3- Les bienfaits de la
pratique physique
Avec le temps, nos différentes fonctions vieillissent
et rendent parfois la vie quotidienne moins agréable. Si certains
individus vivent pleinement leur avancée en âge et restent en
bonne santé très longtemps, d'autres vieillissent moins bien et
perdent leur autonomie de manière prématurée. Cependant,
il ne faut pas se dire que les mauvais effets du vieillissement sont
irrémédiables. En effet, les études
réalisées ces vingt dernières années sur les effets
du vieillissement montrent que la pratique régulière d'une
activité physique apporte des bénéfices multiples tout au
long de la vie et qu'elle est une condition nécessaire au vieillissement
réussi (Ferrucci et coll. 1999).
Voyons à présent pourquoi il est
nécessaire de continuer l'exercice physique, même à un
âge avancé. En prévenant les pathologies cardiovasculaires
et en favorisant le maintien des capacités fonctionnelles, de
l'indépendance et de la qualité de vie, l'activité
physique apparaît de plus en plus comme un moyen incontournable pour
réussir l'avancée en âge. La place
privilégiée accordée à l'activité physique
dans le programme « vieillissement et santé » ainsi que les
nombreux documents édités par l'OMS attestent de cette prise de
conscience, en particulier à partir de l'âge de 50 ans.
L'encouragement à la pratique des activités physiques
après l'âge de 50 ans est fondé sur la
nécessité de lutter contre les conséquences du
vieillissement. Les axes généraux de cette action sont
résumés par la devise d'une fédération sportive en
charge de personnes avançant en âge : PARER (Prévenir les
maladies, Améliorer la santé physique et psychique, Retarder la
dépendance, Eviter l'exclusion sociale, Réussir sa retraite)
(Pillard et coll. 2006).
3.1-Effets de l'activité
physique sur le vieillissement cardiovasculaire
Il est bien connu que plus la est importante, plus l'individu n'est capable de développer des
efforts importants. Rappelons également que lors du vieillissement dit
normal, cette valeur diminue de 10% par décennie, rendant la personne
âgée de moins en moins autonome pour ce qui est des efforts de
longue durée comme la marche, le cyclisme ou le ski de fond.
Il a été démontré encore que le
minimum d'augmentation observé après un réentrainement
était de 30% et que, en fonction de l'intensité de ce
réentrainement, ces valeurs pouvaient aller jusqu'à 50-100% de
la, des résultats qui sont jamais observés chez le sujet
jeune. Ceci démontre que l'entrainement est efficace à tous les
âges de la vie et qu'il l'est relativement plus influençant chez
le sujet âgé. Par conséquent, l'entrainement est plus
efficace chez ceux partant des valeurs de les plus basses (Chan et coll. 2003).
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