CRITIQUES ET SUGGESTIONS
I. CRITIQUES
Bien que la RAWBANK ait une grande part de
marché au travers de la carte RAPIDOS, il s'avère
nécessaire de faire quelques reproches inhérentes à la
gestion de la dite carte pour un meilleur service à la clientèle,
et enfin proposer des approches de solution pour la bonne continuité et
la bonne appréciation de la banque.
Le monde d'affaire actuel nous réserve
beaucoup de surprises ; l'homme a besoin de l'argent presque chaque jour,
selon ses désires ou besoins, et à une quantité voulue.
Mais, le plafonnement des retraits (à USD 500 par jour pour la carte
CLASSIC, de USD 200/jour pour PLATINUM et de USD 100/jour) pénalise un
tout petit peu les clients qui en voudraient davantage pour régler leurs
opérations quotidiennes ;
En outre, le nombre insuffisant d'agences
RAWBANK dans le pays en général, et dans la ville de Kolwezi en
particulier, empêche ou retarde la plupart des clients à effectuer
les opérations bancaires. Par exemple, un client de la RAWBANK, ayant
une carte RAPIDOS et se trouvant à un lieu où il n'ya pas
d'agences RAWBANK (dans le territoire de Mutshatsha par exemple), alors que ce
dernier veut avoir immédiatement de l'argent.
Bien que l'évolution des comptes et des
crédits octroyés reste efficace, mais la plupart des clients,
abonnés à la RAWBANK ou non, pensent que la carte bancaire est
un produit réservé aux plus nantis ; ceci est dû tout
simplement au manque d'actions commerciales adaptées au moment de
l'introduction de la « carte bancaire » sur le
marché par la banque ;
Egalement, bon nombre de gens ne savent comment
effectuer les opérations avec la carte bancaire, au niveau du
distributeur automatique des billets (DAB), alors que ce dernier constitue un
support matériel important pour la carte bancaire.
II. APPROCHES DE SOLUTION
Face à tous ces problèmes, une
interrogation subsiste : quelles actions correctives faut-il mener pour
redonner au produit monétique tous les avantages qu'il
présente ? Cette interrogation paraît un peu
pertinente ; néanmoins nous y répondons en suggérant
à la RAWBANK ce qui suit :
Pour ce qui est de plafonnement de retrait de fonds
via la carte bancaire, la RAWBANK doit imposer un montant signifiant pour les
retraits d'argent. Soit 1000 USD/jour pour la carte CLASSIC, 300 USD/jour pour
GOLD et 600 USD/jour pour PLATINUM. Cela pourrait pousser les clients à
placer davantage.
Prévoir une seule agence pour une population
variant entre 1 500 000 et 2 000 000 d'habitants parait totalement
insuffisant. Dès lors nous lançons un S.O.S. aux autorités
de la RAWBANK qu'ils y pensent sérieusement, en augmentant le nombre
d'agences, soit deux (2) agences dans la ville minière de Kolwezi (en
Raison d'une agence par commune) et deux autres dans le secteur
KANZENZE-MUTSHATSHA, tout en sensibilisant la population de ce secteur et leur
montrer le rôle économique d'une banque dans un milieu
quelconque ;
En outre, le but de l'entreprise étant de
maximiser les richesses des actionnaires, c'est-à-dire réaliser
le profit le plus maximum possible pour un minimum des coûts ;
cependant, le marketing parait le seul moyen le plus efficace pour informer les
clients quant à l'introduction d'un nouveau produit sur le
marché. Quoiqu'on dise aujourd'hui que la
« télévente » est le moyen le plus rapide et
le mieux adapté pour toucher le public, mais pour notre cas, l'action
commerciale que nous proposons passera par les étapes
suivantes :
1° La publicité radio
télévisée
La conception d'un spot publicitaire
s'avère très nécessaire. Le concepteur utilisera le slogan
« RAWBANK, is my bank » à la fin du spot et de plus,
ce spot doit être réfléchi, bien pensé de sorte
à être de niveau reflétant ainsi l'image de marque de la
banque et de passer le message.
2° Des actes publiques
v Le parrainage et le
sponsoring
La RAWBANK peut, dans un second temps,
parrainer des événements culturels tels les élections
« miss Congo », des bourses d'étudiants et
élèves, ... en passant par les phases régionales à
des phases nationales. Et là, à chaque pause, le slogan
« RAWBANK, is my bank » et un texte publicitaire vantant
les m »rites de la cartes « RAPIDOS » sera lu par
le présentateur, car à ces genres d'événements, les
téléspectateurs y requièrent beaucoup plus d'attention.
La RAWBANK peut aussi choisir de sponsoriser des
événements sportifs comme des tournois nationaux et urbains de
football, de basketball, et d'autres disciplines sportives, ou même
créer sa propre équipe de foot masculine et/ou féminine
pour véhiculer son message sur le nouveau produit.
v Le mécénat
Afin de montrer aux communautés de base
que la question de la carte bancaire n'est pas seulement orientée vers
les villes ou vers les citadins, la RAWBANK peut faire des actions de
mécène dans les localités. Par exemple forer des puits
d'eau, créer des fontaines (hydrauliques villageoises) ou équiper
les états civils portant le logo RAWBANK ou participer à des
fêtes traditionnelles avec des cadeaux à quelques enfants ou leur
donner des récompenses (cahiers, T-shirts, chapeaux,
littérature,...) portant le logo et autres signes de RAWBANK, aux
meilleurs élèves de certains établissements scolaires,
surtout enfin d'études.
v La segmentation comportementale
Il s'agit ici de segmenter la clientèle
en fonction de son comportement d'utilisation de la carte RAPIDOS. A partir
d'informations disponibles dans le fichier de la clientèle au service
monétique, on peut classer les clients selon les critères comme
le solde moyen du compte de dépôt, le salaire net, l'utilisation
de la carte. Ce travail, ainsi fait, on procédera à
l'augmentation du seuil de retrait journalier, au-delà des montants
fixés par la banque déjà cités. Ceci, pourra
inciter plus les clients à l'utilisation massive de la carte
bancaire.
Ou encore, la RAWBANK peut initier avec la
concurrence, un module d'intégration des réseaux informatiques
interbancaires de sorte qu'un client d'une autre banque (BCDC, TMB,...) puisse
venir avec sa carte magnétique faire des transactions aux GAB et vice
versa. Cela comblerait, dans une certaine mesure, le manque d'agences RAWBANK
à l'intérieur du pays, en général et dans la ville
de Kolwezi en particulier ;
Concernant le fonctionnement du DAB, la RAWBANK
doit débloquer un montant signifiant pour programmer, à la RTMa
ou autres chaînes de radio télévision locales, une
émission spéciale dans laquelle elle doit montrer à la
population de la ville concernée, comment effectuer les
opérations au niveau du DAB (notamment comment retirer le fonds, comment
recharger le compte, comment transférer l'argent d'un compte à un
autre,...) avec la carte bancaire « RAPIDOS ».
Enfin, la RAWBANK est sans doute l'une des
meilleures banques d'Afrique et surtout de la RDC en matière de
nouveautés (innovation). Ainsi, pour ce qui est des opérations
bancaires, il existe une nouvelle autre catégorie de DAB mis au point
par « NEC », leader mondial des guichets automatiques
appelé « distributeur automatique FREEDOM », qui n'a
ni clavier, ni écran, ni lecteur de carte bancaire. C'est une machine
intelligente qui communique avec un téléphone mobile ou agenda
électronique. Il suffit de se poster devant FREEDOM et utiliser les
claviers et l'écran de son propre téléphone pour saisir
son code et choisir le montant à retirer. Ces informations sont
transmises au terminal par une liaison sans fil (Infrarouge, Bluetooth,...).
Elles ne transitent donc pas par un opérateur
téléphonique, ce qui garantit une certaine
sécurité ; selon l'innovateur, cela réduit de 25
secondes le temps d'attente par rapport au distributeur couramment
utilisé.
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