L'effet de la publicité d'un produit alimentaire sur le comportement des consommateurs kinois: cas du lait kerrygold de 2007 à 2011.( Télécharger le fichier original )par Laetitia ELONGO KODI Institut supérieur pédgogique de la Gombe- RDC - Graduat 2011 |
SECTION 3. LA PUBLICITEI.3.1. Définition de la publicitéLa publicité est l'ensemble des moyens destinés à informer le public et à le convaincre d'acheter un produit ou un service (13(*)). La publicité est toute forme de communication non interactive utilisant un support payant mis en place pour le compte d'un émetteur identifié en tant que tel (14(*)). La publicité est un ensemble de méthodes et de techniques adressées au public sous forme de messages visuels ou auditifs qui ont pour rôle : - D'informer les consommateurs - De suggérer des besoins non ressentis spontanément - D'inciter à l'achat. La publicité est l'utilisation des techniques et moyens de communication pour la transmission de messages à des fins commerciales (15(*)). La publicité est une technique de commercialisation qui a pour but de faciliter, soit la propagande de certaines idées, soit le rapport d'ordre économique entre certaines formes qui ont marchandises et services (16(*)). La publicité est l'ensemble de techniques à effet collectif au profit d'une entreprise ou d'un groupement d'entreprise afin d'acquérir, de développement ou maintenir une clientèle. I.3.2. Rôle économique de la publicitéDu bref historique que nous venons de consacrer à l'origine et non au développement de la publicité, il apert que celle-ci est du régime capitaliste. Avant l'apparition du capitalisme, la publicité pouvait se limiter à cette forme sommaire qui était la crie, ou l'appel lancé aux chalands par le marché. Il n'en fallait pas d'avantage pour écouter la marchandise produite en petites quantités. Le capitalisme orienté vers la production de masse et, enfin de compte, vers une production pour les masses, a complètement bouleversé cet état de choses. Il a introduit dans la vie économique un dynamisme dont la publicité n'est qu'un aspect fragmentaire, mais des plus saisissants. Le capitalisme n'est pas statique ; il ne pourrait, sans se condamner à disparaître, tomber dans l'immobilisme. Il s'oblige à créer toujours de nouvelles méthodes de production et à rechercher de nouveaux débauchés. L'économie SCHUMPETER observe avec humour, mais aussi avec infiniment de raison, que la perfection du capitalisme ne consiste pas à fournir plus de bas de soie aux reines, mais à les mettre à la portée des ouvriers d'usine en échange d'une somme d'efforts constamment décroissants. Cette considération est essentiellement au sujet qui nous occupe. Si le capitalisme, né à la fin du XVIIIème siècle, tend, de par sa nature même, à une consommation massive, il importe au fabricant d'atteindre, le plus rapidement et le plus sûrement possible, un nombre toujours accru de consommateurs. La publicité s'est interposée entre le producteur et le grand public, non pour alourdir les frais de la distribution, mais pour visiter et toucher chez eux, partout où ils séjournaient, où ils passent, les acheteurs en puissances. Avec un spécialiste américain de la publicité, nous dirons : « la production massive est inséparable d'une distribution massive ». Ainsi la publicité remplit-t-elle dans l'économie contemporaine une triple et indispensables mission : elle stimule les achats, elle accroît la production, elle régularise la distribution (17(*)). * 13 Idem P. * 14 P. KOTLER et B. Dubois, op-cit, 635 * 15 CILF, Vocabulaire de la publicité, éd. Hachette, Paris, 1976, P.70 * 16 R.C. HAAS, La pratique de la publicité, éd. Dunod, Paris, 1984, P.593 * 17 LALOIRE M., Précis théorique et technique de la publicité, éd. Comptables, commerciales et financières, Bruxelles, 1972, P.19 |
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