2.2.6 Extrapolation : le déni psychotique de
grossesse, une entité
distincte
Certes le déni de grossesse se rapproche du
fonctionnement des personnalités psychotiques par son « annulation
» de la réalité, mais la ressemblance semble s'arrêter
là. Sa composante transitoire en atteste - le déni se lève
le plus fréquemment au deuxième voire troisième trimestre
de grossesse - et les résultats des études les plus
récentes le vérifient : si une patiente psychotique a, du fait du
contexte psychiatrique, plus de risques de présenter un déni de
grossesse [11], l'inverse n'est pas vérifié, et une femme peut
être victime d'un déni de grossesse sans qu'aucun signe de
psychopathologie ne soit retrouvé ni dans ses antécédents
ni par la suite.
Université Nice Sophia Antipolis - École de
Sages-femmes de Nice page 31/89
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