CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
Dans le cadre de sa mission, le trésorier d'entreprise
fait appel à trois documents : le plan pluriannuel de financement
(prévisions financières à l'échelle de 3 à 5
ans), le plan ou budget de trésorerie (prévisions
financières à l'échelle de 12 mois) et la fiche en valeur
au jour le jour (prévisions financières à l'échelle
de 30 jours).
La connaissance du plan de financement pluriannuel est
indispensable pour le trésorier même s'il doit focaliser son
attention sur les autres documents de plus court terme que sont le plan ou
budget de trésorerie et la fiche de suivi en valeur.
Le budget de trésorerie est un document de
synthèse des encaissements et des décaissements qui permet de
vérifier la cohérence entre les hypothèses
budgétaires et la solvabilité de l'entreprise. Il est
élaboré à partir d'un certain nombre de données
fournies par différents services de l'entreprise à la direction
financière ou au service contrôle de gestion. En effet, le budget
de trésorerie résulte de tous les autres budgets (achats, ventes,
investissements, personnel, etc.).
La suite logique du budget de trésorerie est un
document appelé fiche en valeur. Cette fiche de suivi en date de valeur
constitue le document de travail quotidien du trésorier d'entreprise.
Il convient de bien comprendre, pour terminer ce chapitre, que
la trésorerie de l'entreprise est unique. De
même qu'un particulier a un seul porte-monnaie, l'entreprise n'a qu'une
seule trésorerie. La trésorerie ne supporte donc pas la
décentralisation ; celle-ci est source de déperditions
monétaires et d'erreurs pénalisantes pour l'entreprise dans son
ensemble. Une gestion rationnelle de la trésorerie obligera
donc à pratiquer la consolidation des prévisionnels au niveau de
la totalité de l'entreprise.
CONCLUSION GENERALE
La gestion de trésorerie a énormément
évolué au cours de ces dernières années ; la
fonction a gagné ses lettres de noblesse en participant pleinement,
lorsqu'elle est bien maîtrisée, à l'amélioration de
la rentabilité des entreprises.
Plus qu'enrichissant, les deux mois de stage passés
à WWF nous ont permis entre autres d'appréhender la
manière dont est structurée une ONG, de
« côtoyer » le milieu professionnel dans tous ses
aspects, de nous rendre compte de la finalité de notre formation
académique qui est de nous donner des bases indispensables pour
comprendre et manager toute forme d'organisation.
Notre rapport de stage a connu plusieurs articulations. Dans
un premier temps, nous avons présenté les missions et
l'organisation de la structure qui nous a accueillis, ensuite, le rappel de la
littérature existante en matière de gestion de la
trésorerie, nous a permise de clarifier les concepts liés
à la gestion de la trésorerie. Ces concepts ont traits
premièrement à la connaissance des documents à utiliser
suivant les horizons annuels, mensuels ou journaliers respectivement
appelés plan de trésorerie, budget de trésorerie, et fiche
de suivi en date de valeur. Les tâches effectuées au cours de
notre stage, ainsi que l'analyse des déséquilibres
constatés ont meublé la deuxième partie de notre rapport.
Ainsi, il a été relevé que WWF-Cameroun ne pratiquait pas
la gestion de trésorerie dans les règles de l'art, ce qui lui
vaut de sérieux problèmes de trésorerie pour lesquels nous
avons dans la partie destinée aux suggestions proposé un certains
nombre de solutions allant de l'établissement des plans de financement
à la tenue de la fiche de suivi en date de valeur en passant par
l'élaboration des budgets de trésorerie. Bien entendu, nous
n'avons pas la prétention d'avoir en deux mois de stage, fait à
la perfection le travail qui nous a été confié. Aussi le
travail que nous avons effectué est destiné aux trésoriers
d'entreprise (WWF en particulier), aux dirigeants d'entreprise, ainsi qu'aux
étudiants en gestion des entreprises. Aussi, compte tenu des
spécificités propres aux ONG, existerait-il une gestion de
trésorerie qui leur soit spécifique ? Quels pourraient en
être les outils ?
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