Conclusion partielle
Au terme de ce chapitre consacré à la
présentation du CILSS, nous retenons que son centre de documentation est
une référence au niveau régional en matière
d'information documentaire sur la sècheresse, les changements
climatiques, l'énergie solaire, l'agriculture, la sécurité
alimentaire, l'eau...
Chapitre 2 : Problématique, méthodologie,
Objectifs, résultats attendus et définition des
concepts-clés
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I. Problématique
Amorcées par les progrès spectaculaires dans le
domaine du numérique, les Technologies de l'Information et de la
Communication (TIC) tirent leur essence de l'intégration des
télécommunications et de l'audiovisuel à l'informatique,
et ont fortement contribué à
l'accélération de la mondialisation et de l'internationalisation
des échanges.
En particulier, l'avènement de l'Internet, le
réseau des réseaux, a redessiné la carte du monde. Il a
abolit également les contraintes de temps et d'espace. Enfin, il a
transformé profondément notre mode de communication et
de communion, notre accès à la connaissance et à la
performance, nos relations sociales et professionnelles. Evolution ou
révolution, l'importance du phénomène est telle que
personne ne veut se laisser compter
l'évènement.
C'est dans cette optique que toutes les
bibliothèques cherchent aujourd'hui à mettre leurs bases
de données en ligne.
Mais le véritable problème auquel nous
sommes confrontés aujourd'hui, en ce qui concerne la mise en
ligne des bases de données documentaires est que les structures
en charge de l'information documentaire ne prennent pas le temps
nécessaire pour mesurer les paramètres de cette mise en ligne. Ce
qui fait qu'une fois la base de données est mise en ligne, l'on ne se
soucie plus de savoir si elle est connue du grand public ou pas.
Même si elle est connue, est-ce qu'elle est
consultée ? Qui sont les usagers réels et potentiels
? Qu'en est-il de son accès ? Les usagers se
retrouvent-ils lors des recherches ? La mise en ligne serait-elle alors un
effet de mode ? Son usage est-il réel ?
Voilà là quelques questions non moins
importantes que les promoteurs des services d'information documentaires
en lignes doivent faire siennes si toutefois ils veulent être
efficaces et efficients.
Quelques temps après le top départ de la mise en
ligne de la base de données documentaire du CILSS, les
professionnels en charge de ce secteur d'activités sont-ils en
mesure de préciser l'usagivité de la
base de données numérique ?
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Existe-t-il une rétroaction face aux services offerts
s'appuyant sur des enquêtes, des entretiens pour l'évaluation des
besoins et s'effectuant en fonction de l'usager ? Existe-t-il un marketing
efficace qui implique une mise en oeuvre minutieuse du processus marketing
à travers quatre fonctions : l'analyse, la planification,
l'implémentation et le contrôle comme le suggèrent Philip
Kotler et Gary Armstrong2 ? Pourquoi cette
situation? Serait-ce une question de moyens financiers, de moyens
matériels, de ressources humaines ou seulement parce que les
responsables ne la trouvent pas encore nécessaire? Loin de nous
l'idée de mettre en cause les efforts patients de ces responsables du
Centre de Documentation Numérique qui se préoccupent de mettre
toujours à la disposition des utilisateurs l'information qu'il faut au
moment où il faut. La crainte qui nous habite en réalité,
c'est de voir les résultats de tant d'énergies confisquées
par les défis d'un suivi évaluation.
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