SOMMAIRE
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
.................................2
Chapitre I : Définition des mots
clés ................................................3
Chapitre II : Présentation de l'AOPP
et du programme de
professionnalisation
.....................................................................6
Chapitre III : Rôles des
organisations paysannes .................................12
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE
..................................14
Chapitre I : Méthodologie
............................................................15
Chapitre II : Traitement des données
..............................................19
Chapitre III : Réflexions critiques
et suggestions ................................32
CONCLUSION
........................................................................79
BIBLIOGRAPHIE
...................................................................82
ANNEXES
RESUME
L'étude du thème
« Problématique de la structuration et du renforcement
de capacités des organisations communautaires »
laisse apparaître que le développement des organisations paysannes
exige la mise en place de leaderships paysans et leur participation active aux
programmes de développement. Ce-ci dit, ils doivent prendre
réellement en main leur processus de développement. Ainsi, dans
cette étude, nous avons dans une première partie défini
les mots clés, présenté l'AOPPN et son programme de
professionnalisation. Et les rôles des organisations paysannes. Dans une
seconde partie, nous avons présenté la méthodologie, le
traitement des données enfin, des réflexions critiques et
suggestions.
L'objectif de la présente étude est d'effectuer
l'évaluation quantitative et qualitative de la structuration et du
renforcement de capacités des OP.
Il ressort de l'analyse des données que les objectifs
fixés et réalisés varient d'un indicateur à un
autre.
En considérant les variables sociologiques
telles :
- Le sexe, le taux de pourcentage est de 83 %
d'hommes contre 17 % de femmes enquêtés ; le
niveau d'instruction est de 17 % d'alphabétisés
et 17 % de niveau primaire, 32 %
secondaire ; 17 % supérieur ; 17
% non alphabétisé.
Selon la variable situation matrimoniale, nous avons
83 % de mariés contre 17% de
célibataires. S'agissant de l'existence de comité de gestion ou
bureau, toutes les OP en sont dotées à 100 %.
Toutefois, l'engouement qu'ont les producteurs paysans à se constituer
en association ne se traduit pas toujours par une performance. Cette
donnée pose un problème d'appui institutionnel aux OP
enquêtées. En revanche, 58 % des bureaux
enquêtés estiment avoir le souci de la participation de tous
à la gestion des OP tandis que 42 % pensent
l'inverse.
A la lumière des données nous avons fait des
analyses critiques des causes de contre performance et les éventuelles
menaces pour nos valeurs culturelles.
Ainsi fort de ces critiques, nous avons fait des suggestions
de performance en perspective et exposé des propositions paysannes pour
une gestion pacifique et durable des ressources foncières au Mali.
Enfin nous nous sommes fait le devoir de présenter dans
ce modeste travail le projet de sécurité alimentaire de
l'AOPPN ; le point de vue du Mouvement pour une agriculture
équitable (MAË - MAË) visant un commerce
équitable.
Nous espérons qu'une telle étude approfondie,
permettra de réussir une programmation optimale de cette activité
capitale qu'est l'agriculture pour l'économie malienne
(43%) : (Source D.N.S.I.).
Sans avoir la prétention de passer notre
société au scanner pour débusquer le secret du
développement de l'occident, disons que le
« nombre d'or » de notre
progrès démocratique et économique se trouve dans une
disposition des esprits mentale, morale qu'on peut appeler
« tiers facteur
culturel » agissant comme aspirateur et
régulateur du capital et du travail. Ce ressort qui nous fit riche dans
un monde de pauvres, est l'essor dans nos sociétés de la
confiance réciproque, « celle qui existe
entre un homme et une femme ; entre parents et enfants ; entre
citoyens d'une même patrie etc..». Ainsi à
la lumière de ce constat, on mesure déjà mieux la nature
de la crise actuelle. Notre conscience citoyenne dépérit.
Pour une agriculture moderne et performante, il faudra
renforcer les capacités institutionnelles des OP, mettre en place une
politique de sécurité alimentaire bien réfléchie,
et une commercialisation encouragée à hauteur de souhait des
paysans. Ceci favorisera l'organisation par filières des organisations
de producteurs dans le cadre du conseil supérieur de l'agriculture, qui
s'occupera essentiellement à fournir le paysan malien en
équipement agricole.
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