1.3.2 COMPTABILITE DE CROISSANCE.
La comptabilité de la croissance repose sur deux
hypothèses du modèle de Solow : la fonction de production
néo-classique, et l'hypothèse de concurrence pure et parfaite. En
effet, on a :
Y= F(A,K,L) en différenciant ,
dY= dK+ +
Comme la concurrence est parfaite et les rendements constants,
la maximisation du profit de l'entreprise représentative donne :
= r,
=
En notant á la part du revenu du capital dans la valeur
ajoutée, et 1-á la part du travail ;
á = et 1-á= ,
On trouve en divisant l'équation ci-dessus par Y,
= á + (1-á) + ;
Le dernier terme est l'augmentation de la production non
expliquée par l'accumulation des facteurs, c'est le résidu de
Solow qui représente l'apport du progrès technique
exogène. On peut noter :
= - á -(1-á)
Chaque élément du terme du droite peut se
mesurer, le taux de croissance de la production, du capital est du travail
, , et la part du capital á. On peut donc mesurer simplement le
résidu de Solow. Ce résidu est aussi appelé
productivité globale des facteurs, PGF(ou TFP en anglais). Cette mesure
du progrès technique est très souvent utilisée, car elle
est fort simple et très instructive.
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