3.3.4 -
L'éducation
La zone de Gandiol compte seulement cinq
(05) écoles primaires pour les quinze (15) villages de la CR. Il existe
un collège d'enseignement moyen situé à Ndiabéne
Gandiol. Le niveau de pauvreté et surtout le mariage précoce chez
les Peuhls et les Maures constituent l'obstacle majeur à la
réalisation du cycle éducatif des élèves.
3.3.5 -
La santé
Il existe deux (02) postes de
santé dans le Gandiol, un à Tassinère et un autre à
Darou Mboumbaye. Le poste de santé de ce dernier village est construit
par le PNLB en partenariat avec Plan International. L'infirmier de Darou
Mboumbaye se déplace périodiquement dans les autres villages qui
n'ont pas de poste de santé. Outre le service de cet infirmier, les
agents du Service d'Hygiène effectuent une rotation à chaque
début de mois pour vacciner les enfants âgés de un (01)
à deux (02) ans.
3.3.6-
Les infrastructures routières
Dans la communauté rurale de
Gandon, il existe deux routes goudronnées, une se trouvant sur la
nationale II et une autre départementale D400 reliant Ndiabene Gandiol
et la nationale II. De nombreuses pistes relient le PNLB et les autres
villages. Le réseau routier est insuffisant et les pistes sont
impraticables pendant la saison des pluies du fait des inondations
fréquentes dans la zone.
3.3.7- La
situation foncière
L'absence de matérialisation des
limites de ce parc est à l'origine de l'empiétement des
populations. Ces dernières continuent d'y exercer leurs
activités, depuis 28 ans d'existence du parc. Ce fait est
illustré par les nombreuses transactions foncières
réalisées par les populations riveraines.
Selon les autorités des parcs, cette situation serait
le fait de personnes malintentionnées, en quête d'argent facile et
qui se disent héritiers des terres que leurs parents ont autrefois
exploitées. Il faut noter que la spéculation foncière est
forte dans la zone. La demande émanant des promoteurs touristiques et
des personnes à la recherche d'une résidence secondaire est aussi
importante.
Un autre problème se pose avec certains chefs de
village qui se prennent toujours pour les garants de la gestion du foncier tout
autour de leur localité. Ces mêmes difficultés sont
rencontrées avec les conseils ruraux qui semblent
méconnaître les limites du parc car certaines décisions ont
été rendues sur les terres qui dépendent du PNLB.
Les autorités du PNLB, dans le souci d'ouverture et de
conservation de bonnes relations avec les populations, ont toujours permis aux
populations riveraines de continuer à exploiter leurs parcelles de
cultures situées sur les berges du fleuve et plus en retrait. En effet
plusieurs villages de la zone ne disposent pas de suffisamment de terres
exploitables car étant coincés par le parc et un
périmètre de reboisement.
Cependant, les agents des Parcs Nationaux ne cessent de
rappeler aux populations bénéficiaires, les conditions qui leur
permettraient de poursuivre cette exploitation.
C'est dans cet esprit de compromis que la pêche est
ainsi tolérée dans le parc et ses environs.
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