Le déni de grossesse Mémoire 2012
Université Nice Sophia Antipolis - École de
Sages-femmes de Nice page 44/89
2.6 CONCLUSION
Victime de sa propre psyché, prise dans un
mécanisme de défense qui refoule un fait considéré
comme déstructurant et intenable, la patiente en déni reste dans
l'ignorance de sa grossesse pendant plusieurs mois, parfois jusqu'au terme.
Le corps maternel, soumis à cette puissance
barrière psychique, se fait le complice du déni et étouffe
tout ce qui pourrait éveiller les soupçons de la femme mais aussi
de son entourage. Véritable « passager clandestin », le foetus
se développe dans le vide d'une grossesse psychique absente,
s'épanouit au coeur d'une grossesse physique en apparence
inexistante.
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