3.3- MILIEU HUMAIN
3.3.1- Historique
Le Gandiol existait
depuis longtemps avant même l'arrivée des colons à
Ndar « Saint-Louis ». Dans la zone c'est le village
de Ndiol qui assure le commandement. Ndiol provient du nom d'une personne
influente qui représentée le Damel du Cayor en tant que
« Ambassadeur » dans le Gandiol. Il était
chargé de la collecte et de la restitution de l'impôt au Damel. Le
Gandiol s'étendait de Potou au Croisement Sakal en passant par Rao
jusqu'à l'embouchure. Avant d'acquérir son autonomie, il
était sous le commandement du Damel du Cayor puis du Bracke du Walo.
3.3.2.
La population de Gandiol
La population de Gandiol est
estimée à environ 9236 habitants en 2003. Sa densité est
de 5,08 habitants/km2. Elle est composée principalement de
trois ethnies.
Il s'agit des Wolofs ethnie majoritaire avec plus de 65% de la
population, des Peuhls 25% et des Maures avec 10%. Les relations sont souvent
conflictuelles entre les Peuhls et les Wolofs à cause des
activités menées par les uns et les autres.
3.3.3- La
population périphérique au PNLB
Ici, on entend par villages
périphériques les localités qui ne sont pas comprises dans
les limites du parc et qui sont situées à moins de 3 km de
celui-ci. Ces communautés rurales sont constituées de 15 villages
qui sont :
Tableau 2 : Les villages
périphériques du PNLB
LOCALITE
|
Communautés rurales
|
Population
|
Nbre de ménage
|
masculin
|
féminin
|
Total
|
Darou Mboumbaye
|
Gandon
|
78
|
376
|
385
|
761
|
Degou Niaye
|
Gandon
|
35
|
166
|
154
|
320
|
Gouye Réne
|
Gandon
|
45
|
259
|
207
|
466
|
Darou Salam
|
Gandon
|
40
|
150
|
193
|
343
|
Mbaw
|
Leona
|
80
|
332
|
380
|
712
|
Mouît
|
Gandon
|
84
|
439
|
482
|
921
|
Mourel
|
Leona
|
06
|
07
|
15
|
22
|
Nguédj
|
Gandon
|
10
|
50
|
62
|
112
|
Taré
|
Leona
|
48
|
300
|
350
|
650
|
Tassinère
|
Gandon
|
102
|
430
|
602
|
1032
|
Bandji
|
Leona
|
08
|
13
|
21
|
34
|
Gabar
|
Leona
|
64
|
252
|
295
|
547
|
Guéngué
|
Gandon
|
13
|
71
|
51
|
122
|
Ndiébéne Gandiol
|
Gandon
|
243
|
1322
|
1483
|
2795
|
Ndiol
|
Gandon
|
23
|
180
|
219
|
399
|
Source : Direction des Statistiques et
enquêtes personnelles.
Ces villages n'ont certes pas un contact direct avec
le PNLB, mais de par leur proximité et leurs activités
socio-économiques, les populations sont souvent amenées à
pénétrer dans les limites du parc, apparemment sans le
savoir.
Avec le développement des activités touristiques
dans le parc, ils lui accordent maintenant une attention particulière.
Cet intérêt pour la vie du parc est accentué par les
avantages sociaux et économiques que tirent certains villages riverains
de leur collaboration avec le service des Parcs Nationaux. Même s'ils ne
sont pas intégrés dans les structures élargies de gestion
(CO / CLGB), ces villages participent parfois massivement aux activités
organisées dans le parc comme le reboisement et les séances de
nettoyage au cours desquels on peut compter 800 personnes.
Les actions socio-économiques des services du PNLB et
de ses partenaires économiques tels que Mouit, Tassinère, et
Mboumbaye suscitent l'intérêt d'une association de femmes du
village de Doun Baba Dieye distant du parc d'une dizaine de kilométres.
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