Nous avons tout d'abord observé qu'ils n'ont
commis aucune erreur juridique chaque fois qu'ils sont soustraits aux efforts
de mémorisation de connaissances juridiques en consultant des documents
juridiques de référence au cours des entretiens.
Ensuite, en les interrogeant sur les mêmes
détails dans des contextes différends de ceux du Point De Droit
(délais de rendez-vous et de briefing plus longs, exclusion des moyens
technologiques télé- visuels), les huit participants n'ont commis
que huit erreurs juridiques en abordant des détails juridiques sur
lesquels ils en avaient commis vingt-neuf au cours de leurs interventions
respectives dans des éditions du Point De Droit (soit 72,5% d'erreurs en
moins).
Ce constat nous permet d'affirmer que le mode de
récolte des informations était susceptible d'amener les
invités à commettre des erreurs juridiques dans Le Point De
Droit. Lesdites erreurs juridiques auraient dû susciter les
relances spontanées du concepteur-présentateur de cette
émission d'éducation juridique télévisuelle. Ce
défaut de relances nous amène à émettre une autre
hypothèse, à savoir que l'inadéquation du background du
concepteur-présentateur dudit programme était une cause de
diffusions d'erreurs juridiques.
B- INADEQUATION DU BACKGROUND DU CONCEPTEUR-PRESENTATEUR
DU POINT DE DROIT, CAUSE DE DIFFUSIONS D'ERREURS JURIDIQUES.
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