4.2. Modélisation de la structuration spatiale de la
CEV :
Nous allons faire une modélisation de la structuration
spatiale de la conductivité électrique apparente dont la
profondeur est de 200 cm.
4.2.1.
Graphique 14 : la fréquence de la distribution de la
salinité du sol en profondeur 200 cm
La fréquence des données CEV :
Le graphique 14 représente la fréquence de
distribution de la salinité du sol en tenant la gamme des valeurs
séparées en 10 classes. La hauteur de chaque barre
représentela densité relative des données de chaque
classe.Généralement, les caractéristiques importantes de
la distribution sont sa valeur centrale, sa propagation et sa symétrie.
La moyenne etla médiane ont à peu près la même
valeur (voir légende de la graphique 14), ce qui signifie que les
données peuvent être distribuées normalement.
L'histogrammeindique que les données sont
symétriques. Il semble être proche d'une distribution normale.
4.2.2. La tendance
globale des données CEV :
Graphique 15 : Tendance
globale des données CEV
Légende de graphique :
X : axe Est-Ouest
Y : axe Nord-Sud
Z : axe de la tendance des données
Courbe bleue : tendance Nord-Sud
Courbe verte : tendance Est-Ouest
Nous distinguons, d'après le graphique 15, une
distribution des valeurs empiriques. Ceci montre que les valeurs de
concentration du sel sont dissemblables. Cette dissemblance entre les valeurs
du sel augmente rapidement dans les sens Nord-Ouest et Sud-Est, ainsi que
légèrement dans le Sud de centre et le nord de centre. Par
ailleurs, Ily a une composante directionnelle à l'autocorrélation
ou une anisotropie.
4.2.3.
Graphique 16 : Semi-variogrammede l'autocorrélation spatiale de
conductivité électrique apparente
Autocorrélation spatiale :
L'autocorrélation spatiale des concentrations de sel
est bien représentée dans legraphique 16 ci-dessus. Les valeurs
empiriques de semi-variogramme sont importantes au début des courtes
distances. Elles augmentent d'une façon exponentielle dans l'intervalle
de distance [0,24h.10-2 ;
0,8h.10-2].Puis, nous constatons une stabilité
dans l'intervalle de distance [0,8h.10-2 ;
1,65h.10-2] pour les valeurs moins importantes, alors
qu'une diminution pour les valeurs à la fin de l'axe de distance.
4.2.4.
Figure 16 : Modélisation du semi-variogramme de la CEV
Modélisation de la corrélation
spatialeet les influences directionnelles :
La figure 16représente une modélisation du
semi-variogramme de la conductivité électrique apparente dont la
profondeur est de 200 cm (CEV). Nous avons ajusté le semi-variogramme
par le modèle sphérique. En effet, la distributionde la CEV du
sol présente une anisotropie. La courbe du semi-variogramme indique que
l'effet pépite est égal à 0,038 ce qui signifie qu'il y a
une marge d'erreur négligeable au niveau de l'échantillonnage et
une corrélation entre les analyses In situet les analyses dulaboratoire.
Nous supposons que l'échantillonnage est validé. Le
semi-variogramme présente une portée de 32 m : distance
à partir de laquelle les variables sont indépendantes etune
direction de la semi-variance est 91° N (vers l'oued de Majerda)
La carte du semi-variogramme montre deux directions
préférentielles de la variance de la salinité.L'Ouest, le
centre et l'Est présentent une variance assez faible. Par contre, le
Nord-Ouest et le Sud-Estmontrent une variance importante.
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