3.4- ACTIVITES
SOCIO-ECONOMIQUES
Les activités génératrices de
revenus sont principalement le maraîchage, l'élevage, le commerce,
l'extraction de sel. Mais avec la présence du parc, on remarque le
développement d'autres activités qui sont liées au
tourisme à savoir la balade touristique et les visites
guidées.
L'élevage et l'agriculture avec respectivement 35% et
65% de la population active, représentent les principales
activités économiques de la zone d'étude. Cependant, les
villages proches du PNLB ont comme activités dominantes la pêche
et l'agriculture.
3.4.1-
L'agriculture
Le maraîchage qui est
la seule activité agricole développée dans la zone
à la faveur de la présence des Niayes, elle constitue la
principale source de revenus pour les populations. En effet les
périmètres maraîchers situés à 2 ou 3 km des
habitations sont mis en valeur selon la disponibilité de la main
d'oeuvre ( sourgua). Cette dernière provient de la Gambie, de la
Guinée Bissau ou de la République de Guinée. Les
principales spéculations sont l'oignon, la carotte, le navet, la
tomate, les choux, le jaxatou (aubergine amère), l'aubergine douce, la
patate, la pomme de terre et le piment. Les spéculations les plus
rentables sont la carotte et l'oignon.
Les systèmes locaux de production sont
fragilisés par la péjoration du climat et la salinisation des
terres cultivables. Les cultures sous pluies sont abandonnées au profit
des cultures de contre-saison.
Les périmètres horticoles localisés dans
des cuvettes interdunaires perdent leur fertilité à cause de la
salinisation et d'une utilisation inefficiente d'engrais. Après les
récoltes, les populations sont confrontées à un
problème d'écoulement de leurs produits à cause, non
seulement, de l'état défectueux des routes, mais aussi de la
concurrence des produits importés.
3.4.2-
L'élevage
Cette activité est surtout
pratiquée par les Peuhls et les Maures. C'est un élevage
généralement extensif. Le cheptel est composé de gros et
de petits ruminants (bovins, caprins, ovins). On note la présence de
l'âne et du cheval qui sont utilisés pour les travaux de traction
animale.
L'aviculture constitue aussi une activité de
subsistance pour les populations. Les petits ruminants et la volaille sont
commercialisés pour faire face aux problème ponctuels
(ordonnance, ...) tandis que le gros bétail est réservé
aux évènements importants tels que les cérémonies
familiales ( mariages, décès, gamou...).
Dans la zone périphérique du PNLB, les
contraintes au développement de l'élevage s'articulent au tour
des points suivants :
Le manque de pâturage et de point d'eau et l'absence de
parc de vaccination.
a) Le manque de pâturage et de point
d'eau
Pour pallier le déficit de fourrage les
éleveurs se rendent au parc pour couper de l'herbe avec une autorisation
préalable des autorités.
b) Le manque de parc à vaccination
Pour ce qui est de l'absence de parc à vaccination, les
éleveurs font appel à leurs frais à certains
vétérinaires de la zone pour faire vacciner leurs animaux contre
les maladies endémiques. Ces populations déplorent la
cherté des vaccins qui coûtent au minimum
15000 FCFA pour un déparasitage de cheval.
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