Conclusion
L'objectif de ce chapitre étant de déterminer le
portefeuille le plus efficient possible, nous avons donc tracé la
frontière efficiente à travers les rendements mensuels et les
niveaux de risques qui y correspondent. Pour cela nous avons eu recours
à l'approche moderne développée par Markowitz, qui
définit le processus de sélection des titres qui constituent le
portefeuille efficient avec un maximum de rendement et un minimum de risque.
Nous avons tout d'abord commencé par une étude
descriptive des séries de données utilisées et ce afin de
vérifier l'hypothèse de normalité qui a été
rejetée selon les différents tests effectués, et qui a
donc affirmé le comportement non gaussien des séries qui
oscillent d'une manière aléatoire autour d'une moyenne. Puis nous
avons testé l'hypothèse de la stationnarité à
travers le test de Dickey-Fuller augmenté (ADF), qui a affirmé le
caractère stochastique des séries de rendements.
Notre portefeuille a été choisi sur la base du
meilleur rapport entre le rendement et le risque des autres portefeuilles, il
est constitué de 7 titres qui sont Amen Bank, BT, BIAT, TL, Monoprix,
SFBT, STAR. La plupart de ces titres appartiennent au secteur financier, ce qui
explique le degré de corrélation qui existe entre les titres et
qui n'a fait qu'augmenter la volatilité des rendements. Le portefeuille
efficient dégagé présente un rendement de 20.3% contre un
risque de 14.7%, une rentabilité jugée assez élevée
grâce à la présence de titres parmi les plus rentables sur
le marché tels que Monoprix, Amen Bank, et BT.
Dans une partie ultérieure, nous avons essayé de
tester le pouvoir prédictif de Markowitz et ce en faisant comme ci on
allait investir le portefeuille déjà déterminé sur
tout le premier semestre de 2012 et de comparer son rendement avec celui qu'on
a espéré à partir des données historiques. Nous
avons constaté que le rendement du portefeuille qui est égal
à 15.99% a dépassé le rendement espéré qui
est de 9.6% et ce, suite l'importance de la volatilité du portefeuille
qui a eu un effet amplificateur. Cet effet aurait pu influencer
négativement la rentabilité du portefeuille si la plupart des
cours auraient connu une détérioration.
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