4. Résultat de l'analyse
géostatistique de conductivité électrique
apparente :
Les données de la conductivité
électromagnétique sont corrigées (voir l'annexe 1 et 3)
par l'équation de régression linéaire. En effet,Les
données de la conductivité électrique apparente vont
être exploitées par l'analyse géostatistique pour que les
informations soient spatialisées grâce à l'outil
d'interpolation et de la modélisation de la structuration spatiale.
4.1. Modélisation de la structuration spatiale de la
CEH :
4.1.1. La
fréquence des données CEH :
Le graphique 11 représente la fréquence de
distribution de la salinité du sol en tenant la gamme des valeurs
séparées en 10 classes. La hauteur de chaque barre
représente la densité relative de données de chaque
classe. Généralement, les caractéristiques importantes de
la distribution sont sa valeur centrale, sa propagation et sa symétrie.
La moyenne etla médiane ont à peu près la même
valeur (voir légende du graphique 11), ce qui signifie que les
données peuvent être distribuées normalement.
Graphique 11 : la
fréquence de la distribution de la salinité du sol en profondeur
100 cm
L'histogrammeindique que les données sont
symétriques. Il semble être proche d'une distribution normale.
4.1.2. La tendance
globale des données CEH :
Graphique 12 : Tendance
globale des données CEH
Légende de graphique :
X : axe Est-Ouest
Y : axe Nord-Sud
Z : axe de la tendance des données
Courbe bleue : tendance Nord-Sud
Courbe verte : tendance Est-Ouest
Nous distinguons, d'après le graphique 12, une
diminution de valeurs empiriques. Ceci montre que les valeurs de concentration
du sel sont dissemblables. Cette dissemblance entre les valeurs du sel augmente
rapidement dans les sens Nord-Sud et Sud-Est, ainsi que
légèrement dans le sens Sud-Ouest. Il existe encore une
composante directionnelle à l'autocorrélation ou une
anisotropie.
4.1.3.
Autocorrélation spatiale :
Graphique 13 :
Semi-variogrammede l'autocorrélation spatiale de conductivité
électrique apparente
L'autocorrélation spatiale des concentrations de sel
est bien représentée dans legraphique 13 ci-dessous. Les valeurs
empiriques de semi-variogramme sont faibles au début des courtes
distances. Elles augmentent d'une façon exponentielle à
l'intervalle de distance [0,65h.10-2 ;
1,52h.10-2].
4.1.4.
Modélisation de la corrélation spatialeet les influences
directionnelles :
Figure 15 :
Modélisation du semi-variogramme de la CEH
La figure 15représente une modélisation du
semi-variogramme de la conductivité électrique apparente dont la
profondeur est de 100 cm (CEH). En effet, le modèle sphérique
s'ajuste bien dans notre étude. La distributionde la CEH du sol
présente une anisotropie. La courbe du semi-variogramme indique que
l'effet pépite est égal à 0,021,ce qui signifie qu'il y a
une marge d'erreur négligeable au niveau de l'échantillonnage et
une corrélation entre les analyses In situet les analyses du
laboratoire.Ce qui laisse à supposer que l'échantillonnage est
validé. Le semi-variogramme présente une portée de 33
m : distance à partir de laquelle les variables sont
indépendantes et une direction de la semi-variance estde84° N (vers
l'oued de Majerda)
La carte du semi-variogramme montre deux directions
préférentielles de variance de la salinité.L'Ouest, le
centre et L'Est présentent une variance faible.Par contre, le Nord et le
Sudmontrent une variance assez importante.
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