D- Connaissances en matière de
prévention des IST/SIDA.
Il ressort de la figure (VIII) que 72 soit 36% de
répondants(es), n'ont jamais bénéficié des
conseils d'un professionnel de santé en matière de
prévention des IST/SIDA ; ce qui est tout à fait regrettable
car cet établissement dispose pourtant d'une infirmerie scolaire ;
les raisons évoquées par les élèves à la
figure (IX) à savoir : « le manque
d'argent, le manque de temps, ou encore la honte de se rendre dans une
structure sanitaire » ; ne devraient pas expliquer
l'inertie de cette structure qui devraient en principe aller rencontrer les
élèves et leur parler de la prévention des IST/SIDA.
Par ailleurs 99, soit 49% d'élèves
(figure X) déclarent avoir déjà entretenu des rapports
sexuels et quelque fois non protégés. Ce qui nous montre
effectivement qu'ils sont sexuellement actifs mais pas toujours outillés
sur les plans affectifs et cognitifs pour affronter les difficultés et
les risques liés à la sexualité précoce. En outre
la figure (XI) nous montre que 78, soit 78,7%, de ces personnes sexuellement
actives ont recours aux préservatifs. Bien que le risque de contracter
une IST ne soit pas nul, ce comportement est à encourager à
défaut de l'abstinence.
En revanche, 14,3% d'élèves
sexuellement actifs n'ont recours à aucun moyen de protection. Il en est
de même pour 6,9% d'élèves qui prétendent se
protéger en prenant tout simplement une douche après un rapport
sexuel ce qui n'a non seulement aucun fondement scientifique, mais aussi
constitue une porte ouverte aux grossesses non désirées et
surtout aux IST/SIDA.
Il ressort du tableau (11) que, parmi les 101
élèves n'ayant jamais entretenu de rapports sexuels, 36,6%
affirment qu'ils ne sont pas encore prêts(es), 29,7% s'abstiennent parce
qu'ils respectent les consignes des parents. Ces attitudes sont toutes à
encourager face à la dépravation des moeurs et la
prolifération des IST/SIDA qui s'observent de nos jours.
L'examen du tableau (12) fait ressortir que 47%
d'élèves sexuellement actifs affirment qu'ils prennent soin de
prévenir leurs partenaires sexuels avant d'aller à
l'hôpital s'ils sont victimes d'une IST. Ce qui est une attitude
responsable à encourager car cela permet de rompre la chaine de
contamination des IST. Ce taux reste tout de même faible car d'un
côté 42,2% vont tout seuls à l'hôpital ; de
l'autre, il existe des réfractaires à cette initiative. Certain
ne font rien, d'autres consomment les médicaments de la rue ; qui
sont des attitudes irresponsables et qui peuvent mettre en péril leur
santé et leur vie. Les éducateurs et personnels de santé
sont donc particulièrement interpellés.
La lecture de la figure (12) nous montre que
seulement 91, soit 45%, d'élèves sont en faveur de l'abstinence
comme meilleur moyen pour éviter les IST. Ce qui est un taux
relativement faible. S'il est vrai que les autres méthodes à
savoir : « La fidélité, le port
des préservatifs, et les examens de
dépistage » concourt à la
prévention des IST, l'abstinence reste et demeure le moyen le plus
efficace pour prévenir les IST mais aussi le SIDA comme stipule le
document : « Prise
en charge intégrée de la santé
reproductive » OMS (2008).
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