Amélioration de la gestion clientèle par l'introduction d'un nouveau produit bancaire: la carte Rapidos. Cas de la Rawbank en RDC( Télécharger le fichier original )par Nephtali TSHITADI MWAMBENU Université de Kolwezi RDC - Graduat 2010 |
I.3. ROLE ECONOMIQUE DES BANQUESLe service bancaire est un service fondamentale qui n'est comparable qu'à l'industrie des transports, car elle assure la circulation des marchandises et des hommes, recueille les capitaux où ils sont improductifs pour les transporter là où ils nourrissent l'activité économique et social du pays.30(*) Ø L'intervention des banques dans le commerce extérieur est capital, parce qu'elles : - Règlent les paiements des marchandises importées et exportées ; - Aident au financement des opérations commerciales avec l'étranger ; - Aident encore le commerce extérieur par les nombreux services qu'elles rendent à leurs clients : renseignements sur les marchés étrangers, diffusion de propositions d'affaire, documentation sur les renseignements douanières et de change, etc.
- Aux industries, le financement de leurs fabrications depuis l'achat des matières jusqu'au paiement des ventes ; - Aux agriculteurs et transporteurs la financement de leurs équipements ; - Aux entrepreneurs, le financement de leurs travaux. Les banques constituent donc un rouage essentiel de l'économie à cause de la diversité des opérations qu'elles accomplissent. I.4. OPERATIONS D'UNE BANQUE COMMERCIALEI.4.1. LES RESSOURCES1° Le capital propreLe capital propre est constitué des fonds engagés par les actionnaires. Ce capital est absorbé partiellement par les immobilisations, une partie du restant ainsi que les réserves sont placés en crédit à long terme. 2° Les empruntsOn distingue : - Les emprunts-obligations : comme dans toute société anonyme, ces emprunts sont généralement à long terme et destinés aux investissements internes. - Les bons de caisse : qui sont des emprunts à court terme de modalités diverses. 3° Les dépôts des clientsCes dépôts constituent la plus grande part des ressources, donnant lieu à l'ouverture des comptes de dépôts. On distingue : a. Les dépôts à vue : appelés souvent « comptes chèques », ce sont des dépôts où les retraits se font sans préavis. La banque ne peut donc pas investir ces dépôts qu'en placement à très court terme, d'où l'intérêt accordé pour ces dépôts est faible ou nul. b. Les dépôts à terme fixe : pour ces dépôts, les retraits ne peuvent se faire qu'à des termes convenus ; la banque peut donc réaliser un placement plus rémunérateur de ces déports, et de ce fait, l'intérêt accordé est plus élevé et augmente avec la durée du terme c. Les dépôts à préavis : pour ces dépôts, les retraits ne peuvent être opérés qu'à la fin de préavis convenus. Ainsi l'intérêt accordé augmente avec la longueur du préavis. d. Les comptes courants : rappelons ici que : - Seuls, les soldes sont dus aux arrêtés, - Les intérêts sont capitalisés à chaque arrêté périodique du compte. * 30 CRUTZEN, A., Op.cit., p.48 |
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