Contribution du programme multi sectoriel d'urgence de reconstruction et de réhabilitation à la réduction de la pauvreté en RDC: volet route( Télécharger le fichier original )par Bienvenu MANGINDULA BAKU Université de Kinshasa - Gradué en sciences économiquest et gestion 2004 |
1.3. La Pauvreté extrêmeC'est l'indigence ou misère par quoi l'on entend généralement l'incapacité de satisfaire les besoins alimentaires minimaux. 1.4. La Pauvreté généraleC'est le niveau de pauvreté moins grave, généralement défini comme l'incapacité de satisfaire les besoins alimentaires et non- alimentaires essentiels. La définition des besoins non-alimentaires essentiels peut varier sensiblement d'un pays à l'autre. 1.5. La Pauvreté humaineC'est le manque de capacité humaines essentielles, comme de savoir lire et écrire et d'être correctement nourri. La mesure du bien-être et de la pauvreté par le revenu, pauvreté absolue ou pauvreté relative ou par les besoins essentiels, ne rend pas suffisamment compte de la complexité. Le bonheur ou le bien-être de l'homme ne peuvent se limiter à ce qu'on possède ou à ce qu'on consomme. Il s'adresse à la vie humaine dans ses trois dimensions essentielles : la dimension de l'être humain, la dimension du pouvoir humain et la dimension du savoir humain. Toutes les activités, toutes les possessions et toutes les consommations visent cette fin à trois dimensions. La pauvreté humaine s'adresse donc aux manifestations de manques qui pourraient s'observer dans l'une ou l'autre de ces dimensions de la vie humaine. Cette préoccupation est traduite dans la déclaration du sommet de Copenhague qui stipule : « la pauvreté se manifeste sous diverses formes : absence de revenu et de ressources productives suffisantes pour assurer les moyens d'existence viable, faim et malnutrition, mauvaise santé, morbidité et mortalité accrues du fait des maladies, absence ou insuffisance de logements, environnement insalubre, discrimination sociale et exclusion. Une autre caractéristique est que les pauvres ne participent pas à la prise de décision dans la vie civile, sociale et culturelle.10(*) « L'existence humaine » est ici une fin en elle-même, les activités « productives » ou possession de l'homme ont pour fin de mettre des « moyens viables » à cette fin. De cette sorte, la pauvreté devient l'incapacité pour un groupe de ménage ou de pays d'atteindre cette fin. 1.6. La pauvreté subjectiveIl s'agit de connaître ce que le ménage ou l'individu pense de son propre niveau de vie. Le bien-être ne dépend pas de la qualité des biens dont on dispose mais plutôt de la satisfaction que l'on peut tirer de ses ressources actuelles. Ainsi, être pauvre, c'est percevoir comme tel sa propre situation dans le milieu social où l'on vit, c'est-à-dire s'estimer soi-même ne pas avoir un niveau de vie minimum. * 10 Sommet Mondial sur le Développement Social, Déclaration de Copenhague sur le Développement Social, 1995 |
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