4. La salinité et la texture des
sols :
4.1. Définition de la texture du sol
La texture indique l'abondance relative, dans le sol, de
particules de dimensions variées: sable, limon ou argile. De la texture
dépend la facilité avec laquelle le sol pourra être
travaillé, la quantité d'eau et d'air qu'il retient, et la
vitesse à laquelle l'eau peut entrer et circuler dans le sol.
(FAO, 2006)
4.2. L'eau et la structure en agrégats :
La capacité de rétention de l'eau dans les sols
dépend de leur porosité. Encore dénommée
humidité (hygrométrie), elle se mesure en pourcentage de la
quantité d'eau contenue dans un sol par rapport à son volume
total. La capacité de rétention de l'eau par les lacunes des sols
dépend de la teneur en limons et en argiles, car c'est un
phénomène capillaire: l'adsorption est d'autant plus grande que
la taille des particules est plus faible. (FRANÇOIS,
2008)
Figure
2 : Structure en agrégats
Source : (D'après DUCHAUFOUR, op. cit., mais
modifié)
La figure 2 mettant en évidence la porosité d'un
sol due à la structure lacunaire qui délimite des pores
permettant une circulation de l'eau et des gaz.
· L = espaces lacunaires correspondant
aux pores du sol,
· P = particules minérales,
· H = ciment constitué par les
colloïdes floculés du complexe argilo-humique.
4.3. Figure 3 :
Rétention de l'eau dans les sols
Rétention de l'eau dans les sols :
Toutefois, la disponibilité de l'eau pour les plantes
ne dépend pas du seul volume total des cavités que referment les
sols, mais aussi de la taille des pores qui conditionne la force de
rétention capillaire à laquelle l'eau est soumise.
(FRANÇOIS, 2008)
La figure 3représente les diverses formes d'eau
contenues dans le sol en fonction de leur degré croissant de
rétention.
4.4. Infiltration de l'eau en fonction de la nature du
sol :
Graphique 3 :
Variabilité de la disponibilité de l'eau en fonction de la nature
du sol
Après une pluie, le sol saturé d'eau
présente sa capacité maximale de rétention. Une partie va
s'en écouler spontanément vers le bas par drainage : c'est l'eau
dite de gravitation qui alimente les nappes phréatiques.
(FRANÇOIS, 2008)
L'eau dont la pression capillaire excède au moins de
1/10 d'atmosphère représente la capacité de
rétention du sol dite « au champ », dont une
fraction importante constitue l'eau disponible, que les végétaux
peuvent extraire par aspiration jusqu'à une quinzaine
d'atmosphères. (FRANÇOIS, 2008)
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