscrit pas dans la
durabilité, mais qui montre bien le côté irrationnel des
hospitaliers. D'autre part, les discriminations et l'exploitation vont faire
profiter uniquement les plus forts est donc on tombera dans le même
problème, ceux qui en profitent et ceux qui en souffrent.
Tous cela, interpelle l'Etat à revoir ces lois
existantes qui ne s'intéressent qu'à la protection des touristes
et à encourager les investisseurs. L'Etat doit également imposer
ses lois d'une façon plus intelligente, protéger ses citoyens les
plus démunis et assurer la juste répartition des biens, sans
interdire les relations interhumaines enrichissantes.
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Graphe 8 : le contacte libre entre les touristes et les
autochtones
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