CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Au terme de notre étude intitulée
« Evaluation du potentiel de rendement en semences chez la tomate
(Lycopersicon esculentum Mill.) dans les conditions
écologiques de l'hinterland de Kinshasa », l'objectif
principal était celui de pouvoir expérimenter une fertilisation
qui puisse permettre un plus grand rendement en semences dans différents
traitements.
Nous avons pour cela conduit un essai en sachets
polyéthylène à raison de 4 plantes par traitement, en 4
séries. Les traitements faisant l'objet dudit essai ont
été T1 (Engrais organique +
oligo-éléments), T2 (Engrais organique + engrais
minéraux), T3 (Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux) et le témoin
(T0) était constitué des parcelles ayant reçu
seulement la fiente de poule.
Afin de mesurer l'effet des différents traitements,
nous avons observé les paramètres suivants :
- Paramètres végétatifs :
Diamètre au collet, taille de la tige, nombre de feuilles par plante et
nombre de fleurs par plante.
- Paramètres génératifs : Date
apparition de la première fleur, date floraison avec 50% de plantes en
fleurs, date floraison avec 100% de plantes en fleurs et date apparition du
premier fruit.
- Paramètres de production : Nombre de fruits par
plante, poids de la production des fruits par traitement, le rendement
estimatif en fruits, nombre de graines par fruit,poids de la production des
graines sèches par traitement et le rendement estimatif en graines.
Les principaux résultats obtenus montrent que les
engrais minéraux et les oligo-éléments ont
significativement agi seulement sur le diamètre au collet, le nombre
moyen de fleurs et de fruits par plante. Cependant,en ce qui concerne le nombre
de graines par fruit et le poids de graines à la récolte,l'apport
des engrais minéraux et des oligo-éléments n'a
pas,à la lumière de l'ANOVA,significativement
influencé .
Le rendement observé sur le témoin a
été de 50kg par ha et celui des plantes fertilisées entre
43kg et 58kg selon les traitements. Ces rendements correspondent au minimum
rapporté par VANOUNOU et au maximum obtenu jusqu'ici sur la tomate par
le CEPROSEM.
Notre étude comme celle des autres camarades sur
d'autres cultures, est une première à la faculté des
sciences agronomiques où les travaux sur les espèces
maraîchères ont principalement visé la production des
légumes. Les résultats obtenus sont donc à ce niveau plus
indicatifs que définitifs. D'autres études en milieu réel
et avec toute la rigueur recommandée pour la production
semencière contribueront à mieux déterminer le rendement
possible et même la rentabilité.
Nous suggérons donc que des travaux ultérieurs
soient réalisés avec d'autres protocoles expérimentaux
dans les différentes saisons culturales, mais aussi vulgariser les dits
traitements à la portée des paysans.
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