Troisième partie : Quelle interaction possible
entre tourisme et lutte contre la pauvreté dans un sens de
durabilité ?
Introduction
L'enquête a un volet important qui a pour but de
présenter les opinions des gens sur l'interaction possible entre le
tourisme et la lutte contre la pauvreté et les types de tourisme
capables de faire de ce secteur un moyen de lutte contre la pauvreté.
Ces opinions en plus des initiatives déjà prisent dans le domaine
de faire du tourisme un moyen de lutte contre la pauvreté, sont
capitales dans la réalisation d'une stratégie pour Un tourisme de
lutte contre la pauvreté et point de départ pour diriger les
dépenses de cette industrie qui ne cessent d'évoluer vers les
populations pauvres.
Chapitre1 : Le tourisme de lutte contre la
pauvreté selon les gens enquêtés
Le tourisme est un secteur promoteur de richesse, mais qui
influe aussi bien négativement que positivement sur les populations et
les régions d'accueil. Toutefois, par une volonté locale
encouragée par des politiques publiques en sa faveur, un tourisme de
lutte contre la pauvreté peut exister et évoluer dans notre
région et partout ailleurs. Ce chapitre, va me permettre de voir
l'opinion des gens sur le rapport tourisme/pauvreté et aussi sur les
façons de faire du tourisme un outil de lutte contre la
pauvreté.
Section1 : Le tourisme, facteur de lutte contre la
pauvreté
L'opinion des gens enquêtés (graphe 7), ne change
pas trop du constat « le tourisme peut lutter contre la
pauvreté », et 64% d'entre eux approuvent que malgré
tous ses effets négatifs, le tourisme peut contribuer à la lutte
contre la pauvreté. Pour ces gens, le tourisme est une lame à
double tranchant, et bien qu'on ne profite pas tous de ses
bénéfices, c'est un secteur important pour l'économie de
la région, un vrai pourvoyeur de devises et d'emplois. Mais il est en
manque d'une bonne gestion et d'organisation afin de faire profiter tout le
monde de ses bénéfices et minimiser ses dégâts, le
développer vers la bonne direction, intégrer ses richesses dans
le développement humain et social et assurer la protection des pauvres
contre la cupidité des investisseurs. Les gens voient aussi dans ce
secteur, et surtout les jeunes, un moyen de développement non seulement
économique, mais aussi culturel et social en m'évoquant parfois
leurs histoires de convivialité et d'échange vécues avec
des étrangers.
Pour les gens qui ne voient pas dans ce secteur un moyen de
lutte contre la pauvreté et qui représentent 34,7%, ils n'ont pas
caché leur inquiétude sur le fait que le tourisme reste toujours
un secteur instable et que l'industrie aurait été plus
bénéfique en précisant que les gens de Casablanca, par
exemple, sont plus aisés que ceux qui vivent à Marrakech. Ils ont
aussi évoqué plusieurs de ses effets néfastes sur notre
culture, nos traditions et notre religion, comme la prostitution, l'alcool et
la façon dont les gens s'habillent, mangent, etc. Aussi, c'est un
secteur d'exploitation des gens et aussi des ressources naturelles. Pour eux,
le tourisme, n'est qu'une anomalie qui gratte le corps de la
société et qui contribue à la misère morale et
économique de la population.
Certaines gens attribuent leur situation misérable
à des forces métaphysiques inexplicables. En conséquence,
d'après eux, personne ne peut avoir raison de la pauvreté. Bien
entendu, ce cas extrême de fatalisme empêche les gens de s'en
sortir.
Les gens enquêtés, en général, ont
aussi évoqué ce dilemme : c'est le tourisme qui va nous
mener au développement ou c'est le développement du pays qui va
permettre une prospérité touristique bien basée.
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Graphe 7 : le tourisme et la lutte contre la
pauvreté
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Malgré leurs inquiétudes, leurs accusations et
leurs remarques bien placées en ce qui concerne le secteur touristique,
les gens en général restent optimistes et voient dans ce dernier
un facteur qui va sans doute délivrer les pauvres de leur situation.
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